Une " pumission " [ 1]

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Le reste de sa classe était arrivé deux trois minutes après lui. Et tous l'observaient avec un profond mépris apparemment ils s'étaient attendu à ne plus le revoir.
Croyez moi vous ne pouvez pas être aussi déçu que moi.
Mais le plus satisfaisant était le regard d'incompréhension et de profonde déception qu'avait eut Manon, cela valait bien de rester un an ou deux de plus. Le court suivant était assuré par un certain monsieur Molat, professeur de mathématique, un ... un .. troll.

Un gros troll au crâne rasé au ventre bedonnant et assez petit pour sa race. Il avait des yeux assez grands au reflet de jades avec des éclats violets. Des yeux magnifiques mais qui paraissaient ridiculement petit , à cause de ses lunettes, une bizarrerie de plastique noirâtre tournant vers le gris. Il portait un costard cravate de seconde main ayant été à l'origine bleu marine , mais qui se rapprochait plus du gris poussiéreux . Même ses chaussures avait plus l'apparence de vieille coque de bateaux éventrés que de vrai chaussure.
En le voyant Andrew retint de justesse un soupir.
La qualité de ses courts sont le reflets de sa tenue, au mieu pathétique.

- Bien le bonjour.
Fit l'enseignant d'une voix qui contre toute attente s'avérait être aussi grave et chargé en testostérone qu'un garçonnet de cinq. ans.
Comme à son habitude le jeune Arys s'assit au fond de sa classe sous le regard chargé de haine de ses camardes, mais le garçon n'y prêta aucune attention . Le court se passa relativement vite et il tâcha de faire profil bas. Après quoi il disposait de quatre heures de pose au vu de se préparer à la séance de pratique qui durait quatre heure. Une pose, bien venu en ce premier jour de semaine. Tout en rengeant ces affaires dans son sac le garçon se voyait déjà dans sa chambre seul et surtout débarrassé de toute fréquentation. Alors qu'il avait à peine franchie le seuil de le porte quelqu'un le retint par le bras en plantant ses ongles dans son costard avec tant d'entrain qu'il n'aurait pas été étonné de le voir déchiré de toute par. Une seul connasse avait assez de cran pour pouvoir se permettre ce genre de chose.
Non deux...
Songea-t'il en se retournant.

- Vôtre Altesse.
Cracha l'adolescent alors que le reste de la classe les dépassaient non sans leur jeter un regard interloqué.
Puis Andrew fit mine de s'incliner en une pirouette ironique.
Quelle joie immense de vous revoir.
Murmura-t'il d'un ton pince-sans-rire.
L'héritière du trône serra les poings mais n'ajouta rien. Après quoi elle entraîna le garçon dans un coin plus tranquille.
Le jeune Andrew posa ses yeux mordorés dans l'infinie turquoise qu'étaient ceux de Manon.

- Andrew , mon cher ami.
Fit-elle imitant le ton de ce dernier.
Il faut que je te parles. Car tu commence vraiment à m'insupporter.
Le jeune garçon soupira, puis lui jeta un regard chargé de colère.

- Écoute Manon je trouve que l'on a assez discuté. J'ai eu le temps de voir l'étendu de ton don en diplomatie. Impressionnant !
Je t'assure tu seras une grande reine.
Déclara-t'il avec mépris.
Puis sans attendre sa réaction il lui tourna le dos au risque de le regretté puis s'en alla dans le but de retrouver l'intimité de sa chambre.
Sombre idiote.
Il devait être patient, il devait rester ici jusqu'à sa majorité conformément aux volontés de son paternel. Après quoi il trahirait l'Odre. Il ne poursuivrait pas ses études, et n'obtiendrait pas son diplôme et par-dessus tout, ne deviendrait jamais un agent.

Maintenant qu'il savait se battre sans utiliser sa vrai nature, il était quasiment intouchable. Et comme William Arys l'avait prévu, il disparaitrait dans la nature aussi spontanément qu'il était apparue.
Manon l'observa partir elle était à deux doigt de se jeter sur lui pour le frapper jusqu'au sang pour le réduire au silence une bonne fois pour toute, quand une voix l'apostropha.
Tout deux se retournèrent d'un même mouvement

L'Héritage de Richard Arys Où les histoires vivent. Découvrez maintenant