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Le temps défile, inlassablement, trop rapidement pour certain, trop lentement pour d'autre.
Rima est actuellement indécise, avant aujourd'hui elle ne c'était jamais souciait de savoir si le temps passé lentement ou trop vite, il passait et ça s'arrêter là, mais maintenant qu'elle ce le demande elle ne sait pas quoi répondre. Pourquoi ce poser la question alors ? Je sais que vous vous le demandez, la réponse est simple et tient en un mot, ou plutôt un nom : Shiki. La pauvre jeune fille est sans cesse attirée par son "frère", elle le voit constamment, partout, il est son fruit défendu, son rêve le plus secret, son désire le plus inavouable.

Rima Toya est actuellement couchée dans son lit, les yeux rivés sur son plafond, sa peluche lapin entre les bras, le dos de sa main sur son front.

Que faire ?

Cette question la poursuit sans relâche, elle ne veux pas céder à la tentation, s'abandonner à l'amour, pourtant cela devient une véritable obsession.

- Rima ?

Cette voix !

- Tu es prête ? On doit y aller.

Encore une journée dans un infernal paradis.

La jeune fille soupire.

- J'arrive.

Sa porte s'ouvre.

Non, ne fait pas ça, ne t'approche pas de moi, il suffirait d'un rien pour que je laisse tout tomber.

Pourtant il s'approche, le pas lent, calme, à cette simple idée Rima peut sentir son cœur accélérer le rythme. La blonde put sentir son lit s'affesser, il était là, assit juste à côté d'elle.

Tu es présent, comme promis, pourtant cela rend les choses encore plus compliquées.

Rima ferme les yeux, mais cela ne l'empêche pas de savoir exactement ce que fais Shiki, il c'est avancé, il est juste au dessus d'elle, il l'a regarde de ses yeux bleu d'été, ses yeux qui lui font faire de merveilleux rêves la nuit.

- Rima, tout va bien ?

Pour seule réponse elle ouvre ses yeux les plantant dans les siens.

Non, rien ne va, et tu le sais.

Oui, je le sais.

Des avoeux muets.

- Allons-y, sinon nous allons finir en retard.

Une fois encore Rima ne répond pas, ce contentant de ce redresser s'asseyant dans son lit, les yeux de Shiki toujours posés sur elle. Au fond de lui Shiki ne voulait qu'une seule chose, poser sa main sur son visage et poser ses lèvres sur les siennes, explorer sa bouche aussi loin que sa langue lui permettrait, mais il ne devait pas, alors il ce contente de deglutir à cette pensée et de regarder sa demi-sœur ce lever de son lit, lâchant sa peluche pour prendre son sac d'école à la place, sans un regard pour lui.

T'aimer est une douleur infinie,
Ne pas pouvoir m'arrêter est une vrai torture.

Leurs pensées étaient en raisonnances, et ils n'avaient pas besoin de ce le dire pour savoir que ce ressenti est partagé.

***

Mathématique, une heure, histoire géographie une heure, et vient le tour du sport, pour deux heures. Le temps étant claimant l'homme en charge de l'éducation sportive, Giyu Tomioka, un jeune professeur à la longue chevelure noir corbeau et aux yeux bleu océan, peu apprécié de ses élèves à cause de sa froideur et de ses demande exigeante dans sa matière, avait décidé de faire un cour de basket sur le terrain en pleine air.
Les élèves ce séparent allant chacun dans leurs vestiaires, Rima ne laisse aucun regard à Shiki, toujours la tête ailleur, elle ce change en compagnie de Ruka, ne voyant Violet nul part, une fois prête elle sort et ce tient discrètement dans un coin, cherchant à ce dissimuler dans la fouler, un peu gênée par cet uniforme de sport bleu et blanc large qu'elle ne trouve pas à son goût, mais qu'importe, elle fut rassurée en étant rejoint par Violet, un regard, pas un sourire, pourtant le messages est bien passé : "je suis contente que tu sois là.".

Tu n'es pas ma sœur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant