J'ouvris les yeux, réveillé par une odeur de café. Le jour commençait à poindre au-dehors et à envahir le salon d'Elena. Je m'étais endormi sur son canapé.
Je me redressai sur les coudes, remarquant au passage que j'avais été recouvert d'une couverture verte pendant mon sommeil. Elena me regardait, attablée dans sa cuisine avec un mug fumant entre les mains. Elle portait une nuisette de soie rose à fine bretelle ornée d'un décolleté de dentelle. Ses cheveux tombaient sur ses épaules et entouraient son visage aux traits tirés.
— Salut, dis-je.
— Salut.
Sa voix suave fit battre mon cœur un peu plus vite alors que mes yeux s'égaraient sur ses jambes nues.
— Je suis désolé, je me suis endormi sans m'en rendre compte, déclarai-je.
— Ne dis pas de bêtises. Si quelqu'un doit être désolé, c'est moi, répliqua-t-elle.
— Tu n'as pas besoin de t'excuser de quoi que ce soit, assurai-je.
Je rejetai la couverture de côté pour m'asseoir dans le canapé. Elena se leva pour prendre place sur la table basse devant moi.
— Josh, il faut qu'on parle.
— Pourquoi j'ai l'impression que je vais avoir des ennuis ? demandai-je avec un sourire.
Je passai ma main dans mes cheveux pour me donner contenance alors que son regard devenait difficile à soutenir.
— Je ne suis plus soûle, déclara-t-elle.
— Je l'espère, sinon ce serait grave, plaisantai-je.
Mon malaise résonna dans mon rire bref. J'avais l'étrange sensation que la situation m'échappait complètement tandis qu'Elena semblait tout à fait sûre d'elle.
— Je n'arrête pas de penser à toi Josh, lâcha-t-elle dans un souffle.
Je cillai.
Quoi ?
— Depuis ce baiser au Triple, je ne fais que ça, reprit-elle. Je veux que tu m'embrasses encore, que tu m'embrasses plus fort et partout. Je sais qu'on s'est dit qu'on allait faire comme si rien ne s'était passé, et j'y croyais vraiment... Mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression que tu n'y parviens pas non plus, je me trompe ?
J'acquiesçai lentement, incapable de parler, les yeux rivés aux siens. Elle glissa de la table basse à mes genoux pour se retrouver à califourchon sur moi. Elena enveloppa mon visage de ses mains et murmura :
— Je n'en peux plus, Josh. Je pense qu'on devrait céder à ce désir juste une fois. Pour se le sortir de la tête, tu vois ?
Non, je voyais pas. Ou peut-être que si. Je ne savais plus.
— Juste une fois, Josh. D'accord ?
Ses lèvres rencontrèrent les miennes dans une caresse tendre. Je n'arrivais plus à réfléchir.
Ma main se posa sur sa nuque et ma bouche prit la sienne dans un long baiser langoureux. Mon cœur gonflait dans ma poitrine.
— Je prends ça pour un oui, murmura-t-elle.
Elle se pressa contre moi. Ma langue partit explorer la sienne presque malgré moi. Je perdais totalement le contrôle de la situation. Et c'était bon.
Sa respiration s'alourdit alors que mes doigts glissèrent jusqu'à son sein. Je frôlais du pouce son téton à travers le tissu de sa nuisette quand elle mordit ma lèvre inférieure, accentuant encore mon désir.
— J'ai plus de préservatifs, s'exclama-t-elle soudain.
J'ignorai le « plus » qui signifiait qu'elle les avait TOUS utilisés.
— Tu fais des tests réguliers ? Tout va bien ? demandai-je d'une voix rauque.
Elle acquiesça d'un bref mouvement de tête.
— Moi aussi.
Je repris sa bouche plus violemment après cette interruption. Elle entreprit de déboutonner ma chemise. Mes lèvres embrassèrent son cou, sa gorge. Je fis doucement descendre ses bretelles le long de ses bras pour révéler sa poitrine.
Elle soupira de plaisir tandis que je léchai son téton. Elena me retira ma chemise d'un geste sec, puis passa ses mains sur mon torse nu. Elle y déposa des baisers qui me rendirent fou.
Je l'allongeai alors sur le canapé pour venir me coller contre elle, ma bouche occupée à l'embrasser furieusement.
J'y avais pensé tellement de fois, j'avais imaginé son corps danser avec le mien si souvent ces derniers jours, qu'à présent je me sentais presque euphorique. Je me penchais pour lécher de la pointe de ma langue l'espace entre ses seins, puis son téton alors que ma main remontait le long de sa cuisse. Elle frémit lorsque mes doigts atteignirent son sous-vêtement et la caressèrent doucement par-dessus le tissu humide.
Je me redressai pour retirer mon pantalon. Elena s'assit face à moi et fit glisser ses mains sur mon torse jusqu'à l'élastique de mon caleçon. Ses doigts se refermèrent alors sur mon sexe et je serrai les dents.
Bientôt, je lui enlevai sa culotte délicatement afin qu'elle soit complètement nue devant moi.
Elle était tellement belle. Mon cœur cognait à mes tempes. Je reprenais ses lèvres, dardant ma langue dans sa bouche pendant que j'allais trouver son clitoris. Je souris de la voir se cambrer au rythme de mes caresses.
Mon sexe s'attarda ensuite à l'entrée de son vagin avant de la pénétrer profondément, lui arrachant un cri. J'amorçai alors de lents va-et-vient langoureux.
Les sensations que son corps me donnait étaient indescriptibles. J'accélérai, me délectant de ses gémissements étouffés contre mon oreille. J'embrassais ses lèvres, son cou, ses seins. Je me redressai légèrement pour passer sa jambe par-dessus mon épaule avant de la prendre avec plus de vigueur. Elle jouit sous moi, et ce spectacle était si érotique qu'il me porta également à l'orgasme.
Je m'écroulai sur elle, essoufflé et claquai un rapide baiser sur sa joue avant de me relever. Alors que j'enfilais mon caleçon, elle dit :
— Je vais à la douche, je reviens.
Je n'hésitai pas longtemps à la rejoindre dans la salle de bain.
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A la porte de ton cœur - Chroniques de nos Cœurs Tome 1
RomanceElena avait une vie bien remplie. Elle partageait son temps entre un travail prenant, une bande d'amis proches et un père exigeant. Tout cela ne laissait pas beaucoup de place à l'amour. Elle se contentait donc de quelques rencontres qui lui apporta...