//Chapitre 20//

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Après avoir terminé mon appel avec Armin, j'ai pris mes affaires de cour, que j'ai évidemment emmenés chez Livai, et je l'ai rejoint dans le salon. J'avoue quand il a commencé à m'expliquer, j'avais un peu de mal à me concentrer à cause de notre proximité. On a passé tout le reste de l'après-midi à revoir mes leçons. Ensuite, il m'a allumé la télé, pendant qu'il lisait à côté de moi. Au bout d'un moment, il s'est décidé à briser le silence :

-Eren, je sais que c'est un peu tôt pour en parler, mais tant que tu as les traces, il faudrait aller voir la police.

-Oui, Armin m'en à parler aussi ce matin.

-C'est bien que tu puisses compter sur lui. Ça t'irais si on y allait demain matin ?

-Déjà ?

-Tu sais que le plus tôt sera le mieux.

-C'est vrai, et au moins ça sera fait.

-C'est fou comme tu es mature parfois, me dit-il avec un air rassurant

-Comment ça ?

-Beaucoup n'aurait pas eu le courage d'en parler, et encore moins de porter plainte contre son propre père. Et sache que tu n'es pas seul, et que je serais avec toi autant de temps que tu le voudras

-C'est, c'est vrai ? j'avais quelques larmes qui commençaient à s'échapper, mais il les essuya d'un geste tendre. Ces larmes étaient un mélange de ma tristesse, de mon mal-être permanent, de mon stresse mais aussi quelques une de joie devant ces paroles. Personne n'avait jamais était aussi attentionné et gentil envers moi, à part ma mère et Liam, et savoir qu'il resterait, du moins pour le moment, me touchait et me rassurait vraiment.

-Bien sur Eren. Je te l'ai déjà dit et je te le dirai tant de fois qu'il le faudra, mais je tiens beaucoup à toi. Sinon pourquoi t'aurais-je donné mon numéro et pourquoi serais-je venu te chercher ? Je sais bien que tu ne le penses pas, mais tu es quelqu'un d'incroyable.

-J-je, merci, je continuais à pleurer, j'avais effectivement du mal à penser que ce qu'il disait était vrai, et le fait qu'il puisse être en même temps si gentil mais hypocrite à la fois envers moi me faisait souffrir.

Il devait comprendre ce à quoi je penser puisque, encore une fois, il m'a ouvert ces bras pour que je puisse m'y glisser. On est resté presque 1 heure dans cette position, moi à me reposer, profitant un maximum de sa chaleur qui m'apaise tant, et lui à regarder ses messages sur son téléphone. On a ensuite commandé des pizzas pour manger devant un film, en faisant évidemment attention que rien ne tombe sur le canapé du maniaque. On n'a pas tardé à aller se coucher, car on avait décidé de se rendre tôt à l'hôtel de police. Il m'a proposé de rester avec moi pour la nuit mais j'ai refusé, beaucoup trop gêné pour accepter, même si j'en mourrais d'envie. Cette nuit-là, Livai n'a pas eu à venir car, ayant fait une insomnie, je n'ai pas fait de cauchemar.

Le matin, le noiraud m'a retrouvé avec d'énormes poches sous les yeux. Il semblait inquiet mais se doutait que je n'avais pas envie de parler. On a pris un petit-déjeuner, je n'avais pas faim mais je me suis forcé à manger pour que Livai ne sois pas plus inquiet.

On est parti au commissariat. Là-bas, j'ai rapidement était pris en charge par une jeune policière adorable qui m'a fait raconter tous ce qui s'est passé avec mon père en détail, elle avait vraiment l'air choqué par les actes de mon géniteur. Elle a pris des photos de mes blessures et nous a laissé partir. (NDA : je ne sais pas comment se passe un dépôt de plainte, donc désolé pour le manque de détails).

On est allé faire quelques courses, car il n'avait pas vraiment prévu d'avoir un invité. En revenant, on a cuisiné toute la matinée. On a mangé, toujours devant la télé, l'un collé à l'autre. Quand je suis allé dans ma chambre la vérité m'est réapparu, je ne pouvais pas croire que mon bonheur aller durer. Nos moments de complicité prendraient fin quand il en aurait mare de l'inutile que je suis. Je me suis mis à pleurer, en essayant d'être discret, ce qui n'a pas marché, même pour pleurer je suis un incapable. Livai m'a entendu et il m'a rejoint dans la chambre. J'ai réussi à essuyer mes larmes avant qu'il ne les voit. Il me prit dans ses bras.

-ça va choux, j'ai été très étonné par ce surnom, mais il était trop adorable pour les reproches, et puis il était trop mignon pour que je lui fasse la tête.

-Je peux te poser une question ? lui dis-je avec une petite voix.

-Vas-y, il me fit un sourire rassurant.

-Est-ce que tu tiens vraiment à moi ? les larmes me remontaient aux yeux.

-Bien sur Eren. Tu es vraiment important pour moi. Plus que tu ne le crois, je rougis fasse à ces mots

-Comment ça, plus que je ne le crois ? cette fois-ci, ce fut lui qui rougis.

-Non, rien... il laissa un petit rire nerveux s'échapper et passa sa main dans ses cheveux, signe qu'il était gêné.

Je ne savais pas quoi répondre. Ça se trouve il a des sentiments pour moi mais ne me les avoue pas à cause de son travail et de son âge. Non, c'est impossible, jamais une personne aussi exceptionnelle n'aimera une merde comme moi. Faut vraiment que j'arrête de me faire des films. Ma conscience me parlait encore « Il dit qu'il tient à toi, mais comment pourrait-il ? Tu es ignoble, tu es un monstre. Ton père avait raison, tu n'es qu'une erreur de la nature ». Je me remis à pleurer. L'emprise de ses bras se resserra sur mon corps meurtris par les lames. Il n'avait jamais vraiment vu l'ampleur de mes blessures, car il n'avait qu'aperçu mes bras mais jamais il n'avait vu mes jambes, qui étaient elles aussi avaient été abimées.


Bon je tenais d'abord a m'excuser pour ma longue absence mais il se pourrait que j'ai complètement oublié de poster la suite. J'ai donc décidé de tout poster d'un coup, pour éviter de trop longue pause à l'avenir. Dès que j'aurais le temps je relirais les chapitres, donc il y a peut être (surement) beaucoup de fautes dans les chapitres qui arrivent.

Let Me Be FreeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant