Ne pas blesser et le plus imortant, ne pas ...Tuer [2]

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Le lendemain, la princesse se leva tôt sa journée allait être longue, elle ne voulait pas partir avec cet idiot, mais voilà longtemps qu'elle n'avait jamais eut le loisir de décider d'elle-même.  Mais si elle ne s'était pas emportée, très certainement, qu'elle n'aurait jamais héritée de cette ... Pumission
Oui certes, mais je ne me serais pas appelé Manon.

- Mademoiselle Mcbich, je vous ai posé une question !
Fit la voix insistante du professeur Serafino. Derrière lui se trouvait un tableau blanc où était projeté une carte de l'Europe qui devait datter du quinzième siècle.
Le silence se fit dans toute la pièce et tout les regards se tournèrent vers elle.

- Veuillez m'excuser madame, de quoi parliez vous déjà ?
Le professeur soupira puis sourit.

- Je parlais de l'influence de l'invention de l'imprimerie par Gutenberg en mille quatre cent cinquante et de tout ce que cela modifia  pour le reste du monde humain et non humain évidemment.
Manon haussa d'un sourcil très peu intéressée, par ce qu'il venait d'être dit. Au même moment la porte de la salle s'ouvrit et la classe se redressa en un seul homme lorsque madame LaPorte fit son apparition.
Toujours ce regard froid, et cette façon de regarder chacun de ses élèves comme s'il pouvait s'agir d'un criminel ou d'un violeur, La... La  dérangeait.

Naturellement tout les regards se tournèrent vers Andrew, seul lui pouvait faire venir la directrice aussi souvent.
La princesse ne put s'empêcher de sourire.
Si cette incapable pouvait se faire rosser ce serait vraiment trop beau.
Mais ce dernier contre toute attente l'observait elle d'un air soulagé, ce qui ne lui plu pas mais alors pas du tout.
Et sa joie à la perspective de savoir Andrew chez la directrice, mourut instantanément, lorsque le Grand Protecteur se tourna vers elle et ordonna d'une voix dénuée de tout sentiment.

-  Je vous veux dans mon bureau princesse, immédiatement.
Puis elle se tourna vers la classe et jeta un chacun des élèves un regard indéchiffrable.
Quant à vous mesdames,  messieurs, respect, silence, travail, discipline. Me suis-je bien fait comprendre ?

- Oui Grand Protecteur !
Scanda la classe, qui se rassis aussitôt.

- Professeur Serafino, fit Janine s'inclinant légèrement, désolée du dérangement.
Le professeur lui rendit son salut.
Manon ayant rangé ses affaires au préalable, suivit la directrice à contre coeur.  Une fois dans son bureau , toute deux face à face, la jeune fille attendit patiemment que le maître protecteur prenne la parole.

Mais il n'en fit rien.
Il était concentré à lire une lettre qui devait être fort intéressante, Manon se retint de sourire . La vieille technique d'intimidations.
Très prisé dans les milieux politiques, il était guère connu dans les sociétés humaines d'aujourd'hui. Quoiqu'il en soit le résultat était le suivant, un malaise très difficilement supportable et qui établissait un rapport de force en l'espace de quelques secondes. Classique mais d'une efficacité.... Remarquablement redoutable.

Après un moment assez long, où la jeune vampire n'avait que pour seul compagnie un silence pesant, Janine daigna enfin poser ses yeux sur elle, et elle n'avait beau n'être qu'une humaine, la jeune Mcbich  ne put s'empêcher de baisser les yeux en tant que bêta, c'était comme cela qu'elle agissait  lorsqu'elle se trouvait avec son père.

- La mission pour la qu'elle je vous envoie est des plus importane pour l'Ordre des Privilégiés de Roanne, pour l'Ordre tout cours.
C'est le maître protecteur  de Berlin qui m'a expressément et dans le plus grand des secrets redonné ce dossier. Imaginez une seul seconde s'il était tombé au main de votre père, ou pire votre oncle. William Mcbich, roi vampire d'Écosse aux idéologies bien arrêtés.

L'Héritage de Richard Arys Où les histoires vivent. Découvrez maintenant