[17] Jenny (1)

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Sa langue joue avec la mienne pendant que ses mains agrippent mes hanches. J'ose aventurer mes doigts dans ses cheveux tandis qu'il nous avance petit à petit vers le canapé. Il s'assied avec moi sur ses genoux et continue d'embrasser mes lèvres avec ferveur. Ses baisers dérivent de mes lèvres à mon cou et il commence à en mordiller la peau pour m'y laisser des marques. Malgré moi, j'émets de petits gémissements que je ne peux contrôler.

Je pose mes mains sur ses épaule et le force à retirer son visage de mon cou. Il s'exécute, à contre-cœur.

- Arrête. Je dis d'un ton autoritaire en me levant de ses genoux.

Mais il m'attire à nouveau vers lui en m'attrapant par les hanche.

- Et pourquoi? Demande-t-il d'un ton sarcastique.

- Je ne veux pas arriver en retard à la maison. Maxence doit être en train de m'attendre.

Il ricane avant de se lever. Il glisse ses mes mains le long de mes hanches jusqu'à mes cuisses qu'il agrippent et il me hisse jusqu'à sa taille en enroulant mes jambes autour de ses hanches.

- Tu veux vraiment penser au gamin maintenant? Chuchote-t-il en me regardant droit dans les yeux.

- S'il te plaît Tyler, dis-je en fait essayant de le repousser.

Il passe ses mains sous ma robe et je les sens caresser mes fesses en douceur. Il m'embrasse à nouveau et l'envie de lutter est de moins en moins présente. Avec précaution, Tyler fait glisser l'ouverture de la robe et la fait passer par dessus ma tête. J'ai à nouveau un mouvement de recul, mais il me rassure en caressant doucement le creux de mon dos.

- Tout va bien se passer, princesse. Me chuchote-t-il.

- Ne me déçois pas. Je réponds en le regardant droit dans les yeux.

Il rit à nouveau, avec son même sourire en coin. Il m'allonge sur le canapé et se met à califourchon sur moi. Ses doigts jouent un moment avec la bordure de ma culotte avant lentement glisser à l'intérieur et toucher mon intimité qui commence déjà à s'humidifier. Un de ses doigts glisse le long de ma fente et me laisse échapper une petite expiration. Ce même doigt fait de petits va et viens en moi avant d'être rejoint par un autre qui exécute les mêmes mouvements. Je fais de mon mieux pour étouffer mes gémissements, mais la tâche s'avère compliquée. Ça fait très, alors là très longtemps que je n'avais pas été touché de cette manière et il faut se le dire: Tyler sait s'y prendre.

Je sens alors une chose humide caresser mon intimité de bas en haut. Ses doigts ont été remplacé par sa langue et il prenait un malin plaisir à me voir me cambrer sur l'effet de la surprise.

–Tyler, je gémis en posant ma main sur ses cheveux ondulés, arrête ça tout de suite.

Il relève la tête un instant pour me regarder:

–Pourquoi tu me demandes d'arrêter alors que tu as l'air d'apprécier ? Tu peux être indécise des fois !

Cependant il s'arrête et se relève pour aller vers la cuisine reprendre sa tasse abandonnée sur le plan de travail. J'observe chacun de ses mouvements, désemparés:

–Pourquoi tu t'es arrêté ?

Je suis moi-même surprise du ton déçu de ma voix.

–Tu m'as dit d'arrêter, c'est ce que j'ai fait.

–Mais... Ce n'est pas ce que je voulais dire !

–Trop tard, il fallait être plus précise.

Je me lève d'un bond du canapé sur lequel j'étais allongée et m'avance vers lui d'un pas précipité:

–Pourquoi tu agis comme un enfant ?Je demande en pointant du doigt sévèrement.

Il me regarde en haussant un sourcil. Visiblement il ne voit pas ce que je veux dire.

–Moi j'agis comme un enfant ? Est-ce qu'un enfant pourrait faire ça ?

Il dit cela en me prenant par mes hanches et en me posant sur le plan de travail de la cuisine. D'une main il me force à m'allonger et il se positionne au dessus de moi. D'un coup il retire son jogging qu'il porter depuis le début, et sans attendre une seconde de plus il me pénètre d'un coup de rein violent. Un cri m'échappe, tant la douleur est grande.

–Ça c'est pour m'avoir traité d'enfant. Dit-il en la sortant.

Un deuxième coup de rein encore plus violent que le premier traverse mes entrailles. Un nouveau cri fuse alors de ma gorge.

–Ça c'est pour avoir traîné avec cet enfoiré.

Il réitère la même opération plusieurs fois de suite et je suis obligée de plaquer la main sur mes lèvres pour m'empêcher de hurler. Il finit par s'épuiser et tout vider en moi. Il se penche, haletant et avec des gouttes de sueur qui perlent sur son front:

- C'est ce que tu voulais, j'imagine.

Je respire calmement, en essayant de reprendre mon souffle. Mon entre-jambe est en feu et mon bas ventre me fait mal. Dire que ça ne m'a pas plus serait mentir, mais il est hors de question que je le laisse penser qu'il a réussi son coup. Alors doucement, malgré la douleur retentissante, je me relève à moitié et descend du plan de travail.

- Tu as encore des choses à améliorer, Ty. Dis-je en dirigeant vers le canapé pour reprendre mes affaires.

- Des choses à améliorer? Demande-t-il à son tour en remontant son jogging. Parce que tu es devenue une experte dans le domaine peut-être?

J'hausse les épaules, en gardant un petit sourire vague sur les lèvres. Alors que je renfile ma robe et mes sous-vêtements, Tyler s'avance vers moi et pose sa main sur ma joue.

- On pourra toujours réessayer si tu insiste tant. Me susurre-t-il en me regardant droit dans les yeux.

Je retire sa main d'un geste et remets de l'ordre dans mes cheveux qui sont tout emmêlés.

- Aujourd'hui était la seule fois où tu as eu le droit de me baiser. Tu n'auras plus jamais cette chance.

Tyler me fixe encore un moment avant d'éclater de rire.

- Je ne sais pas si c'est la weed qui t'a grillé le cerveau princesse, mais sache que c'est pas la dernière fois que je te briserai les reins, je te le promets.

- On verra bien. Je lui lance en prenant la porte sans un regard de plus.

CloserOù les histoires vivent. Découvrez maintenant