Chapitre 8: On ne peut pas tuer un mort

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POV: Hope:

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POV: Hope:

Dans les jours qui suivirent, nous étions à l'affût. Nous percevions plus de mouvements d'orcs qu'avant. Il nous arrivait d'en croiser par petits groupes. Ils étaient assez faciles à éliminer. Ce n'étaient pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir.

Charlie et moi avions atteint les frontières du Rohan, dirigé à cette époque par le Roi Fengel, le grand-père de Theoden. Nous marchions tranquillement, quand des cris nous parvinrent aux oreilles. Dans le lot, je reconnaissais des rugissements d'orcs. Il y avait aussi des cris terrorisés de femmes et d'enfants. Les hommes se jetaient tout droit vers la mort, dans l'espoir de défendre leurs familles, ou du moins, leur laisser assez de temps pour s'enfuir. Charlie se tourna vers moi.

Non. dis-je, catégorique. Je sais ce que tu as en tête et c'est non.

On peut pas les laisser.

Ce ne sont pas nos affaires.

Fais ce que tu veux, moi j'y vais.

Sur ce, elle partit en courant à vitesse vampirique.

Charlie! appelais-je.

Face à son entêtement, je me sentis obligée de la suivre pour lui prêter main forte.

Prendre des risques pareils avec mes cheveux fraîchement lavés, je suis complètement inconsciente!

L'attaque avait lieu dans un petit village rohirrim non loin de là où nous passions. Charlie avait déjà foncé dans la mêlé. Je restais un peu en retrait quand je vis un orc sur le point de tuer de sang froid un pauvre gosse effrayé. Je courus vers le monstre et le plaquais au sol, avant de lui briser la nuque. Celui-là, je l'avais eu par surprise. Les autres seraient plus difficiles à abattre. Je m'approchais du gamin, recroquevillé dans son coin.

Comment tu t'appelles?

Éowulf.

Moi c'est Hope. Et tes parents? demandais-je, craignant qu'il ne me montre un des corps à côté.

Papa est parti à la charge avec les autres hommes. J'étais avec maman et Frigga, mais on a été séparés.

Cool. me soufflais-je à moi-même. Viens avec moi, on va les retrouver.

Je pris le petit par la main et partais dans la direction qu'il m'indiquait, le dernier endroit où il avait vu sa mère et sa sœur. Deux orcs surgirent alors sur notre chemin. Éowulf eut un mouvement de recul. Je me plaçais entre les monstres et le petit. Je dégainais mes dagues, prête à les recevoir. Le premier me fonça dessus. Son épée levée était prête à s'abattre sur ma tête, mais je parais avec Ithil, fit glisser ma lame par dessus la sienne, avant d'appuyer de toutes mes forces pour ramener son arme vers le bas. Sous le choc, le haut de son corps se retrouva penché en avant. Je plantais Anor dans son abdomen et le repoussais en arrière d'un coup de pied. Il tomba sur le dos, essayant de stopper l'hémorragie au niveau de son ventre. Le second avait essayé de m'attaquer par derrière pendant que j'étais occupée avec son copain. Je me retournais juste à temps. Je bloquais sa lame et la fit dévier sur le coté. L'orc essaya à nouveau de m'embrocher, mais je me penchais pour esquiver le coup. Je posais une main par terre pour avoir un meilleur appui, et fis un croche-pied à l'orc. Quand il fut à terre, je l'achevais en lui tranchant la carotide. Je rangeais mes dagues et entraînais Éowulf avec moi. Alors que nous passions devant une petite ruelle, un orc en sortit et se jeta sur la première personne dans son sillage, c'est-à-dire moi. Je dégainais mon couteau rouge, que je gardais toujours sur moi, caché dans ma manche. Je le plantais entre les côtes de l'orc. Malheureusement pour moi, cela ne le tua pas. Je crois même que je l'ai plus énervé qu'autre chose. Ce fut Éowulf qui assomma l'orc, avec une planche de bois qu'il avait trouvé par terre. Le monstre tomba à coté de moi. Je me redressais, et plantais mon couteau dans sa gorge. Je repartis en courant avec Éowulf, laissant l'orc agoniser. Je remarquais que le nombre de nos ennemis diminuait. Ils étaient en train de perdre le combat.

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