Etienne Berne s'était précipité sur lui.
Assez comique rien que d'y penser.
Son professeur lui palpa le toraxe. Andrew fit semblant de grimacer.- Tu dois avoir une où deux côtes cassées mon garçon . Surtout évite de trop bouger on va...
Mais l'adolescent s'était redressé et s'essuya les larmes qui avaient coulé sans qu'il ne s'en rende compte.- Inutile je n'ai rien de cassé tout va bien.
Monsieur Berne allait protester quand le Grand Protecteur hurla.- DEHORS ! TOUS DEHORS ! Seul reste Manon , Monsieur Berne et Andrew.
Personne ne bougea tous encore choqué par la violence de la scène.
TOUT DE SUITE !
Et tous obtempérèrent Lucie fit mine de s'approcher de sa sœur, mais un seul regard de madame La Porte la fit renoncer. Une fois le silence revenu, le maître protecteur s'approcha de Manon qui les poings serré observait le sol.- Que dirait votre père s'il voyait son propre sang s'acharner ainsi sur un humain ?
La princesse ferma les yeux mais eux la descence de ne rien ajouter.
Dépité Janine secoua de la tête.
Vous me donnez envis de vomir.
Après quoi elle s'approcha de monsieur Berne qui s'était relevé, tout deux se devisagerent quelques secondes puis la gifle fut aussi inattebdu que rapide.
Andrew en oublia sa douleur et observa la directrice bouche bée, les yeux de la princesse quant à elle s'étaient agrandit de stupeur pendant une fraction de seconde.
Mais le plus abasourdi fut Etienne qui se tenait la joue la bouche grande ouverte peinant à trouver ses mots.- Vous ...Vous ...
- Il suffit.
Répliqua Janine d'une voix aussi chaleureuse que l'entrée d'une grotte.
Ce soir vingt heure dans mon bureau monsieur Berne, tenue impeccable nous auront a parler pédagogie.- Vous ...
- Il suffit.
- Mais je suis un prof...
- Sortez !
- Madame je ...
- Dégagez !
Monsieur Berne, inclina du chef et s'en fut d'un pas raide sous les yeux stupéfait de deux adolescents. Andrew en aurait presque sourit de satisfaction, voir ce professeur honni chassé comme un mal propre était une chose qui n'arrivait qu'une fois dans sa vie. Mais lorsqu'il croisa le regard orageux du Grand Protecteur, pendant un brève instant il eut l'impression de faire face à son père et toute envis de rire lui passa.- Et vous...
Vous pouvez vous estimer heureux si vous ne vous en sortez qu'avec quelques côtés cassé monsieur Arys.
S'en fut trop pour le garçon qui se mit à pleurer.- Madame, je vous aie déjà dit pourquoi je m'étais énervé, je pense avoir assez fait ament d'honorable vous ne trouvez pas ?
L'adolescent s'essuya les yeux et se redressa d'un coup sur son séant dans le but de se remettre debout. La directrice ne put s'empêcher de grimacer.- Restez assis c'est un ordre.
- Mais je ...
- Ta gueule !
Cette fois Manon ouvrit grand sa bouche.
Le maître protecteur paru secouer un instant surprit par son propre saut d'humeur mais cela ne dura que quelque secondes.
Surtout n'en rajoutez pas monsieur Arys.
Murmura-t'il les dents serré repassant au vouvoiement comme si rien ne s'était passé.
Et vous me ferez un plaisir de passer à l'infirmerie pour faire des radiographies.
Et avant que le garçon n'est put objecter quoi que ce fut il répliqua.
Pas d'objection possible jeune homme.Puis il inspira longuement tentant vainement de canaliser sa fureur naissante. Alors qu'il allait continuer son sermon, Manon d'une toute petite voix murmura.
- Madame je le confesse je suis partit trop loin , je n'ai fais que penser à...
- L'OPPROBRE ?
Craqua enfin Janine.
ON EST EN FRANCE, MERDE !
ICI PRÉVAUT LES LOIS RÉPUBLICAINES ET NON CELLES D'UNE OU PLUSIEURS FAMILLES.
Un long silence s'en suivit les deux adolescents observèrent le sol. Même Andrew, n'avait jamais réussit à mettre la directrice dans un tel état de fureur. Et à présent il en venait presque à regretter les soupir de lassitude, les remontrances et les regards chargé de mépris qu'elle lui réservait à chaque fois qu'il avait été convoqué dans son bureau. Là s'était un tout autre visage qu'elle démontrait et il comprenait mieux comment cette petite femme ait put grimper les échelons si vite et resté en haut si longtemps.Le maître protecteur observa tour à tour les deux novices droit dans les yeux et on sentait qu'il lui était très difficile de ne pas les gifler comme il l'avait fait avec monsieur Berne. Puis après s'être suffisamment calmer il annonça d'une voix étrangement calme.
- Très bien...
Sachez que les arrogantes et vieilles maisons ne sont pas les seuls à accorder du crédit à l'honneur.
Andrew n'eut aucun mal à le croire sur parole.
Mes deux plus brillant élèves....
Voilà trop longtemps que vous déshonorer notre nom.Andrew jeta un brève coup d'oeil à Manon, celle-ci s'obstinait toujours à contempler ses pieds.
Mais aucun des deux n'eut l'outrecuidance d'ajouter quoi que ce fut.- Une mission, reprit-il vous sera donnée à tout les deux , en guise de punition.
Pendant un brève instant le regard du jeune Arys croisa celui de son altesse et pendant un brève instant il fut tenté d'éclater de rire, mais il était ni stupide, ni suicidaire.
Une mission ? Dieu vous bénisse, il n'y a pas mieux comme sanction.
Manon devait penser la même chose car elle osa répondre.- Je suis prête à accepter la plus dangereuse des missions, même à en payer de ma propre vie. Tant que je suis loin de cet.. Andrew.
Contre toute attente Janine fut prit d'un léger ricanement qui ne disait rien de bon.- Vous vous méprenez... J'ai dis UNE mission à TOUT les deux. Aucune négociation est envisageable.
Puis elle se tourna vers Andrew.
Si dans les trente prochaines minutes je ne vous vois pas à l'infirmerie, c'est moi même qui vous briserait les côtés une par une. Ainsi vous n'aurez définitivement aucune raison de ne pas vous y rendre.
Elle jeta un dernier regard plein de colère à ses deux novices puis s'en fut d'un pas rageur.Alors qu'elle était arrivée devant la porte elle fit volte face et lâcha d'un ton chargé de mépris.
- Mes enfants...
Estimez-vous heureux de vous en sortir en si bon compte.
Dans d'autres pays , c'est à coup de fouet et de jeûne que l'on vous aurait fait payer vos fautes.
Puis elle partit en claquant la porte derrière elle. Un long très, très long silence s'installa par la suite. Manon sous le choque demeura debout les lèvres toutes tremblantes de rages. Puis après quoi son regard tomba sur Andrew.- Non...
Murmura-t'elle.
Noooon ! NOOOOOON !
Puis elle aussi s'en fut mais en courant.
Une fois seul , Andrew se laissa tomber sur le sable rouge écoutant sa respiration qui se faisait de plus en plus saccadée.
Puis se fut plus une pleinte qu'un hurlement. Il s'attrapa les cheveux les mains aussi tremblante que si il avait eût quarante de fièvre. De gros larmes s'écoulaient sur son visage.- MEEEEEEEERRRDE ! MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !
Incompris il était, incompris il serait.
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L'Héritage de Richard Arys
FantasiL'échiquier est en place. Les pièces avancent , se haïssent, s'entre-tuent, dorment, s'aiment plus que de raison. Le cavalier lui , avence fléau en main. L'heure est venu de couper des têtes depuis trop longtemps couronnées. Deux protagonistes s...