//Chapitre 17//

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Il faisait froid et tout était sombre autour de moi. Je ne savais pas où j'étais. Seulement, je reconnaissais des voix qui hurlait mon prénom derrière des portes. J'ouvris la première et je vis le corps d'une femme au milieu de la pièce. Elle était en sang et son corps était recouvert de morceaux de verre. Je m'approchais et reconnue le visage de ma mère. Elle avait arrêté d'hurler, comme son cœur de battre, mais les autres voix lointaines continuaient à m'appeler. Je partis en courant de la pièce et ouvrit la deuxième porte, de laquelle une voix masculine s'échappait. Il y avait des bougies qui faisaient tous le tour de la pièce, qui était creuse. Seul un pont se trouvait à la hauteur de la porte. Sur ce pont se tenait un jeune garçon d'environ 14 ans, qui se tourna vers moi. Il me dévisagea pendant plusieurs secondes. J'avais peur de ce qui allait se passer.

-C'est de ta faute, me dit sèchement le garçon et il sauta dans le vide.

Je le vis s'écrasait au sol. Du sang commençait à s'échapper partout autour de son corps inerte. C'était une vision affreuse et je me décidais à partir de la pièce pour ouvrir la troisième porte. Dans celle-là se trouvait une magnifique jeune fille aux cheveux bruns et aux yeux verts. Elle me souriait avant de monter dans un avion, qui disparue rapidement dans les nuages. Cette fois, je ne me sentais pas triste, un peu trahis face à cet abandon, mais surtout heureux que ma sœur soit partis loin de notre géniteur. En pensant à lui, je soulevai un peu mon t-shirt et remarqua de grosse ecchymose sur mon ventre. Je sortis de cette pièce et ouvrit la dernière porte. Derrière se trouvaient tous mes amis, et au centre, Livai me regardait sans faire aucun geste pendant que tous les autres disparaissaient dans l'ombre. Il s'approcha de moi, et commença à faire comme s'il voulait m'enlacer. Il bougea ses bras, qui étaient croisés sur son ventre et c'est à ce moment que je pus m'apercevoir qu'il avait un couteau planté dans le ventre. Du sang commença à s'en échapper et Livai me lança un regard accusateur. Il ne pouvait pas m'abandonner lui aussi. Je commençais à m'excuser et à essayer de l'aider, mais il me repoussa, en disant que je n'étais qu'un monstre, que j'avais gâcher sa vie et que c'était moi qui l'avait tué. Il me dit des paroles ignobles sur ce que j'étais, c'est-à-dire une erreur de la nature, avant de tomber mort devant mes yeux. Je sortis de cette pièce et remarquait que je n'étais plus au même endroit qu'avant, mais au milieu d'un cimetière. Autour de moi, toutes les tombes étaient identiques et sur chacune d'entre elle se trouvait le nom d'un de mes proches, que j'avais détruit par le biais de mon existence. Devant moi, je vus que la tombe appartenait à Livai. Sur celle-ci, il y avait une inscription qui m'était destiné et qui disait ''tu m'as tué''.

Je me réveillais en sursaut, les joues plus qu'humides et je me rendis rapidement compte que j'étais en train d'hurler le nom du noiraud. J'essayais de me calmer mais je commençais à beaucoup pleurer, me rendant compte du nombre de personnes à qui j'avais gâché la vie. La porte s'ouvrit brusquement et Livai apparut dans la chambre, se précipitant pour me prendre dans ses bras.

-Ce n'est rien Eren, je suis là. C'était juste un cauchemar ne t'inquiète pas.

Je le serrais du plus fort que je le pouvais, attrapant son t-shirt voulant me prouver sa présence. Lui passait sa main dans mon dos pour m'apaiser. Je continuais à pleurer, plus doucement, la tête dans son épaule. Nous sommes restés dans cette position jusqu'à ce que je sois complétement remis de mes émotions. Il déposa un baiser dans les cheveux, ce qui fis enflammer mes joues, et commença à partir. Mais je ne voulais pas qu'il m'abandonne, donc je lui ai attrapé le coin de son t-shirt dans un geste incontrôlé pour le retenir. Il s'arrêta et me regarda, un peu surpris par ma réaction.

-Je peux rester là si tu ne veux pas rester tout seul.

-Euh, oui merci...

Il se glissa sous les draps et m'ouvrit les bras pour que je vienne mit blottir, ce qui était assez inattendus de sa part, mais je n'allais pas me plaindre, au contraire, je contais un profité avant que ce moment ne prenne fin, même s'il ne faisait ça que par pitié. Je posai ma tête sur son torse et m'endormis rapidement, bercé par la chaleur du noiraud.

Let Me Be FreeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant