𝟒𝟓. 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞𝐭𝐬

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2012 | Mystic Falls

2012 | Mystic Falls

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— Katerina. Crachai-je avec dédain.

— Salut, p'tite sœur. Sourit-elle, provocatrice.

Je la lâchai plutôt agressivement, me remémorant d'horribles souvenirs. Toutes ces années, tous ces siècles passés à essayer de les oublier venaient de devenir inutiles.

— Que fais-tu ici, Katerina ? Demandai-je, la fusillant du regard tandis qu'elle gardait son sourire espiègle sur ses lèvres tout en remettant en place ses cheveux bouclés.

— Oh ! Je t'en prie Isabella ! Lâcha-t-elle dramatiquement. Je préfère que l'on m'appelle Katherine désormais, ça a quelque chose de plus... Elle fit mine de réfléchir, plaçant une de ses mains sous son menton. Badass...

Je levai les yeux au ciel, agacée par son comportement.

— Très bien, Katerina.

Ce fut à son tour de lever les yeux au ciel. Elle s'adossa contre ma porte d'entrée et souffla.

— De ce que je vois, tes goûts en hommes n'ont pas changés. Constata-t-elle avec une grimace de dégoût. Courir après une même personne pendant un demi-millénaire, pathétique...

Son sourire, ses manières, son désintérêt complet envers toutes les répercussions que ses actes ont eu sur moi, cela m'horripilait, et elle osait me juger.

— Après tout, tu l'as toujours été... Renchérit-elle, examinant sa manucure comme si tout ce qu'elle disait était anodin.

Et la, ce fut la réflexion de trop, mon côté vampire pris le dessus et avant même qu'elle ne puisse s'en rendre compte, mon avant bras droit la bloquait entre moi et ma porte d'entrée.

Si elle savait ne serait-ce qu'un dixième des sacrifices que j'ai fait pour elle, elle se tairai.

Son regard si agaçant et hautain disparut lorsqu'elle aperçut que j'étais plus forte qu'elle et qu'elle ne pouvait pas se défaire de ma poigne.

— Tu devrais faire attention à tes mots, Katerina. Commençai-je, appuyant sur chaque syllabes de son prénom. Tu es peut-être plus âgée que moi, mais j'ai été transformée avant toi, même si ce n'est probablement que de quelques minutes. Et pendant que tu t'amusais à flirter avec les frères Salvatore, je me suis entraînée. Nous sommes peut-être liées par le sang mais cela ne m'empêchera pas de te tuer en m'assurant que cette mort soit douloureuse.

Les veines sous mes yeux et mes crocs disparurent lorsque je la lâcha. Son regard était beaucoup moins confiant, mais mes menaces n'étaient visiblement pas assez terrifiantes pour qu'elle s'enfuisse puisqu'elle resta devant moi, le regard haineux.

𝐈𝐬𝐚𝐛𝐞𝐥𝐥𝐚 𝐏𝐞𝐭𝐫𝐨𝐯𝐚 ➳ 𝐓𝐕𝐃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant