𝟒𝟏. 𝐓𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐨𝐫𝐭

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2012 | Mystic Falls

𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑲𝒍𝒂𝒖𝒔 :

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𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝑲𝒍𝒂𝒖𝒔 :

(Oui, vous ne rêvez pas
haha)

Les yeux rivés sur ma toile depuis maintenant presque trente minutes, je finis par prendre une pause.

La peinture était une activité qui me passionnait, et ce, depuis des siècles.

Alors que j'allais demander à Isabella si elle voulait quelque chose à boire, je remarquai qu'elle s'était endormie sur mon lit.

C'était si incroyable, cette sensation de confort que je ressentais lorsque j'étais avec elle. Après cinq siècles d'attente, elle était finalement revenue.

Je refuserai probablement d'avouer ces pensées à voix haute, mais je regrettai certains de mes actes, en particulier ceux qui n'avaient pas de bonne raison d'être exécuté. J'aurais voulu être une personne meilleure avec elle, pour elle.

Une partie de moi, celle dominée par ma fierté, me hurlait de la repousser, de ne pas me laisser manipuler, de ne pas m'ouvrir à cette femme qui avait malgré tout conquis mon cœur.

L'autre partie, celle de mon humanité, voulait se confier à elle, explorer le monde avec cette jeune femme absolument magnifique au caractère qui m'insupportait autant qu'il me fascinait.

Cette manière qu'elle avait de me provoquer constamment afin de me mettre hors de moi, sûrement par ennui, mais qui m'amusait plus qu'autre chose... Elle ne se dégonflait jamais, son courage était vraiment inégalable.

Elle arrivait à me prosterner, moi, Klaus Mikaelson, à ses pieds en un simple regard, et elle ne le saura probablement jamais parce que je n'aurai pas le cran de lui avouer toutes ces pensées qui me submergent lorsque je la regarde.

Ce qui m'effrayais le plus dans le fait de vouloir construire quelque chose avec elle, c'était que je n'avais pas de garantie qu'elle reste avec moi pour l'éternité.

Nous pouvions promettre, certes, mais mis à part Elijah, qui n'a jamais brisé une promesse au cours d'une vie de vampire ?

À tout moment, une seule erreur de ma part, et elle pouvait me laisser, ne laissant de moi qu'une vieille loque vivante sans but concret.

Je n'avais rien pour la retenir près de moi, et il m'étais impossible de lui faire du mal, même si je lui en faisais sûrement mentalement parlant.

Devrai-je me préserver d'une potentielle trahison ou d'un potentiel abandon ?

Ou peut-être devrai-je cesser de réfléchir à la fin de cette relation alors qu'elle n'a même pas commencé ?

𝐈𝐬𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐚 𝐏𝐞𝐭𝐫𝐨𝐯𝐚 ➳ 𝐓𝐕𝐃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant