Rencontre avec le badboy

Chapitre 20

Au réveil je constatais que j'étais seule dans mon lit. Ce n'était pas plus mal, je pourrais me concentrer pour ce soir. Je devais mener le combat sans flancher, ne pas paniquer, rester concentrée en somme être éfficace. Si je fais une grosse impression je serais forcement remarquée par les gros poissons. Et une fois remarquée je n'aurais plus qu'à suivre le fils sans craquer. Dans ma tête ça paraissait simple mais la perspéctive de ce qui allait ce passer me stressait.

Je sortis du lit, mes muscles pas encore trop endolorie et me dirigeais vers ma cuisine où je trouvais une nouvelle fois Chris en train de boire un café, torse nu et totalement détendu, il me regardait entrer dans la pièce. 

- Ça commence à devenir une habitude. Et tu ne me fait même plus de café, lui dis-je en passant devant lui pour me servir un café.

- Bonjour à toi aussi, rayon de soleil. Tu es de bonne humeur le matin, toi.

Je me retournais et lui tirais la langue, oui pas très spirituel mais c'est tout ce que j'avais en stock. Une fois mon café servis je m'assis en face de lui et bu en silence.

J'eu à peine le temps de finir mon café que Chris commença à s'activer. Il prit les tasses et alla les laver.

- Tu devrais aller t'habiller, on à du travail aujourd'hui.

- Ouais, à vos ordres, grognais-je.

Je filais dans ma chambre enfilais mes habits de sports. Puis je rejoignis Chris dans le salon. 

- Prête ? me demanda-t-il.

- On ne peut plus. 

La première heure se déroula sans trop de douleur, Chris m'entrainais sur mon endurance et ma résistance. L'important lors d'un combat c'est de garder la tête froide. Si je commençais à me laisser aller ressenti, je finirais par avoir des réflexes plus lents et je commettrais des erreurs. Chris me titillait justement pour ne pas que je cède , c'était dur mais nécessaire.

Quand la nuit tomba, Chris daigna enfin arrêter l'entrainement. J'aurais tors de me plaindre de cette journée car j'ai eu le droit à un massage en profondeur de tout le corps. Il n'oublia aucune partie, malaxant, appuyant. Ses mains étaient vraiment expertes. Malheureusement cet instant de bien être fini beaucoup trop vite. Le massage n'était décidément pas proportionnel aux heures de souffrance.

Le temps de prendre une douche et de préparer mes affaires pour ce soir, il était déjà l'heure de partir. Chris m'attendait le dos posé contre le mur à coté de la porte, les bras croisés sur son torse. Vu de l'extérieur on aurait pu penser qu'il m'attendait patiemment mais il n'en était rien. La légère crispation au niveau de ses lèvres indiquait qu'il n'était pas loin de me prendre sur son épaule, comme un vulgaire sac à patate, pour me faire descendre.

- Ça va, je suis prête on peut y aller, dis-je avec une bonne dose de mauvaise fois.

Il ne me répondit pas mais son regard était parfaitement explicite. A ma décharge avec tout mes muscles endolories ça avait été un vrai crève coeur de sortir de la douche. Je me demandais si le fait d'avoir autant de courbature ne jouerait pas en ma défaveur pendant le combat. Je ferais tout pour que ce ne soit pas le cas. Je pouvais bien supporter cinq minutes de plus. 

Nous descendîmes et enfourchâmes la moto, puis nous partîmes très vite. Je ne pouvais pas être en retard pour mon premier combat ou l'impression que je ferais ne serait pas du tout celle désirée.

Grâce à la conduite de Chris nous arrivâmes au lieu de rendez-vous avec dix minutes d'avance. Nous prîmes une entrée secondaire, je ne vis pas le monde qu'il y avait. Nous arrivâmes directement dans une pièce qui ressemblait à un vestiaire. Elle puait la transpiration ça ne pouvais être que ça.