●2~première soirée~

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-"Annie ! Tu nous as fait peur !"

-"Desolée les gars mais ça faisait longtemps qu'on s'était pas vu je venais juste dire bonjour."

C'est vrai qu'on ne l'avais presque jamais vu, 2 ou 3 fois maximum.

Annie Leonhart ; elle avait un an de moins que nous mais son père l'a recommandée même si elle n'était pas en âge. Elle nous a dit qu'elle a passé des tests il y a quelques jours de cela et que les examinateurs ont retenu exceptionnellement sa candidature.

Que dire de cette fille, elle est si... effacée. Même moi et Reiner ne l'avions presque jamais vu. Pourtant on l'appréciait, je suppose qu'elle aussi nous appréciait vu qu'elle s'est précipitée sur nous sans prévenir.

La vie d'Annie est un peu compliquée, sa mère est "portée disparue" et son père est sa seule famille. Son père, lui, aimait sa fille plus que tout. Il lui apprit donc les arts martiaux, la chasse, et surtout le fait de n'avoir confiance qu'entre eux deux et en personne d'autre.

On croisait souvent son père, c'est un ami à nos mères à Reiner et moi, mais Annie ne sortait jamais avec lui. Les seuls moments où nous avons vu Annie était quand nous allions dans leur maison pour l'après midi. D'ailleurs, leur maison n'est pas en ville. Après la mort de sa femme, monsieur Leonhart décida de s'installer dans la forêt voisine afin de fuir l'oppression de la ville.

Au bout d'un moment, nous fûmes interrompu par le général Magath en personne qui nous invita à monter à bord d'une locomotive.

Nous étions 83 au début du voyage, 83 eldiens pour seulement 7 retenus puis 6 nouveaux détenteurs.

[Ellipse du trajet de la ville jusqu'au camp d'entraînement]

On est enfin arrivés. On entre avec Reiner dans le dortoir des garçons pour poser nos affaires. C'est un dortoir tour à fait classique : une cinquantaine de lits superposés, une salle de bain à 15 lavabos et 20 douches et une salle de repos avec des livres et des jeux de dame et d'échecs.

On allait sortir après avoir posé nos sacs jusqu'à ce qu'on entende 2 garçons se battre. Enfin... un garçon qui crie et l'autre qui subit sans réaction. On les entendit :

? -"Pourquoi tu veux tout le temps faire passer les autres avant toi ?! C'est inutile tu le sais aussi bien que moi !"

? -"Porco arrêtes ! J'ai pas envie de me faire remarquer dès le premier jour."

Ce "Porco" saisit l'autre garçon par le col :

Porco- "Et alors, justement! Comme ça tu rentreras chez nous et t'arrêteras peut être de jouer les héros ! Tu t'es pris pour qui sérieux ?! Marcel Galliard, grand sauveur de l'humanité ? Ben non ! Alors arrêtes de tout le temps rabâcher les mêmes paroles tu sais toi même que dans cette vie on doit vivre que pour nous même et pas pour les autres !"

Il le lâcha enfin et reprit son souffle. L'autre garçon lui sortit alors sur un ton très calme et protecteur:

Marcel- "Tu sais très bien que si je suis ici c'est parce que c'est mon rôle de grand frère. Si l'un de nous deux aurait dû rester auprès de papa et maman, c'est toi. Car c'est moi qui doit sacrifier mon humanité pour sauver ce monde. Moi je veux que tu vives avec tous les autres, si l'un de nous deux doit devenir un monstre, ça sera moi et moi seul."

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