Jeune actrice talentueuse avec une carrière prometteuse.
Vampire séductrice, imprévisible, assoiffée de vengeance et de pouvoir.
Venez découvrir la double vie d'Isabella Petrova, ainsi que son combat incessant entre ses sentiments et sa raison.
❝ Un...
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Les heures défilaient, encore et encore, les jours étaient les mêmes et se ressemblaient étrangement.
- Isabella ? Tu n'es toujours pas levée ? Soupira mère.
Non maman, je n'ai pas dormi... avais-je envie de répondre, mais au lieu de cela, je me levai et jetai un œil à Katerina qui cherchait une belle robe pour aujourd'hui.
Pitié, pitié, ne mets pas quelque chose qui pourrait contrarier père.
- Isabella, Iryna t'attends. Cria mère depuis le salon.
- J'arrive. Murmurai-je la voix endolorie.
- Ça t'as manqué ? Me demanda une voix grave.
Ma maison disparu soudainement, et j'étais désormais seule.
- Tout ça m'as terriblement manqué, Katerina... Reprit la voix.
Mes yeux s'ouvrirent, et je fis face au plafond de ma chambre.
Ma gorge était sèche, et j'avais terriblement faim. Ma respiration était saccadée à cause du cauchemar que je venais de faire.
Tous ces moments que j'avais revécu pendant ma "mort" me hantaient. Comme ils l'avaient fait des siècles auparavant.
Je soupirai et tournai la tête vers la fenêtre. Je fis face à Niklaus.
Ce dernier semblait perdu dans ses pensées, le regard rivé vers l'extérieur, et je priais intérieurement pour qu'il n'ai pas remarqué mon réveil.
J'étais reconnaissante de l'aide qu'il m'avait apporté hier, mais je ne savais pas comment lui expliquer la raison de mes angoisses. Parce que je ne voulais pas y faire face.
Je les avais fuis pendant des siècles, croyant que l'ignorance les plongerait dans l'oubli, mais peut-on vraiment oublier ce qu'on a jamais eu la force d'affronter ?
Je patientais, les yeux fermés, priant pour que Klaus s'en aille même si je ne le voulais pas vraiment...
- Je sais que tu es réveillée, Isabella. M'indiqua-t-il, d'une voix calme.
Je ne répondis pas, et il lâcha un léger soupir.
- Si tu ne me fais pas assez confiance pour m'expliquer la raison de tes pleurs, sache que je ne te forcerai pas à me les expliquer. Je peux juste... rester là, si, il toussa légèrement, enfin, si c'est ce que tu souhaites...
Je me redressai, posant mes pieds sur le sol, et alors que je m'apprêtai à lui répondre, il reprit, d'une voix presque imperceptible :
- Je comprends ton mutisme. Il y a bien des choses enfouies que l'on ne voudrait jamais partager à quelqu'un.