Chapitre 11.

1.8K 114 34
                                    


Six mois. Cela fait six longs mois.
Il est actuellement dix huit heure trentes. Je devrais être entrain de travailler, de servir des clients et de devoir faire la discussion avec mon patron qui m'aurait dragué, comme chaques fois. Mais non.

Je suis devant un grand miroir. Et je srupte mon visage minutieusement. On vient de me maquiller, et je hais ça. Mes cheveux bruns sont attachés au dessus de ma tête en un beau chignon sophistiqué. Ça doit être la seule chose que j'aime qu'on m'a fait. Le reste je déteste tout. En passant par la crème marron qu'on m'a appliquait sur le visage pour finir à la tenue ridicule qu'on m'a obligé à porter.

Ces derniers mois, pas mal de choses se sont passés dans ma vie. Pour commencer, on m'a proposé quelques contrats et j'ai signé avec un grand producteur assez connu dans le milieu de la musique à Paris. Mr Dubont. C'est un viel homme mais il inspire confiance. C'est la raison pour laquelle je l'ai choisit je l'ai choisit parmis les quelques autres.

Et il a fait de moi une célébrité.

Entre nous, je déteste ce mot. Je trouve ça complètement orgueilleux. Surtout qu'à la base je voulais juste redonner le sourire à quelques personnes par-ci par-là.

Puis comme me l'avait promis les garçons : ils ne m'ont pas oubliés et encore moins abandonnés. On s'appelle très souvent que ce soit par téléphone ou par skype. Ils tiennent leurs promesses, et ça me fais les aimés encore plus.
Je les revoit dans peu de temps, d'ailleurs.

Je souffle en replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille. Je porte une longue robe blanche qui scintille quand on l'expose à la lumière. Je me lève et je manque de tomber. Je hais les talons. Je sais marcher parfaitement avec, mais seulement quand j'y mets du mien. Et ce soir, j'en ai franchement pas envie.

Je traverse la pièce qui me sert de loge faisant claquer les talons au sol qui résonne dans la petite pièce. Ça m'insupporte le bruit. J'attrape un mouchoir dans mon sac, qui est la seule chose qu'ils n'ont pas touché ici. Je retourne devant le miroir où je prends soin de m'enlever le fond de teint dont qu'ils m'ont appliqués il y a quelques minutes.
Mon management va m'engueuler, mais je m'en fou.

Je n'ai pas demandé une nouvelle tête avec trois tonnes de maquillages.

Je balance le mouchoir dans un corbeille pas très loin. Puis je me rapproche du fauteuil sur lequel j'étais il y a quelques instants.

Ce soir, je n'ai envie de rien.

Appart une chose. J'ai une terrible envie de serrer dans mes bras Liam. J'ai une grande envie de voir les beaux cils de Zayn et la douceur de son regard. J'ai une folle envie de rire aux blagues pourris de Louis. J'ai horriblement envie de voir les fossettes d'Harry. J'ai douloureusement besoin de voir Niall..

C'est fou le fait d'avoir besoin de quelqu'un comme ça. Au point que ça en soit douloureux, et maladif. C'est limite vitale et ça me fait peur. Toutes les années où j'ai été en cours, les conversations des jeunes tournaient autour des sentiments. Et pas mal parler d'être accro à une personne. Alors j'en avais déduit que je ne serais jamais dépendant de n'importe qui.

Mais peut-être que je me suis trompé.

La dépendance c'est mauvais, je le sais. Mais en ce moment, les risques c'est pas ce qui manque dans ma misérable vie devenue intéressante par les médias.
Ils s'en font un malin plaisir, eux à se mêler de la vie de tout le monde. Je les déteste.

- C'est à toi dans cinq minutes !

La porte se referme sur une jeune rousse. Elle est super sympas, mais en quelques mots elle m'a fait la détester.

Je n'ai pas envie de chanter ce soir. Je n'ai pas envie de pleurer en chantant une chanson des One Direction alors que c'est de eux dont j'ai horriblement besoin. Je sens que je vais pleurer, surtout. Je souffle.

Je me relève et remet correctement le bas de ma robe. Mes talons claquent à nouveau sur le sol me donnant un certain mal de tête. Je quitte la pièce où j'aurai préféré passer la soirée. Mon coeur se serre. Je traverse bruyamment le long couloir, faisant retourner certaines personnes qui sont entrain de bosser. Je tremble. J'arrive devant le grand rideau qui me cache de ces centaines de personnes qui m'attendent.

Je ne me fais toujours pas à l'idée qu'on puisse m'attendre, moi. Pas quelqu'un d'autre, juste moi. 

J'inspire profondément, remplissant mes poumons pleinement. Dans quelques secondes je chanterai et mes émotions éclateront dans un micro. Je sens le sang coulait fortement dans mes veines. Ça, c'est l'excitation.

La musique débute et on me donne un micro. Il est bleu au bout. Je souris. Ils ont pensé au fait que le bleu puisse être ma couleur préféré et je trouve ça adorable. Je l'apporte doucement à ma bouche et alors que le rideau s'ouvre, les premières paroles sortent avec un certain sanglot.
Je sanglote toujours en écoutant cette chanson. J'enchaînais les paroles, et les larmes perlaient sur mes joues. Mes yeux étaient fermés avec une force dont je ne savais même pas que j'avais. C'en était douloureux. Je repensais à la première fois où j'avais chanté cette chanson en public.

À croire que la chanson était vraiment magique. La musique se termine et mes derniers mots sortent. Je reste bloquée.

Comme la première fois. Et comme la dernière fois, ils étaient là devant moi. Ils avaient refait notre première rencontre.

Ils étaient entrain de monter les escaliers de la scène. J'en croyais pas mes yeux. Mon coeur bat tellement fort, que j'en ai peur d'en crever, la maintenant. Mes yeux se posent dans les beaux yeux bleus clairs de Niall, le premier.

Avec un empressement et un besoin urgent, je cours dans ses bras. Mes jambes s'entourent autour de ses hanches quand il m'attrape en vol. J'enfouis ma tête dans son cou. Son odeur masculine m'avait manqué. Ses bras me serraient fort, et si j'aurai pû je l'aurai plus jamais lâché.

Et c'est la, que tout s'est confirmé.

Je le lâche avec une certaine tristesse mais les bras d'Harry me replonge dans les battements que mon coeur fait. Il n'a jamais battu aussi fort, il me semble.
Je passais de garçon en garçon en finissant par les bras chauds et protecteurs de Louis.

Mon monde a été refait avec cinq garçons.

Hope. || N.H.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant