A la porte de ton cœur - Chroniques de nos Cœurs Tome 1

Chapitre 44 - ELENA

Je frappais à la porte de l'appartement de Josh sans savoir ce que j'allais lui dire. Je désirais simplement m'assurer qu'il n'y avait pas de problèmes entre nous.

Il ouvrit la porte et me regarda intensément des pieds à la tête, figé sur le seuil. Je forçai le passage pour entrer, et commençai à déblatérer :

— Je veux juste m'excuser pour cette histoire d'Anglais que mon père m'a présenté. Je ne sais même pas pourquoi Rory en a parlé, je t'assure qu'il ne m'intéresse pas du tout.

Josh referma la porte, les yeux fixés sur moi, sans un mot. Je me tenais debout au milieu de son salon. Mon regard s'égara brièvement sur les croquis qui jonchaient son bureau. Josh aimait dessiner depuis toujours, ça le détendait. C'était sa mère qui lui avait appris.

Désespérée de son silence, je me détournai pour m'approcher de lui et poursuivre mes explications bancales :

— Et pour Alex, je suis tombée sur lui pas hasard, je...

— Elena, tu devrais t'en aller, m'interrompit-il.

Une boule se forma dans ma gorge. Je m'avançai pour agripper son pull et dis :

— Tu n'as pas le droit de m'en vouloir.

Ma voix n'était plus qu'un souffle chevrotant. Il prit mon visage dans sa main droite. Mes joues s'enflammèrent à son contact.

— Je ne t'en veux pas, répliqua-t-il.

Mon cœur battait à cent à l'heure. Mes yeux se perdaient dans les siens. Il passa son bras gauche autour de ma taille, me serrant contre lui.

— Tu devrais t'en aller, répéta-t-il.

Sa bouche disait une chose, mais son corps hurlait l'inverse. Il colla son front contre le mien en soupirant, les paupières closes. Mes doigts glissèrent le long de son torse pour se rejoindre sur sa nuque. Ses lèvres caressèrent ma joue, puis sur ma mâchoire. Mon souffle se bloqua dans ma gorge. Il descendit dans mon cou, pressant tendrement sa bouche sur ma peau. J'étais en feu. Josh sortit sa langue et je me cambrai légèrement contre lui, sentant son érection contre ma hanche.

— Tu veux vraiment que je m'en aille ? chuchotai-je.

— Tu as dit « juste une fois », susurra-t-il. Si tu restes, je vais avoir du mal à respecter ça.

Oh.

Sa main glissa sous mon pull pour caresser mon dos.

— Josh, je crois que... haletai-je.

Je n'arrivais pas à parler. Mes idées étaient confuses, mon esprit embrumé.

— Oui ?

Il m'encourageait à poursuivre pendant que ses doigts tiraient sur le col de mon pull pour dévoiler mon épaule qu'il couvrit de baisers.

— Je crois que ce truc de « juste une fois », c'était complètement stupide, murmurai-je.

Josh redressa vivement la tête pour plonger son regard dans le mien.

— On est d'accord.

Il pivota pour me plaquer contre la porte et s'empara de ma bouche tout en faisant courir ses mains sur mon corps en feu. Ma langue accueillit la sienne avec passion alors que mes doigts s'emmêlaient dans ses cheveux. Je suçais sa lèvre inférieure, sentant sa main palper mon sein. Il grogna contre ma bouche et me souleva. Mes jambes s'enroulèrent autour de ses hanches tandis qu'il appuyait son sexe contre moi. Le sentir si dur me fit gémir doucement. J'avais déjà hâte qu'il entre en moi. Je resserrai mes cuisses autour de lui tout en allant presser ma paume sur son sexe. Il agrippa alors furieusement mon pull et le déchira d'un mouvement sec, m'arrachant un « Oh » de surprise. Il passa ses doigts entre mes seins retenus dans un soutien à gorge de dentelle noire, admirant ma poitrine. Son pouce vint frôler mon téton. Je me cambrais de plaisir, voulant toujours plus de lui tandis que ma main caressait son entre jambes.

Il s'écarta de la porte pour nous diriger dans sa chambre. Mes lèvres se pressaient contre les siennes, insatiables.

Quelques instants plus tard, je criai son nom alors que l'orgasme nous submergeait. Il se laissa retomber sur le lit, son souffle chaud caressant mon cou. Je pris son visage dans mes mains pour l'embrasser encore et encore. Je ne voulais pas que cette étreinte s'arrête. Jamais.

— Je peux dormir ici ? demandai-je.

Il ouvrit un œil fatigué et tendit le bras pour me plaquer contre lui.

— T'as plutôt intérêt, grogna-t-il.

Souriantde plaisir, je me blottis contre son torse et me laissais emporter par lesommeil.