Drake, playboy chinois de 35 ans, Alpha de son état et chanteur, se voit libérer Dylan, un jeune Omega innocent de 25 ans un soir dans un bar. Leur histoire naissante va soudain être mise en péril par le métier de journaliste qu'exerce le jeune homm...
Notre dernier jour à passer en Italie m'oppresse un peu car il marque la fin d'une semaine de rêve pour moi.
Qu'en sera-t-il de notre retour en France ?
Le garçon d'étage qui frappe à la porte nous apportant notre petit déjeuner met fin à mes tristes pensées.
J'appelle doucement Drake qui est sous la douche, lui enfournant un croissant dans la bouche à peine franchie la porte de la salle de bain.
DYLAN : Dernier jour de vacances Drake. Ça me fait tout drôle que ce séjour idyllique soit déjà terminé ! Nous allons retrouver notre bon vieux train-train ...
Mon travail est loin de me manquer ... Comment comptes-tu passer cette journée ? Un plan en vue ?
DRAKE : Nous n'avons pas encore visité la tour de Pise et j'ai prévu de te la montrer aujourd'hui si ça te convient. Nous pourrions passer la journée à Pise, ça te dépaysera un peu plus BB !
DYLAN : Va pour Pise alors ! Merci chéri.
DRAKE : La distance de Rome à Pise étant de 350km à peu de choses près je te propose de partir rapidement si nous voulons y être pour midi et y déjeuner. Je vais prévenir Denis de nos plans de suite, sois prêt d'ici un quart d'heure s'il te plait.
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Nous étions enfin arrivés à bon port, sous un soleil éblouissant, Pise était tout simplement magnifique !
Cette ville toscane et médiévale respirait une joie de vivre, des bandes d'enfants de tous âges s'ébattaient librement dans ses rues sous le regard attendri des passants. Drake, toujours au volant, cherchait le restaurant ou nous devions déjeuner. Le GPS installé dans le véhicule nous indiquait la route à suivre en italien, Drake malgré tout son génie n'ayant pas réussi à régler l'appareil sur la version anglaise. Il pestait à ne comprendre qu'à moitié la jeune femme qui lui indiquait son itinéraire.
DRAKE : << Mamma mia ! Non ne posso più di questa merda di GPS del cazzo! >> dit-il énérvé.
( Trad : Oh, bon sang ! J'en ai marre de ces putains de GPS de merde ! )
Ce qui me fit éclater immédiatement de rire.
DYLAN : Et si tu me demandais tout simplement mon aide ? fis-je en lui ébouriffant les cheveux, amusé. Italien deuxième langue en force !
Prends la prochaine à droite puis la 3eme sortie au rond-point ensuite ... << il mio gattino ! >> ( Trad : mon chaton )
En dix minutes à peine nous étions arrivés au Ristorante Alessandro, pressés de goûter à leur délicieuse cuisine.
Nous nous décidions rapidement pour un plat de pâtes traditionnelles, des Pici servies avec une sauce tomate à l'ail et à la viande accompagnées de cèpes fort goûteux. Le tout nous fut servi avec un Prosecco qui nous désaltéra agréablement.
Nous nous sourions tout au long du repas, jouissant de la compagnie l'un de l'autre.
DRAKE : A présent à nous la tour de Pise ! On va s'en mettre plein les mirettes << amore mio ! >> ( trad : mon amour ).
Et effectivement on en prit plein les yeux tellement la vue du haut de cette tour, qui compte 293 marches, était époustouflante !
Drake me tenait amoureusement dans ses bras en haut de l'édifice et nous étions, à cet instant là, les seuls au monde malgré la foule qui nous entourait. Lui, la bouche près de mon oreille, me murmurait des paroles délicieuses à entendre et je le remerciai d'un baiser furtif sur la joue.
Hélas notre escapade tirait à sa fin comme il me le fit comprendre en m'indiquant l'heure à sa montre.
Il était temps pour nous de rentrer à l'hôtel faire nos bagages.
PDV Dylan
DYLAN : Chéri sais-tu ou j'ai mis mon jeans noir par hasard ? lui demandai-je le nez dans ma valise.
DRAKE : Là ou je te l'ai défaits peut-être ? Regarde dans la salle de bain. Comment ne peux-tu pas t'en souvenir après ce qu'il s'est passé entre nous sous la douche ? Ralalaaa C'est à moi que tu fais perdre la tête dans ces moments torrides et c'est ta mémoire qui fait défaut !
En riant à sa boutade je dénichai enfin mon jeans ou il me l'avait indiqué.
Arrangeant mes affaires dans la valise, je retombai sur mes notes manuscrites concernant l'affaire Bennard, notes que j'avais faxées comme promis à mon ami Jacques, resté au journal à Paris.
Cinq minutes plus tard nos bagages étaient bouclés, notre rêve prenait fin !
