Les frères De Luca 2- Angelo

Chapitre 5

Je crois que ça avait été la pire semaine de toute ma vie sans Angelo. En plus le 25 tombait pile le jeudi donc le 24, le mercredi. C'est comme ça que je me suis retrouvé à avoir Pablo qui avait débarqué dans la pièce pour me prévenir le lundi que le 24 et le 25 on ne travaillait pas. J'ai dû faire une tête magnifique à ce moment précis où l'information est monté jusque dans mon cerveau. Donc avec tout ça le mardi et le vendredi je n'ai fait que peaufiner mes croquis si bien que pour le retour d'Angelo et bah je me retrouve avec cinq croquis encore. Mais au moins j'avais passé une super Noël avec Sacha qui m'avait gâté avec tous les bons plats qu'il m'avait fait en plus des cadeaux.

Le lundi matin j'étais au bureau à 8h30 en espérant arriver avant Angelo et pouvoir ranger un peu la pièce. Sauf que c'était mal connaître le patron qui était déjà arriver. Je savais qu'il me voyait venir grâce au mur qui n'était fait que de vitre. D'ailleurs ce monsieur souriait tout en se levant pour aller vers la porte qu'il m'ouvrir quand je fus à la hauteur de cette dernière.

-Anastasia.

-Angelo.

J'entra dans la pièce et partis m'installer à mon petit bureau qui m'avait l'air bien ranger. Angelo posa ses mains sur le meuble et plongea son regard dans le mien.

-Ou sont-ils ? Demanda-t-il ce qui me fit plus sourire qu'autre chose.

-Cacher.

Je récupéra la pochette avec laquelle j'étais arriver ce matin avant de lui sortir mes plans imaginer.

-Tu n'as quand-même pas travaillé chez toi ?

-Absolument pas, je ne voulais pas que tu les trouves simplement. Dis-je en riant.

Il fronça les sourcils mais ne fit aucun commentaire. Il partit juste chercher son fauteuil qu'il ramena à côté du mien puis se mit à observer mes croquis. Il ne parlait absolument pas ce qui me stressais, il regardait juste les plans.

-Angelo, je t'en prie dit quelque chose. Demandais-je après 10 min de silence.

-Pourquoi ? Demanda-t-il en me regardant surpris par ma demande.

-Je ne supporte plus le silence et encore moins quand tu es là. Cette semaine a été horrible toute seule dans ce grand bureau sans bruit. C'était... Insupportable !

-Toi qui aime tant le silence pourtant ?

-Non je n'aime pas ça mais pas du tout ça me fait penser à la prison maintenant.

Le sourire qui était sur le visage d'Angelo s'effaça.

-Excuse-moi.

Je tapa doucement son épaule avec la mienne avant de lui sourire.

-Tu pouvais pas savoir donc ça ne sert à rien de t'excuser.

-Ça a été dur ? Demanda-t-il ce qui me fit reprendre mon sérieux.

-Je ne mentirais pas. Oui ça a été difficile mais j'ai survécu grâce à certaines personnes.

-Comme ?

-Ivan, mon gardien de cellule, j'étais la seule à en avoir un. Il me faisait la conversation toute la journée et tous les jours. Je crois que je ne l'ai jamais vu en vacance au moins qu'il est un jumeau ce que je ne pense pas.

Il me regarda en faisant une drôle de moue.

-Donc tu es en train de me dire que cet Ivan veille sur toi h24 ?

-Non ! Juste le jour.

-Je suis jaloux quand-même.

-Hein ?!

-Anastasia je te dois la vérité mais tu es juste magnifique si on te la pas déjà dit. Donc oui je suis jaloux que quelqu'un d'autre est pu être aussi proche de toi que je le suis en ce moment même.

-Je ne ressemblais pas à comment je suis aujourd'hui. Là je suis maquiller, coiffer et bien habiller.

-Ania tu es comme ma future belle-sœur, tu mets un trait d'eyeliner, du mascara et du rouge à lèvres et tu es juste parfaite.

-Tu serais sortie avec une mafieuse ? Demandais-je de plus en plus choquer par ces révélations.

-Oui je sortirai bien avec toi. Dit-il en me regardant dans les yeux.

Hum, comment dire, j'avais comme une envie irrésistible de mordre ses lèvres et me demander pas pourquoi car je ne sais pas moi-même ! Sauf qu'on fut coupé par quelqu'un qui toquait à la porte. Je me recula et tourna la tête pour voir Pablo qui attendait mais voyait tout. Je cru voir le regard noir qu'il lança à mon patron. Oh, oh, je crois que les choses ont légèrement déraper.

Angelo se leva et partit ouvrir la porte à son associé. Pablo me sourit avant de fusiller du regard Angelo.

-Toi on va parler boulot mais pas que !

Angelo me fis un pauvre sourire avant de partir en suivant Pablo. D'ailleurs dès qu'ils furent sortie de la pièce mon patron se prit une claque au niveau du bas de la tête, ce qui me fit rire. Au final on avait pas eu le temps de parler de mes croquis.

[...] PDV d'Angelo.

Putain Pablo était vraiment arriver au mauvais moment ou au bon je ne sais pas vraiment. A peine sortie de mon bureau qu'il me tapa encore. Je grogna de mécontentement.

-Ne commence pas je t'ai prévenu avant même que tu ne l'engage, Angelo !

-Pablo... Soupirais-je. Elle est exceptionnelle en tout point mais en même temps si fragile.

-Mais ce n'est pas pour autant que tu dois profiter d'elle. C'est ton employé et tu es le patron donc à moins que tu ne la vires je ne crois pas que tu puisses sortir avec elle.

-Mais si mon frère va bien faire ça.

-Oui mais c'est ton frère ce n'est pas toi.

-Pablo. Grognais-je.

-Je sais que depuis que tu t'es séparé de Rosa tu ne les prend que pour un soir. Mais elle, Anastasia, je refuse que tu lui fasses ça! Cette fille est une perle comme tu l'as dit et elle est rentré en prison à 18 ans ! Qui te dit qu'elle a déjà eu une relation avec un homme ?

J'ouvris la bouche pour la refermer aussi rapidement. Pablo venait de me poser une question à laquelle je n'avais aucune réponse. Et je pense qu'il avait bien fait de me la poser. Puis il continua de me faire la morale pendant au moins un bon quart d'heure avant qu'on ne parle boulot. C'est comme ça que je n'arrivais pas à mon bureau avant 12h30.

Anastasia était toujours là. Elle avait accroché ses croquis et les observait. Je me mis à l'observer. Elle était divinement belle, au-dessus de tout ce que j'avais pu voir. Mais ce que m'avait dit Pablo me restait en tête et plus je la regardais plus je me disais qu'elle avait déjà dû avoir un petit-ami ce n'était pas possible autrement. Je grogna tout seul en entrant dans la pièce ce qui lui fit tourner la tête vers moi. Elle me sourit et je ne pus me retenir de lui rendre. Je m'approche d'elle et me mis à regarder les plans avec elle.