Hope. || N.H.

Chapitre 14.

Stockholm Syndrome résonna dans mes oreilles, me tirant des bras de Morphée doucement. Les garçons devaient sûrement répétés.
Je me leva, et alla vers la magnifique vue qu'il s'étendait devant moi. Le soleil, et les quelques nuages présents dans le ciel, refléter le Printemps, alors que nous étions en Janvier. J'ouvris la bée vitré, pour me diriger sur le balcon de la chambre d'amis des garçons. Une douce brise vint se glisser dans mes cheveux en désordres. Le soleil tapa sur mon bras nu, et je ferma les yeux histoire de profiter de ce petit moment agréable. J'étais définitivement amoureuse de cette ville.

Rentrée à l'intérieur de la grande chambre, je m'habilla d'un simple jogging, t-Shirt noir. Puis releva mes cheveux en une queue de cheval, avant de sortir de la chambre.Je me dirigea vers leur salle d'enrengistrement. Je m'adossa à la porte et souris. Les garçons répétaient leurs chansons, mais surtout, ils étaient tous entrain de rigoler ensembles, de discuter. Je sais pas pourquoi, mais j'aimais cette idée. Ce sont des meilleurs amis, tellement proches, complices. Je les admires.

Je les laissa tranquille, et dessendis prendre un jus de fruit, une pomme et sortir de la grande villa, qui appartenait à ces 5 adolescents innocents. Comme chaque matin, j'augmenta le volume de mon baladeur pour me laisser envahir par la musique. Puis je commença à courir.

Je faisais cela tout les matins, et cela me faisait un bien fou. Ça m'aidait à réfléchir à tous mes problèmes, mes questions, et les réponses que l'on avait pû me donner. Et aujourd'hui, j'en avais spécialement besoin. Besoin de me vider la tête, afin d'ensuite réfléchir. Réfléchir à mes sentiments.
Je tourna au coin de la rue, et me dirigea vers un petit sentier terreux. Je fis un spreet, avant de ralentir et de reprendre un rythme plus calme.

Les sentiments que je ressens pour Niall, je ne peux plus les nier. Ils sont bels et bien présents en moi, que je le veuille ou non. Je dois vivre avec. Ce qui signifie aussi vivre avec la peur, la jalousie, la tristesse et la souffrance. Ou bien la joie, la jalousie et le sourire. Mais cela c'est seulement si c'est réciproque. Or je ne compte pas lui en parler. Donc, je me situerai plus dans les premiers sentiments. Oui, mais si c'était réciproque ? Non. C'est impossible, je suis bien trop basique, et loin d'être une Princesse. Je ne le mérite tout simplement pas. Et puis, j'ai l'air plus d'être une soeur, une amie que plus pour lui. Donc, c'est reglé ! Je souffrirai en silence comme je sais si bien le faire et puis c'est tout. Ne penses tu pas que tu l'a déjà fait beaucoup trop ? Le ferai je ? Peut être, mais au point où j'en suis je m'en fou complètement ! Et puis, c'est rien ça. Si tu savais..

Je m'arrêta en entendant des reniflements. Une boule me vint au ventre. Je déteste quand les gens pleure ! Me dis je à moi-même. Je me dirigea donc dans la direction où venait ces reniflements. Derrière quelques buissons, une vue de Londres à couper le souffle ! Puis, une jeune femme assis sur un rocher, repliait sur elle-même, souffrante. Par peur de l'effrayer, je marcha doucement, et m'assis à côté d'elle sur ce rocher. Elle leva brusquement sa tête vers moi, troublée. Dans ces doux yeux bleus floutés cause aux larmes, je pû voir la peur et la douleur, mais surtout la peur. Je me demande bien de quoi peut elle avoir peur ? Elle paraissait jeune, mais elle était tout de même plus âgée que moi, cela se voyait dans les plis de son visage. Ses joues étaient creusées finement. Ces longs cheveux bruns refléter au Soleil. Elle était vraiment magnifique. N'osant pas parler, je contempla le paysage que Londres m'offrait.

《Veux-tu en parler ? 》 Elle me regarda étonnée, et secoua la tête avant de faire tomber son regard sur le sol. Ça ne va pas être facile ! Pensai-je, mais j'étais déterminée à rester là tant qu'elle n'irai pas mieux. 《Je m'appelle Lilly.》 Lui dis-je lui tendant ma main. Encore une fois, elle parut surpris, mais prit ma main avant de prononcer son prénom 《Cloé》 Je lui souris, et j'optenu un petit sourire en retour. 《C'est vraiment magnifique ici, tu ne trouves pas ? 》 Elle acquiesça de la tête, avant de prendre enfin la parole. 《Londres est magique de tout manière. Peu importe d'où tu l'as regarde : de haut, ou bien en étant devant un de ces monuments. J'hocha la tête, confirmant ses paroles. Tu n'est pas d'ici je me trompe ? Ni Anglaise ? 》 Me demanda-t-elle en se retournant vers moi.

《Non, effectivement, ça se voit tant que ça ? Ou bien c'est mon accent pourri qui m'a tromper ? 》 Elle rigola doucement. 《Oh non ! Tu as un accent parfait ! C'est que ici, les gens sont poli mais pas au point de s'arrêter quand ils aperçoivent quelqu'un pleurer. Je grimaça gênée et elle se remit à rire. Oh ne t'inquiète pas, je t'avoue que enfait cela fait du bien de se sentir moins seule. 》 Je lui souris. Pour une fois, je peux aider quelqu'un, et que c'est pas le contraire. 《Tu sais, souvent on préfère parler à des inconnu de nos problèmes. Parce qu'on sait qu'ils ne nous jugerons pas. Ils ne savent rien de nous, et souvent sa reste le cas. Je suis bien placé pout le savoir. Et puis.. je ne supportes pas voir des gens qui pleurent ! Ça me fait mal au coeur.. 》Elle me sourit, et je lui proposa un câlin, ce qu'elle accepta. Les câlins sont les meilleurs remèdes. J'aurai peut être dû commencer par ça quand je l'ai vue. Elle se retira de mes bras, et posa son regard sur la ville.

《Lilly ? Je me retourna vers elle, tu crois qu'on pourrai devenir plus que des inconnue ? Je l'a regarda surprise. Sa question était flatteuse et adorable. Je lui souris avant de l'a reprendre dans mes bras et de lui dire un grand 《Pourquoi pas ? 》 À laquelle elle esquissa un rire.

Cette fille, était tellement gentille, blagueuse.. Je ne comprenait pas comment celle-ci, pouvait pleurer, et encore moins comment quelqu'un pourrait faire souffrir une aussi gentille fille. Les apparences sont trompeuses. Me rappela mon subconscient, mais je savais que ce n'étais pas le cas pour elle. Je veux dire, rien que dans son regard, tu comprends ce qu'elle ressent. On peut lire en elle comme dans un livre ouvert. Ça oui je suis d'accord.

Je lui pris la main afin de l'aider à se relever, et l'a mena sur le chemin terreux. 《Tu es sportif j'espère ?》Elle acquiesça avec un petit rire derrière ses paroles.
Et on commença à courir. Et maintenant ? Je l'a ramène à la maison des garçons ? Mauvaise idée. Mais je secoua ma tête, et lui montra le chemin en passant devant elle. Les garçons comprendront. Ils auraient fais pareil que moi, et je le sais. Je l'ai bien compris en 7 mois, tous les 5 sont prêt à tout pour porter de l'aide à ceux qu'il aimes, comme à des inconnus.

《Ouah ! Euh.. C'est ta maison ? 》 La voix douce mais pleine de stupéfaction, me sortit de mes pensées. 《Oh non ! Elle appartient à des amis.》 Lui dis-je en faisant un clin d'oeil dans sa direction avant d'ouvrir la grande porte blindée. 《GUY ? 》 gueulai-je de l'entrée retirant mes chaussures. Deux têtes de gamins descendirent de l'étage en geulant mon prénom, et trois autres m'informèrent où ils se trouvaient du salon.

Je me tourna vers Cloé, mais celle-ci menacer de tomber.. 《J'aurai dû m'en douter mince ! 》