Lors de la quête d'Erebor, la compagnie de Thorin va rencontrer deux jeunes filles bien étranges qui semblent avoir beaucoup de secrets. Qui sont-elles? Que Cachent-elles? Pourquoi semblent-elles tout connaître sur eux? Entre voyages, magie, dangers...
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POV: Hope:
Cela faisait maintenant plusieurs jours que nous marchions. Nous avions trouvé un endroit pour passer la nuit. Kili et Fili étaient de garde. La plupart des autres nains dormaient. Thorin s'était endormi en position assise. Mais les ronflements des nains m'empêchaient de dormir. Un cri retentit au loin. Bilbon, qui ne dormait pas et nourrissait "discrètement" son poney, se rapprocha et demanda quel était ce bruit.
Des orcs. répondit Kili.
Des orcs? répéta Bilbon plus fort. Son exclamation réveilla Thorin qui se releva d'un bond.
Des égorgeurs. ajouta Fili. Il y en a des douzaines dans le coin. Les Terres Solitaires en sont infestées.
Ils attaquent au petit jour, quand tout le monde est endormi. renchérit Kili. Sans un cri, sans un bruit mais des mares de sang.
Le pauvre hobbit les regardait terrifié. Mes cousins se mirent à rire, apparemment fiers de leur blague. Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour. C'était typiquement le genre de choses que je pourrais dire pour m'amuser à effrayer les autres.
Vous trouvez ça drôle? rugit la voix de mon géniteur. Vous pensez qu'une attaque d'orc est une plaisanterie?
On ne pensait pas à mal. répondit Kili, penaud.
Non, vous ne pensiez pas. Vous ignorez tout du monde.
Sur ces paroles, Thorin s'éloigna. Balin s'avança vers nous.
Ne t'en fais pas mon garçon. Thorin a plus de raison qu'un autre de détester les orcs. Après que le dragon se soit emparé de la Montagne Solitaire; le roi Thror tenta de reprendre l'ancien royaume des Nains. La Moria. Mais notre ennemi était arrivé en premier. La Moria avait été prise par des légions d'orcs, menées par le plus vil d'entre eux: Azog, le profanateur. Le grand orc de Gundabad s'était juré d'éliminer la lignée de Durin. Il commença par décapiter le roi. Thrain, le père de Thorin devint fou de chagrin. Il disparut. Était-il prisonnier où mort? Nous l'ignorions. Nous étions sans chef. La défaite et la mort planaient au dessus de nous. C'est là que je le vis. Un jeune prince nain affrontait l'orc pâle. Il se tenait seul face à ce terrible ennemi, son armure brisée, n'ayant rien de plus qu'une branche de chêne comme bouclier. Azog le profanateur apprit ce jour là, qu'il ne serait pas aisé d'éliminer la Lignée de Durin. Nos forces ralliées ont attaqué les orcs. Notre ennemi était vaincu. Mais il n'y avait ni festin ni chanson ce soir là. Peu d'entre nous avaient survécu. Et je me suis dis, il y en a un que je pourrai suivre. Il y en a un que je pourrai appeler roi. racontait le vieux nain, le regard empli de fierté.
Tous les nains s'étaient réveillés. Ils étaient maintenant debout et regardaient Thorin, tout comme Charlie et moi. Une fierté s'insinua en moi après avoir entendu cette histoire. Une part de moi le tenait responsable de mon enlèvement, même si j'avais désobéi ce jour là. Elle le trouvait lâche d'avoir laissé une petite fille seule dans une caverne froide et humide, au lieu rester pour la protéger. Maintenant que j'avais entendu l'histoire de Balin, je le comprenais mieux. Il n'était ni lâche ni faible, bien au contraire. Dans un sens, je m'en voulais un peu que cette partie de moi, toute petite fût elle, ait pensé ça. Je n'étais pas du genre à reconnaitre mes tords, ni à m'excuser aussi, j'étais ravie de ne pas avoir à le faire explicitement. Mais une autre partie de moi n'avait pas du tout apprécié la façon dont il avait parlé à Kili et à Fili. Je décidais de me lever pour aller le rejoindre quand Bilbon demanda: