2012 | Mystic Falls
Il était presque quinze heure après que j'eusse finis de ranger ma bibliothèque à l'étage. Chaque livre, sans exception, représentait un souvenir ou une période de ma vie, alors je rangeai ces magnifiques chefs-d'œuvre dans l'ordre de première lecture, c'était beaucoup plus facile de m'y retrouver.
Mes pensées n'avaient cessé de dériver vers Niklaus et ses lèvres tentatrices.
D'ailleurs, l'Hybride était je-ne-sais-où dans la maison. Je le laissais vadrouiller librement puisque toutes les pièces qui renfermaient quelque chose de précieux n'étaient accessibles que par mon sang.
Je décida de laisser Klaus et ses talents de séduction hors de mes pensées et je pris mon ordinateur avant de commencer à rédiger plusieurs compte-rendu sur les nouveaux arrivants dans la communauté.
Mon travail en tant que directrice et fondatrice de cette communauté était assez simple, du moins niveau paperasse. Je devais communiquer avec les psychologues, qui étaient donc chargés d'accueillir les créatures surnaturelles et de leur parler afin de les mettre à l'aise et de les accueillir. Une fois la communication établie, je devais juste créer le dossier de la personne concernée, et l'imprimer. C'était la partie la plus simple, mais aussi la plus ennuyante de mon travail.
Avec tout ce qu'il s'était passé à Mystic Falls, entre Jasper, Elena et ses problèmes avec Klaus, ce dernier qui semblait être déterminé à m'ennuyer, ... Je n'avais pas eu le temps, et la motivation de me mettre au boulot.
Alors que j'étais désormais complètement plongée dans mes dossiers, une voix interrompit mon travail.
— Tu crois vraiment que m'empêcher de sortir de chez toi c'est me priver de ma liberté ? Me demanda Niklaus.
Je l'ignorais.
— Être enfermé avec toi est loin d'être déplaisant, Isabella.
— Donc un de nous deux ressent ça, c'est cool. Rétorquai-je sans lui jeter ne serait-ce qu'un regard.
Sa voix suffisait amplement à me déstabiliser, alors hors de question de le regarder. Je ne voulais pas succomber une nouvelle fois.
— Tu me fascines, tu sais ? Commença-t-il. Tu montres ouvertement que tu me déteste, tu dînes avec moi, puis tu me fais une démonstration de haine en public devant les petits chiens-chiens d'Elena, ensuite tu m'embrasse et maintenant tu semble de nouveau me détester. Si je ne te connaissais pas je croirais presque que cette mascarade est réelle.
Je levai les yeux au ciel.
— Arrête de prétendre que tu me connais Niklaus. Lâchai-je simplement. J'ai énormément changé.
— Certes, mais tu as la fâcheuse tendance à mettre toute ton âme dans tes livres, alors cela en devient presque facile de lire en toi, même si il est vrai que je ne m'attendais pas à ce que tu sois encore en vie avant de te rencontrer. C'est assez contradictoire comme phrase, je le sais.
— Effectivement.
— Bon bref, tu as raison, je ne te connais presque pas. Alors explique-moi, toi qui était si honnête à l'époque, pourquoi te voiles-tu la face sur tes sentiments ? Me demanda-t-il sincèrement.
Je décidai de lever mon regard vers lui. Grave erreur.
Son regard semblait inhabituel, il était sérieux, avait quelques pincettes de curiosité, il n'avait rien de joueur, provocateur, espiègle et agaçant.
Tomber amoureuse de Klaus pouvait être la pire ou la meilleure décision de ma vie.
— Qu'est-ce que tu ressens pour moi, Niklaus ? Demandai-je assez froidement, plongeant mon regard dans le sien.
— Je... Répondit l'Hybride, laissant sa syllabe en suspens.
— Est-ce que tu ressens quelque chose pour moi ? Renchéris-je un peu plus sèchement.
Cela me mettais hors de moi lorsqu'il me reprochais de ne pas être honnête, alors que lui-même ne l'était pas.
C'était l'une des choses qui m'effrayais dans l'idée d'avoir une relation amoureuse avec Niklaus, sa fierté omniprésente, ses changements d'humeur fréquents, sa paranoïa inexpliquée.
J'avais peur de passer de l'amour de sa vie à une vulgaire vampirette sans intérêt en l'espace de quelques secondes à ses yeux. Ma peur était plus que compréhensible.
L'amour que je lui portais avait besoin d'être consolidé avec de la confiance, et pour l'instant ce n'était pas le cas.
Son silence, quant à lui, enrichissait mes peurs.
— Très bien. Merci pour ton honnêté. Vociférai-je avec sarcasme avant de me lever et de partir de la pièce.
______
Je venais d'arriver au Mystic Grill après avoir fait un peu de shopping. Durant ces quelques heures, j'ai pris quelques photos avec certaines personnes qui m'avaient reconnu.
Il était désormais presque vingt heures et la nuit était déjà tombée.
J'aperçus Damon au bar, alors je partis le rejoindre.
— Salut Damon.
— Salut Isabella, tu as perdu tes bonnes manières de nobles ennuyantes ? Demanda-t-il avec un sourire.
Je lui écrasait le crâne sur le comptoir avec force.
— D'accord, d'accord j'ai compris je me tais. Se rendit le vampire aux cheveux corbeaux.
Je le lâchai et m'assis à côté de lui.
— Tu as l'air tendue.
— Merci c'est gentil de me le faire remarquer, j'étais de bonne humeur jusqu'à présent. Qu'est-ce que tu fait ici ? Tu n'es pas censé te cacher de Klaus ?
— Caroline, Elena et Bonnie ont monopolisé la Pension, mais toi et Klaus vous devriez être confiné tous les deux, alors que fais-tu là ?
— Seul Klaus est cloîtré chez moi, et vu que c'est l'anniversaire de Matt aujourd'hui, je voulais lui offrir quelque chose mais il n'est pas là. Expliquai-je.
— Normal, il est à la Pension avec les filles, ils organisent une fête.
— Oh, ça doit être un petit comité alors ? Matt a l'air plutôt réservé.
Damon toussa exagérément et me prit la main.
— Viens avec moi, je vais te faire changer d'avis. Dit-il avant de m'entraîner vers la sortie.
Je pris mes sacs et partit avec lui à la Pension Salvatore, heureusement que j'avais acheté quelques robes de soirée plus tôt.
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𝐈𝐬𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐚 𝐏𝐞𝐭𝐫𝐨𝐯𝐚 ➳ 𝐓𝐕𝐃
FanfictionJeune actrice talentueuse avec une carrière prometteuse. Vampire séductrice, imprévisible, assoiffée de vengeance et de pouvoir. Venez découvrir la double vie d'Isabella Petrova, ainsi que son combat incessant entre ses sentiments et sa raison. ❝ Un...