𝟓𝟐. "𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞."

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2012 | Mystic Falls

Assis sur le carrelage froid de sa cuisine, je ne pouvais détacher mon regard de son corps violacé

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Assis sur le carrelage froid de sa cuisine, je ne pouvais détacher mon regard de son corps violacé.

J'aurais dû le savoir, j'aurais dû la protéger.

"Je veux que tu ne penses plus à moi" m'avait-elle dit, mais cela n'arrivera pas tant que mon cœur continuera de battre.

Comment voulait-elle que j'oublie celle qui a fait de moi l'homme que je suis maintenant ?
Celle qui a su passer à travers mes barrières dès notre première rencontre ?

Cela faisait des siècles mais j'ai l'impression que tout est passé trop vite, je me revois, ce soir là, apercevoir cette belle blonde en robe rouge bordeau, perdue au milieu de la foule, et un léger sourire nostalgique se pose sur mes lèvres.

Flashback,
1492

— Niklaus ? Entendis-je.

Je me retournai et fit face à Isabella Petrova, la femme qui hantait mes pensées jour et nuit depuis plus d'un mois.

Elle était resplendissante, une lumière aveuglante au beau milieu d'un amont de noirceur.

En voulant égoïstement qu'elle éprouves de l'affection pour moi, j'ai fini par tomber le premier à ses pieds, même si elle ne le saura probablement jamais.

Elle s'installa à côté de moi, nous étions donc désormais tous les deux assis sur l'herbe de l'endroit qu'elle m'avait fait découvrir peu après notre rencontre.

— À quoi pensez-vous ? Me demanda-t-elle, me sortant ainsi de mes pensées.

— À une femme. Souris-je.

— Ah bon ? Rit-elle, sachant pertinemment que c'était elle dont je parlais. Et comment est-elle ?

Je me tournai vers elle, un sourire complice sur mes lèvres.

— Incroyable, mais légèrement arrogante. Expliquai-je.

Isabella parut offusquée et me frappa gentiment le bras.

Je donnerai tout pour pouvoir effacer son souvenir de mes pensées, pour oublier sa mort brutale, mais malheureusement les souvenirs m'envahissaient petit à petit, détruisant encore plus mon cœur déjà bien endolori. Mais malgré moi, j'appréciais la revoir dans ces souvenirs, alors je continuais de fermer les yeux afin de reprendre là où j'en étais...

— Vous n'êtes vraiment pas comme les autres, Niklaus ! Lâcha-t-elle, toujours faussement offusquée.

— Ce n'est pas maîtrise de faire comme les autres, Isabella. Lui répondis-je, en français.

𝐈𝐬𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐚 𝐏𝐞𝐭𝐫𝐨𝐯𝐚 ➳ 𝐓𝐕𝐃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant