- Non , il n'y a rien. Je sais que le Grand-Protecteur à beau insisté je ne vois rien d'anormal.
Andrew observa l'infirmier qui lui faisait face. C'était une goule qui darda ses yeux jaunes sur lui. Le jeune garçon frissonnait à chaque fois qu'il voyait monsieur Klocti.
Le docteur était le directeur de l'infirmerie. Il portait bien évidement la traditionnelle blouse blanche, mais voir une goule porter une blouse blanche et des lunettes était une une expérience peu ordinaire.Monsieur Klocti tenait dans ses mains pâles et cadavérique six radiographies qu'il ne cessaient d'observer d'un air bien embêté.
- Je l'avais pourtant bien dit que je n'avais rien mais il a insisté pour que je passe à l'infirmerie.
Le docteur ne put s'empêcher de sourire.- Pour toute les personnes que vous avez envoyé ici à l'infirmerie il fallait bien que quelqu'un vous rende le pareil et puis il fallait bien que vous contempliez la magnificence de ces lieux une fois.
Andrew se contenta de hausser des épaules , tendis que le docteur regardait et re-regardait les radiographies en tournant en rond , le garçon en profita pour jeter un bref regard circulaire.
C'est qu'il a raison n'empêche.Pour sur l'infirmerie était belle. Immense et composée en plusieurs salle, on y pouvait être perfusé , radiographié en somme, tant que cela ne nécessitait pas d'intervention lourde , l'infirmière était aussi équipé qu'un hôpital.
Fort heureusement, dans un lieu comme celui-ci... Il aurait fallut être le dernier des imbécilesMais ce qui en allait de la décoration... le plafond était fait d'arc boutant à même la roche. Des colonnes de granites ne servant que pour la décoration poussaient ça et là tel des champignons, qui ornementés de feuilles d'or donnaient l'impression d'être dans le palais d'une princesse. L'infirmerie était composé de surcroît de plusieurs vaste salle, médecin et infirmier devaient sans cesse faire des allez retour. Le tout gardé par une porte en bronze à double battant sur le quel était gravé le caducée de la médecine.
Puis l'adolescent se tourna dans le but de répliquer quelque chose mais la porte s'ouvrit, si il ne put le voir , son bruit caractéristique de trompette ne trompait pas.
Un médecin sans doute ou qui c'est le cadavre de Ma...- Contente de voir que vous avez respecté mes consignes Andrew.
Et merde.
Le Grand Protecteur avait parlé de cette voix impérieuse qui forçait le respect. Il avait parlé avant qu'il n'apparaisse dans son champs de vision. Mais ces talons annonçaient déjà sa venue.
Monsieur Klocti frémit légèrement quand la vieille femme fit son apparition.
Misérable couard.- Grand Protecteur !
Fit-il d'une voix mal assuré. Madame La Porte lui concéda juste un regard froid avant de se tourner vers Andrew. Elle allait ouvrir la bouche quand elle constata que le Doctetur tenait dans ses mains six radiographies. Sans prévenir elle les lui arracha des mains et s'employa à les étudiés.- Êtes vous sur d'avoir fait tout les testes monsieur Klocti.
Ce dernier jeta un brève coup d'oeil au radiographie puis sourit.- Ah moin de lui briser les côtes pour que les photo soient selon vos attente, ce garçon n'a rien.
La directrice secoua de la tête comme si il venait de mentir. Elle observe chaque clichés des dizaines de fois comme si quelque chose lui avait échappé. Ce déclarant pas vaincu pour autant elle demanda.- Avez-vous...
- Oui , coupa la goule, une dizaine d'autres si cela peux vous rassurer je peux les faire mander pour que vous puissiez les observer de vos propres yeux. Elles sont identique au six autres.
Cette remarque lui valu un regard las.Pendant ce temps Andrew s'était assit sur son lit et s'était pris la tête entre les deux mains.
Il avait fait n'importe quoi. Si son père était là, il l'aurait frappé de toute ses forces, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il avait le devoir d'user de son pouvoir de monstre avec honneur et respect.- Brûlez moi ces feuilles.
- Quoi ?
Firent le docteur et l'adolescent d'une même voix.
Janine jeta un brève coup d'oeil au garçon puis porta à nouveau son regard sur le directeur responsable de l'infirmerie.- Dois-je me répéter ? Brûler ces photos sauf celle que j'ai en main vous les poserez sur mon bureau ce soir.
- Mais ...
- Tout de suite.
Fronçant des sourcils il inclina du chef et sortit.
La directrice se tourna ensuite vers Andrew. Elle portait un tailleurs aussi noir que ses chaussures et ses long cheveux gris argenté attaché en un chignon serré juraient avec la couleur de sa tenu.L'adolescent secoua de la tête plus dépité que jamais.
- Et merde ...
Murmura-t'il.
La vieille femme lui agita alors les six clichés sous le nez.- J'ai vu ce que vous a fait Manon , vous devriez au moins avoir trois côtes cassées.
L'adolescent pâlit ne sachant comment se sortir de ce mauvais pas , puis il fit ce qu'il savait faire de mieux. Il se mit en colère.- Merci de vous soucier de moi Grand Protecteur. Votre sollicitude me touche dûment .
Janine serra pendant quelque secondes ses photographies puis se força à sourir.- Vous êtes un jeune homme des plus intriguant monsieur Arys. J'étais là j'ai vu. Manon sans vouloir la valoriser aurait du au mieux vous casser une côte ou au pire vous détruire. Comment expliquez-vous cela ?
Andrew se pinça les lèvres, il comprenait mieux à présent, la raison pour la qu'elle son père lui avait interdit d'utiliser ses pouvoir allègrement sans prendre en compte toutes les conséquences qui en découleraient. Le jeune garçon l'entendait déjà crier.
Mais il devait s'en sortir seul et il le ferait plus par orgueil que par obéissance.- Il faut croire que Manon ne soit pas aussi forte que d'aucun ne se figure. Ou alors certains on sur évalué ces capacités, mais le résultat et le même non ? L'intégrité de ma personne.
La directrice eux un rictus de mépris.
Un long silence s'installa alors puis Janine grommela.- Gardez-vous de votre inébranlable intégrité alors . Elle risque de vous faire cruellement défaut là-bas, dehors, dans la vrai vie ; avec une tel insolence.
Puis sans ajouter un mot de plus Janine La Porte toujours en tenant les radiographies dans ses mains tourna des talons et s'en alla d'un pas raide. Puis au moment de disparaître de son champs de vision fit volte-face et observa l'adolescent sourcils froncés emprois un à un doute ouvrit sa bouche comme pour dire quelque chose, mais son regard s'assombrit. Le maître protecteur lui décocha un dernier regard aussi scrutatif puis disparut une bonne fois pour toute.
Andrew se ralongea et s'autorisa un soupir. Il lui était de plus en plus dure de ce cacher, alors qu'il vivait dans un monde où pour la moindre contrariété on pouvait lui fracasser le nez , briser les côtes, rouer de coups.
Quel qu'est été le Dieu qui dans son incroyable bonté a eu l'idée de lui donner vie ....
Qu'il aille se faire ...
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L'Héritage de Richard Arys
FantasíaL'échiquier est en place. Les pièces avancent , se haïssent, s'entre-tuent, dorment, s'aiment plus que de raison. Le cavalier lui , avence fléau en main. L'heure est venu de couper des têtes depuis trop longtemps couronnées. Deux protagonistes s...