Chapitre 8

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[...] PDV d'Anastasia.

J'étais arriver en salle d'interrogatoire depuis déjà 15 min mais personne n'était encore venu me voir. Ça ne me dérangeais pas plus que ça, au moins il avait eu la gentillesse de me donner un café certes infecte mais au moins chaud. Dom finit par entrer dans la salle avec un autre homme beaucoup plus petit et avec une bedaine. A en jugé par son costume trois pièce qui ne m'avait pas l'air donné et son âge avancé, il devait être dans les hauts grader de la police. Ils s'installèrent tous les deux en face de moi, le vieux croisa ses doigts sous son menton et se mit à me fixer et Dom m'ignora. Moi je devais m'amuser à trouver qui allait jouer le gentil et le méchant flic ce qui me fit sourire toute seule. J'en cercla ma tasse de café entre mes doigts et attendu le top départ de l'interrogatoire.

-Mademoiselle, n'y passons pas quatre chemins et avouez que c'est vous qui avez monté ce coup avec votre ancienne famille. Commença le vieux.

-Mario nous n'en savons rien puisque Varo a pris la tête de la famille. Puis elle est sortie il n'y a pas si longtemps que ça de prison tu penses vraiment qu'elle aurait pu monter un tel coup ?

-Personne n'a entendu parler de ça sortie ce qui est louche. Mais ce qui l'est encore plus c'est que sa famille attaque l'endroit où elle travaille. Je suis sûr qu'elle est dans le coup ! Dit-il en frappant du point sur la table, j'avais soulevé ma tasse juste à temps pour pas qu'il ne renverse du café sur le table ou mes pauvres petits doigts qui grelotaient.

Je les regarda et soupira. Ils étaient bien rodé a force de faire des interrogatoires mais là ils me donnaient juste mal au crâne. Le vieux se leva et commença à marcher dans la pièce. Dom ne me regardait toujours pas. Puis Mario colla son visage un peu trop près du mien mais je ne recula pas pour autant.

-Avouez votre crime mademoiselle.

Je me mis à plisser des yeux avant de lâcher ma tasse et croiser mes mains entre elles. Je pris mon plus joli sourire.

-J'ai le droit dans placer une maintenant que vous avez fini votre petit manège. On sent que vous êtes bien rodé mais ça manque un peu de conviction. Dis-je en secouant ma tête positivement avant de me lever.

Je commença à marcher d'un bout à l'autre de la pièce comme Mario l'avait fait. Je me frottais le menton tout en réfléchissant aux mots que je pourrais utiliser.

-Déjà votre première erreur. Commençais-je en le faisant le chiffre un avec mes doigts. Vous n'avez pas pris en compte le nombre d'interrogatoire que j'ai pu avoir et desquels je suis sortie sans aucun problème. Deuxième erreur, il ne fallait pas prendre Dom car je le connais depuis trop longtemps ce qui fait que je sais quand il ment. D'ailleurs il est incapable de me regarder dans les yeux ce qui veut dire que vous n'avez aucune preuve que je sois dans le coup. Troisième erreur, si ma sortit de prison ne s'est pas ébruiter c'est parce qu'il n'y avait que trois personnes au courant de la date de sortit, le procureur, mon gardien de cellule et mon ancien bras droit qui s'est reconvertie. Donc si je résume bien vous n'avez aucune preuve contre moi donc la seule chose que vous pouvez faire c'est me garder 24h. Sur ce je vais patienter. Finis-je par dire en m'asseyant sur la chaise tout en leur faisant un joli sourire. Merci de votre attention messieurs mais sachez que même en ayant passé 7 ans en prison je n'oublie pas tout.

Je pense que j'avais dû les laisser sur le cul car ils ne demandèrent par leurs restes avant de sortir. Quelques minutes plus tard Dom revenu pour m'emmener dans une des cellules du commissariat. Il eut la gentillesse de me donner plusieurs couvertures pour me réchauffer.

-Je vois que tu n'as pas changer. Dit Dom.

-Pourquoi est-ce que j'aurais changé ?

-La prison c'est à double tranchent.

Les frères De Luca 2- AngeloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant