Lors de la quête d'Erebor, la compagnie de Thorin va rencontrer deux jeunes filles bien étranges qui semblent avoir beaucoup de secrets. Qui sont-elles? Que Cachent-elles? Pourquoi semblent-elles tout connaître sur eux? Entre voyages, magie, dangers...
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POV: Hope:
Béorn venait de nous quitter. Si je ne dis pas de bêtise, il me semble qu'il est parti se débarrasser des orcs qui nous pourchassent. Nous restions donc chez lui, en attendant son retour. Pour être honnête, nous attendions surtout ses poneys. Nous en avions grand besoin si nous voulions terminer ce voyage à temps. Avec ces histoires de révélations, de gobelins et tout ça, nous avions pris du retard.
La journée se passa assez calmement. Dwalin s'était mis en tête de nous apprendre de nouvelle techniques de combat à Charlie et moi. Quelle ne fut pas sa surprise quand nous nous retrouvions à lui faire des prises d'arts martiaux et que nous le mettions K.O sans armes, juste avec nos mains. Certains nains ayant assisté à la scène voulurent apprendre nos méthodes. On s'improvisa alors professeurs de karaté pour Bofur, Bifur, Gloïn, Dwalin et Nori. Charlie avait aussi insisté pour que Bilbon participe, afin qu'il sache se défendre au cas où il se retrouverait seul face à un ennemi. Le hobbit ne se débrouillait pas mal, pour quelqu'un qui ne s'était jamais battu. Au début, les nains s'étaient moqués de nous, à voir faire les mouvements dans le vide. Agacée de ce manque de respect à cet art ancien, je répétais ces mêmes mouvements sur Gloïn, qui riait à gorge déployée. Un coup sec porté avec la tranche de la main au niveau de la gorge, un coup de pied dans les abdos et un pin dans le nez et le père de Gimli se retrouva à l'horizontale. Lui et ses congénères ne riaient plus. Charlie reprit ses explications, amusée. Après ma petite démonstration de force, les nains étaient très attentifs. Quand nous commencions les duels, ils essayaient de s'appliquer à reproduire les gestes. On aurait dit des enfants qui apprenaient une nouvelle discipline. Ils pouvaient être mignons quand ils le voulaient.
Dans l'après-midi, j'avais décidé d'aller faire un tour. Le hasard voulut que je tombe sur mes cousins, un peu éloignés des autres et en grande conversation. Je m'approchais d'eux d'un pas décidé et donnais une tape sur l'arrière du crâne de Kili.
Je peux savoir ce qui te prend? s'interrogea le brun en se massant la tête.
Il me prend que t'es vraiment une belle tête d'abruti! Tu le sais ça?
Il écarquillait les yeux tandis que son frère me lançait un regard rempli d'incompréhension.
Que tu sois en colère contre moi, d'accord. Mais Charlie n'a rien fait! C'est moi qui l'ai forcée à ne rien vous dire. Elle passait son temps à me casser les pieds pour que je vous révèle tout! Et, au passage, la forcer à choisir entre sa soeur et toi, très moyen, vraiment!
T'as fini? demanda-t-il à la fin de ma tirade, en levant les yeux au ciel.
Non.
Je donnais une autre taloche sur le crâne de mon idiot de cousin.
Là j'ai fini.
Bien. Si tu avais écouté jusqu'au bout, parce que je me doute que c'est ce que t'as fais?
