𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 36 𓅓

991 40 34
                                    

~Frenesia goes on me 💜~

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

~Frenesia goes on me 💜~

~Séoul, Horus's Tower, Lundi 6 Novembre, 23h08 🥀

Je me dois d'avouer que j'avais passé une excellente soirée. Les parties de chasse bien qu'éprouvantes, j'en avais pris mon parti depuis bien longtemps et je ne refuserai jamais de courir tous les risques si j'ai la promesse de ressentir ces quelques secondes d'extase intense où le monde sous mes pieds semble se dérober sans que je ne chute avec lui. Et si au cours de ma vie je n'avais rencontré qu'une seule et unique personne capable de me faire sentir ce plaisir ultime pour combler mon manque sans limites, cette dernière avançait aujourd'hui au bras d'un certain noiraud quelque peu plus raisonnable, mais aussi insupportable.

Me dirigeant, accompagné, vers ma moto garée non loin de celle de mon partenaire d'un soir, il y a quelques minutes encore adversaire, je me débarrassais sans préambule d'une partie de mon équipement pour m'alléger, imité par un châtin bien silencieux. Et profitant de ce calme, je me remémorais les images d'une blonde et d'un brun s'avancer d'une même marche vers nous tandis qu'il ne faisaient qu'un et une désagréable sensation me prit comme une douleur vive dans la poitrine, mais je l'ignorais, identifiant sans difficulté la nature de ce mal que j'avais accepté le jour où j'avais passer ces infimes minutes seul près de Jungkook, chez moi, et qu'il était ressorti vivant de mon refuge quand bien même tout en moi me hurlait de le faire disparaître pour préserver ce que j'avais de plus précieux. Mais je pense que mon sentiment n'était pas bine différent de celui que Taehyung ressentait en ce moment même, considérant cependant que sa relation avec le gosse n'était pas de même nature que celle que j'entretenais avec la blonde, il n'en restait pas moins son hyung et son plus grand proche, comme un encrage qui pourtant tentait de se détacher du sol solide qu'ils s'étaient construits à deux pour enfin prendre le large. Alors, j'allais passer le reste de de la nuit avec lui, parce que nous étions de bonnes connaissances, de bons amis, et que personne ne méritait de rester seul après ce que nous venions de faire, enfermé avec pour seul compagnie un esprit torturé de sa propre violence. Et, nous roulions jusqu'au Demonium dont la forte musique résonnait déjà à l'entrée de la rue assez insalubre, pour premier pass-droit, la sélection naturelle remplissait à merveille son rôle.

Je préférais pour autant et parce que mon invité était tout aussi particulier que moi, monter de quelque étages non sans savourer les vibrations du sous sol. J'avais créé un véritable exutoire tangible lorsqu'une population d'apparence calme et traditionnelle, une fois attirée par quelque chose d'indescriptiblement irrésistible, ne répondait que du Péché, bien trop brimée et travailleuse pour rester décemment saine d'esprit. Alors j'avais choisi de libérer cette frénésie pour en ériger un réel business à mon image lorsque j'avais moi même cédé à l'enfer quelques années auparavant. Et j'en était le premier content, parce qu'avec toute l'honnêteté dont je puisse faire preuve et croyez moi, c'est un moment exceptionnel, lorsqu'a 6 ans la rue m'avait recracher de ses solides enceintes, a 10 ans je connaissais mieux le prix courant de l'opium, d'un rail de dure ou du plaquette de shit que celui d'une pomme, et à 12 ans j'en étais l'un des vendeur les plus influents.

Horus~J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant