Chapitre 6.

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Je ne sais plus où me mettre. À vrai dire appart les battements de mon coeur, je n'entendais plus rien. Même pas les hurlements, et les applaudissements du public derrière moi.

De toute manière, je n'en avais strictement rien à faire.

Je souris, gênée. Se retrouver devant les personnes qui vous ont menés ici, vous êtes censé faire quoi ?

Eh bien j'ai choisis la facilité : être naturelle et moi-même.

- Vous, vous avez aimés ? Pardon ! Vous allez bien d'abord ? Je rougis.

Ils rigolent tous alors que je retourne m'asseoir à ma place. Ils sont en face de moi.

- Impressionnés et vachement bien, je pense qu'on est tous les cinq d'accord sur ça. Le sourire constant de Louis m'm'était destiné de l'autre côté de la table.

Je toussote, surprise. Ils sont impressionnés.

- Tu as une voix sublime ! Ce doux grain de voix, je ne l'ai jamais entendu. Et ta voix est contagieuse, enfin je veux dire lorsqu'on t'entend chanter, on a juste envie de fermer les yeux et d'arrêter le temps. Tu vois ce que je veux dire ? Zayn grimace, ne trouvant pas ses mots.

Je lui sourit en lui expliquant que c'est ce que leur voix à chaqu'un me procure. Fermer les yeux, apprécier leur voix, chaque parcelle de leur grain de voix qui font frémir ma peau mate.

- Tu as déjà pris des cours de chants ? Niall me demande.

- Non, jamais. Je chante depuis peu enfaite. Mais je joue de la musique depuis que je suis très jeune. Et j'ai tenté il y a trois ans de voir si ma voix était possible. Enfin, jolie à entendre. Je lui souris en retour.

Ils sont mignons. Plus en vrai que dans les magazines qui sont dans les tabacs où j'achète des paquets de bonbons quelques fois en sortant du lycée. Là, les avoir devant, je peux dire qu'ils sont magnifiques. Tous plus beaux les uns que les autres.

Avec Niall et ses yeux éclatants qui illuminent la pièce. 

Je n'arrive toujours pas à croire, que ceux qui m'ont justement donné cette envie de me battre pour ma passion, sont là en train de me complimenté. 

- Alors, Lilly, cette surprise ? Un sourire horné son visage.

-Wow. Je ne répondis rien d'autre. Ça suffisait je pense.

Cauet me sourit à nouveau. Puis il continua de faire passer des personnes qui avaient des questions à me poser. C'était toujours bizarre, mais pas désagréable tout compte fait. Je me sentais appréciée.

- Tiphaine ? Appelle Cauet, alors qu'une jeune fille répond de l'autre côté de l'appareil.

Après ses salutations, Cauet la pressa de poser sa question.

- Alors, une amie à l'école m'a dit que tu étais une fille adoptée.. et je voulais vérifiée.

Oh non. Je ferme les yeux un bref instant, voulant en terminer au plus vite.

- Oui, c'est vrai.

Me silence régnait dans la grande pièce où à présent j'eu le courage de poser mes yeux un peu partout. Le public était plein. L'équipe de Cauet était elle, plutôt grande. Il devait être entre huit et neuf je dirais. Ils avaient un regard triste, plein de pitié.

Je déteste leur pitié.

Je déteste les regards que les gens me lancent après qu'ils savent que je ne connais pas mes vrais parents. Je déteste leur attitude qu'ils ont avec moi après. Je déteste les regards qu'ont me lancent dans les couloirs lorsque je passe. Je suis obligée de baisser mes yeux au sol, tellement j'ai honte.

Alors que, bon sang, c'est eux qui devraient avoir honte !

C'est eux qui me font sortir différente. C'est leur faute si je suis aussi trouillarde. C'est leur faute, et c'est pour ça que je déteste les lycéens.

Je les hais, je les hais, je les hais.

- Oui, je n'ai pas connu mes géniteurs. Et je n'ai jamais cherché à les contacter, ils n'ont pas voulu de moi et je respecte leur choix après tout.
Mais je suis peut-être une de ces orphelines qu'ont peut penser malheureuse. Et c'est vrai j'ai gardé des séquelles de cette partie de ma vie. Mais je peux être heureuse moi aussi, non ? Je repris mon souffle, difficilement. J'avais une boule dans la gorge affreusement douloureuse. Mais voilà, à travers cette vidéo je voulais juste remercier à ma manière les One Direction. Vous m'avez aidé les gars, vous m'avez donné de l'espoir à travers vos mots dans vos chansons. Et c'est ce que j'aimerai aussi. 

Mon souffle se fit court. J'en pouvais plus. Je voulais pas craqué, alors je souris faiblement. Personne n'osait pleuré, et ça me rendait folle. Je suis normale.

Hope. || N.H.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant