Closer

[11] Tyler(1)

Je ne me sens pas spécialement affecté par apport à l'image que Jenny a de moi. Honnêtement, j'ai aimé voir la culpabilité de peindre sur son visage. Elle se sentira sûrement redevable et je compte bien en profiter.

En entrant dans l'établissement, c'est la même vielle dame qui se trouve au secrétariat. On se lance un regard mettant en évidence notre haine mutuelle. Jenny le remarque et s'interpose entre moi et la vielle peau pour calmer la tension:

- Cette fois c'est bon Miss London, dit-elle gentiment, il est avec moi aujourd'hui.

- Pourquoi avez-vous emmenez cette individu avec vous, mademoiselle Blackman? Demande la vielle dame avec son même ton aigrie.

- C'est juste...

- La raison de ma visite ne vous regarde pas la vielle. Je la coupe.

Jenny me lance un regard meurtrier tandis que la dénommée London me regard avec le même regard outré qu'on toutes les vielles personnes. Elle ouvre la bouche pour riposter, mais en un regard j'arrive à la dissuader. Elle grommelle quelques mots en allant chercher Maxence dans sa classe.

- Tu pourrais au moins essayer d'être plus courtois. Me gronde Jenny.

Je l'ignore complètement et détourne mon attention sur mon téléphone qui vient de vibrer. C'est un message de Noah:

De Noah:
Les Skulls Breakers sont de retour. Réunion à la villa du président à minuit.

Je serre les dents. C'est bien la dernière chose dont j'avais besoin aujourd'hui. Avec le taff que j'ai fait ce matin, j'espérais avoir au moins la journée de libre. Je range rageusement mon téléphone dans la poche arrière de mon jean quand un poids s'accroche à ma jambe avec force. Je baisse les yeux et tombe sur le petit Maxence qui s'est agrippé à ma jambe gauche avec un grand sourire aux lèvres.

- T'es là! S'exclame-t-il le visage rayonnant de joie.

- Parce que tu m'attendais? Je lui demande en remuant j'en peu la jambe pour qu'il la lâche, mais le gamin reste agrippé comme une sangsue.

Il resserre son étreinte sur ma jambe comme pour faire un câlin.

- Je pensais que je te reverrai plus jamais. Chuchote-t-il.

- T'inquiètes pas. On se reverra un peu plus souvent maintenant. Je lui réponds en jetant un coup d'œil à sa maman qui préfère l'éviter.

- Lâche le Max, on doit y aller.

Avec une moue boudeuse, le garçon lâche enfin ma jambe et attrape ma main à la place. Je soupire, il ne me lâchera pas aujourd'hui. Je me rappelle de la boîte de muffins de que j'ai toujours sur moi et la lui tends.

- Tiens, c'est pour toi.

- Oh ,des gâteaux!

Alors que le petit allait en prendre un, Jenny intercepte la boîte et la fourre dans son grand sac.

- Tu en prendras un après, là on doit aller déjeuner.

- Je vous invite. Je m'exclame. On va où vous voulez.

Jenny me regarde en fronçant les sourcils.

- Tu n'as pas d'autres choses à faire?

- Je pensais qu'on s'était mis d'accord, je lui réponds froidement, j'ai le droit de le voir et de passer eu temps avec lui. Si tu ne supportes pas ma présence, personne ne te retiens princesse.