Chapitre 15

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Sans attendre, profitant de la surprise, j'attrapais la dague à mon poignet et lui assenais un grand coup sur la temps. Il s'éffondra contre moi et je l'attirais jusqu'à ma voiture. Heureusement, la rue était déserte, enfin presque...

Une femme s'approcha de nous, l'air inquiète.

- Tout ce passe bien ? me dit-elle avec un regard insistant sur mon fardeau. 

- Oui, ça va. Je lui avais bien dit de ne pas boire autant mais vous savez les hommes en font toujours qu'à leur tête, lui répondis-je en roulant des yeux. 

Son regard changea d'un seul coup et elle me fixa.

- Heureusement qu'il éxiste encore des femmes comme nous, avec la force de volonté de supporter la bétise de nos époux, me dit-elle sur le ton de la confidence.

Cette bonne vieille solidarité féminine.

- Je vais vous aider, à deux ça ira plus vite et ça sera moins lourd pour vous.

Je la laissais m'aider à l'installer sur la banquette passager. Une fois notre tache fini, je la remerciais et elle s'en alla.

Je m'installais derrière le volant et priais pour ne croiser personne sur le chemin.

Heureusement nous ne croisâmes personne. Il fallait que je le monte vite dans mon appartement avant qu'il ne se réveil. Je réussi tant bien que mal à le monter, il tapa dans les escaliers à plusieurs reprises. Tant mieux, ça l'échauffera pour la suite.

Une fois dans mon appartement je verrouillais ma porte autant que possible. Puis je pris une chaise, l'installais dessus et j'allais chercher de la corde pour le ficeler sur cette chaise. Il ne s'échapperait pas, pas avant que j'en ai fini avec lui.

Quand tout fut prêt je pris un grand verre d'eau et le lui jetais dans le visage. Il se réveilla instantanément, son regard était perdu et il essayait de bouger mais il se rendit compte qu'il était attaché.

- T'es qui ? Qu'est ce que tu me veux ?

- Tu as une soudaine amnésie ? Je peux le comprendre, ça fait déjà pas mal de temps. Imagine moi avec des kilos en plus.

Il me fixa quelque instant sans comprendre, puis la compréhension apparut dans son regard.

- Oh ! Tu es la grosse vache sur le bord de la route ! 

Je lui mis un direct dans le nez.

- Comme tu peux le voir ça ne s'applique plus. 

Un sourire vicieux, voir obscène n'aquit sur ses lèvres.

- Je le vois très bien. Il y a une place libre dans mon lit, on pourrait...

Je lui remit un direct, ce coup si je lui explosais le nez.

- Salope ! 

- Ah je vois qu'on commence à ce comprendre ( je lui attrapais le menton et lui relevais la tête) Maintenant tu vas me donner mon collier.

- Ça, ça ne va pas être possible.

- Ah oui ? 

Je lui assenais un autre direct.

- Tu peux me frapper autant que tu veux, fillette.

- Ça tombe bien, je voulais me défouler un peu. Ça fais trop longtemps que j'intériorise.

Je recommençais à le frapper, de toute mes forces, transformant son visage en un amas de chairs sanguinolentes. Il criait à chaque nouveau coup, me suppliant d'arrêter. Ce que je fis.

Rencontre avec le badboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant