Isolement [partie 1]

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Andrew après avoir pleuré une dizaine de minutes, avait caché le traces de griffes en usant de ses pouvoir encore une fois, il laissa sa magie imprégner tout un pan de mure, puis ce fût comme si rien ne s'était passé. Après quoi il se pressipita vers sa salle de bain pour se passer la tête sous l'eau froide. Après un moment à s'observer dans la glasse et à contempler ses yeux rouges et bouffis, il se ressaisit et très vite sa tristesse laissa place à de la colère.

La colère....
Le seul sentiment qui lui avait permit de ne pas le faire craquer depuis qu'il était dans l'Ordre.
Ses yeux devinrent entièrement rouges une nouvelle fois, de la fumée noir s'échappa de sa bouche, puis tout redevint normal. Toute trace de tristesse l'avait quitté. Seul la colère faisait briller ses yeux marrons.

Puis affolé il se rendit compte qu'il était en retard de dix minutes pour son cours de science.
Ce fut donc complètement affolé qu'il ferma la porte de sa chambre à double tours. Puis il se mit à courir. Son professeur Étienne Berne n'était pas vraiment réputé pour sa sympathie, d'autant plus qu'il l'avait dans deux matière différente un vrai calvaire selon lui.

Une fois arrivé devant la porte de son cours, il en profita pour remettre sa chevelure en place avant de toquer à la porte.
Deux longues minutes se passèrent avant que quelqu'un (en l'occurence son professeur) n'ouvre la porte.
L'adolescent en profita pour observer le couloir qu'il avait traversé des dizaines et des dizaines de fois.

Grand et assez spacieux, il était décoré sous l'effigie de l'aigle impérial. A un intervalle de dix mètre se trouvaient des socles ou reposaient des bustes, de lutins, dragons, elfes, loups-garous, vampires et même des nains.
Situé à la périphérie de Roanne, l'Ordre se terrait au yeux de tous, sous des centaines de mètres de terre. Bien que d'aucun penserait que l'Ordre des privilégiers de Paris étaient le plus grand et le plus anciens de France, ceci était une erreur assez fréquente.  Celui de Roanne était peut-être au proportion plus humbles, mais il était de loin le plus ancien. 
Ells accueillait de toute façon l'entièreté des novices de tout le sud Est de la France.

Après être resté en contemplation, face à un imposant dragon chinois en bronze, la porte s'ouvrit sur un homme qui devait guère avoir plus de trente cinq ans. Il était pas très grands un peu moins d'un mètre soixante-dix c'était certain.
Il avait des cheveux coupé si court que l'on aurait put croire à une totale absence de toute pilosité. Ses yeux étaient d'un bleus gris, dénué de toute sympathie. Il portait un costard bleu marine des plus simples.

Monsieur Berne possédait une barbe de trois jours qui n'était pas si horrible à regarder, pour tout dire cela ne rendait pas l'image d'une personne négligée. Le professeur possédait un visage au traits durs , une mâchoire carré et une voix , pour le moins intimidante. Il avait plus le profils d'un champion de MMA que d'un gentil professeur. Étienne avait la fâcheuse manie de cligner des yeux lorsque la colère montait en lui et plus il clignait des yeux, plus il fallait s'inquiéter et si il se mettait à taper du pied le sol , là il fallait courir.
Pour la faire simple, Andrew était dans la merde jusqu'au cou.

- Alors le réveille ? Il va bien ?
Le jeune Arys baissa les yeux et il entendit des ricanements venant de la classe.
Heureusement qu'il n'en avait pas encore franchit le seuil, car il n'aurait pas supporté le regard moqueur de ses camarades.

- Vraiment désolé monsieur Berne, je n'ai pas entendu le...
Le professeur l'écouta pas et cligna des yeux plusieurs fois en ayant du mal à contenir sa colère. Il claqua plusieurs fois le sol a l'aide de ses chaussures de villes.

- ESPÈCE DE TOCARD !
La encore l'ensemble ds la classe ricana.
Andrew baissa les yeux une nouvelle fois, ce qui ne plus pas à son professeur.
On l'ouvre moins sa grande gueule hein !
Déjà qu'en cours de pratique, tu me fais que de la merde en t'embrouillant avec le reste de ta classe, tu te crois supérieure à tout le monde. Et tu te permets maintenant de venir en retard à mon cours de science?!!
Un nouveau long silence s'installa.
Le garçon en profita pour faire redescendre sa colère naissante.
Calme toi putain . Il va faire son putain de discourt , comme quoi tu es la pire des merde, puis une fois qu'il t'auras bien humilier il...

- Non pas cette fois . On verra si tu continueras à faire ton malin devant le maître protecteur. C'est la goutte de trop, dégage moi ça de là !

Puis monsieur Berne lui claqua la porte au nez sans autre forme de procès, laissant un jeune garçon bien démunie.

L'adolescent se passa la main dans ses cheveux et du se retenir de ne pas casser le premier buste venu. Ce fut donc en soupirant qu'il se rendit dans le bureau du Grand Protecteur. Sa colère descendit au fure et à mesure qu'il montait les escaliers et traversaient des couloirs, tant et si bien qu'il se mit  à trembler comme une feuille perdit peu à peu ses couleurs, pour devenir plus pâle que la neige elle-même.

Une fois arrivé devant la porte, il soupira et observa l'aigle impérial qui était gravé sur la porte depuis des siècles.
Andrew se pinça les lèvres et frappa trois fois à la porte .
Il se passa une dizaine de secondes se passa avant que la porte ne s'ouvre.

- Bonjour madame.
Fit le garçon en regardant ses chaussure. Le maître protecteur ferma les yeux et mit quelque secondes avant de lui répondre.

- Entre mon enfant j'ai deux, trois choses à te dire.
Et merde déjà que je me suis fait virer...
Puis il se retin de justesse de soupirer. Il ne savait pas ce qu'ils avaient tous à vouloir lui toucher "deux, trois mots "

Le jeune Arys observa le bureau de Janine La Porte et comme a chaque fois, il ne put s'empêcher d'être admiratif, rénové sous le régime impérial de Napoléon, la pièce à elle seul suffirait à en rendre vert de jalousie un prétendu roi soleil. Par ailleurs le bureau en chaine massif datant de l'époque de Louis XIV valait une fortune, sans compter les nombreux tapis d'Orient datant du moyenne âge. Mais la féerie de cette endroit fut bien vite brisé par un ...

- ...Qui ?
Agressif.
Ramené brutalement à la réalité, Andrew sursauta et leva les yeux vers Janine La Porte. Ces yeux d'un bleus magnifique étaient si peu chaleureux que le garçon en eux des frissons.

L'adolescent intimidé ce gratta la gorge.

- Ber...Hmm! Hmm ! J'ai été renvoyé par monsieur Berne.
Les yeux du maître protecteur s'assombrirent d'avantage si tenté c'était possible. S'il avait été plus jeune, cela ne l'aurait dérangé d'aucune façon de le gifler, tant à ces yeux il lui paraissait insolent. Mais elle était loin l'époque où il avait vingt ans.
Et de toute façon Janine avait un code d'honneur, aussi insolent et effronté que pouvait se montrer ses novices jamais en tant que grand protecteur, il ne lèverait la main sur eux et de toute sa carrière s'était bien la première fois qu'il en éprouvait une folle envie. Et pourtant il en avait vu. Et même viré quelque uns.
Mais jamais plus de deux a la fois, sauf il y a un an.

La triste affaire qui avait impliqué une petite dizaine d'adolescent a l'hospitalisation de l'un d'eux et a l'exclusion de quatre autre, fut vécu pour lui comme une tragédie. Alexis , Mattéo, Lenny ,Martin, faisaient partit des meilleurs novices de cette genetion.
Le problème étant qu'ils haïssaient profondément toute race de monstre, mais jamais il n'aurait cru possible qu'ils prennent la décision de se rapprocher de l'un d'eux pour mieux les piéger. Dire que cela aurait put être évité si il avait pris en compte les message d'alerte de certains professeurs qu'il reçu pendant trois mois.

Tous les d'écrivaient comme turbulent, violant et même certain les accusaient de raciste. Et il n'avait rien fait ne voulant pas virer des élèves sans preuves irréfutables. Janine regrettera cette décision toute sa vie.
Et voilà qu'à présent elle se trouvait dans la même situation qu'il y avait un an. Des professeur lui envoyaient des lettres pour exhorter à virer ce garçon avant qu'il ne soit trop tard, certain l'accusait de rasciste avec cette fois des preuves à l'appui. Et cette fois encore elle hésitait, mais elle devait réagir, car si un événement aussi tragique se reproduisait elle pouvait dire au revoir à son poste.

Après être restée une bonne minutes les sourcils froncé face à un jeune garçon de plus à plus inquiet face à ce mutisme, le Grand Protecteur soupira s'approcha de son bureau et s'assit.
A cette instant précis Andrew savait que les chose sérieuse allait débuter et pour il ne savait qu'elle raison, cela ne le rassurait pas le moins du monde....

L'Héritage de Richard Arys Où les histoires vivent. Découvrez maintenant