Chapitre 22

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Chris s'avanca finalement vers le ring sous un boucan d'enfer. Des sifflements, hurlements déclarations d'amour fusèrent. Quand j'entendis ces dernièrent, je du serrer les poings. Chris n'y prêta pas attention et il passa entre les cordes.

- C'est bien lui ! La terreur des rings, le boxeur maudit, Chris Hadler ! cria le présentateur. On voudrait tous savoir ce que tu fais dans le coté d'un novice, toi qui ne soutenais personne ?

Je vis dans les yeux de Chris qu'il ce demandait ce qu'il devait faire, une bataille sanglante ce livrait dans sa petite tête. Finalement il prit le micro.

- Je suis Chris Hadler et je me déclare mentor d'Alixe Sander.

Oups, deuxième grand silence de la soirée, ça devenait franchement bizarre. La déclaration de Chris était ni plus ni moins qu'une revendication, chaque combat que je ferais à partir de maintenant serait considéré comme une prolongation de ceux de Chris. Les adversaires que j'aurais seront d'un tout autre niveau, j'allais combattre dans la cours des grands. Fini les petits combats pour me faire un nom, avec la déclaration de Chris je venais d'être projetée au niveau de championne. J'allais vraiment finir par le tuer. Avec ses conneries je ne pourrais pas me faire remarquer par l'Oeil, puisque je n'ai plus à faire mes preuves. Ça compliquait absolument tout mes plans.

- Et je donne ce bracelet à Alixe en gage d'appartenance.

Alors là il abuse vraiment ! Appartenance ? Il pense que je suis quoi ? Un bout de terrain à vendre. Son bracelet il pouvais ce le mettre où je pense.

Je m'appretais à lui dire d'aller ce faire voir quand je compris pourquoi il m'avait fait un signe de tête avant que je monte. Il savait qu'il allait devoir en arriver là. Qu'elle idiote je fais ! Je mettais mise dans cette merde. Même si j'étais sur que si j'avais compris plus tôt je serais quand même montée sur ce ring.

J'acceptais donc le bracelet de mauvaise grâce. Il n'était pas obligé d'aller jusqu'à me donner son bracelet. Je n'avais pas le choix, j'étais au pied du mur, je devais accepter pour que puisse enfin commencer mon combat.

Une fois le bracelet mit, Chris descendit sur mon coté, maintenant qu'il avait été découvert il pouvait jouer son rôle d'entraineur jusqu'au bout.

Le combat commença finalement mais le boucan habituel ne se fait pas entendre, comme si les gens attendaient de voir vraiment cette fois comment je combattais. Ils allaient me jauger ça j'en étais certaine. Heureusement pour moi, j'en avait rien à foutre. Le combat ne durerait qu'un seul round qu'ils me fixent ou non.

Comme je l'avais prédis, le K.O arriva avant la fin du premier round. Ça eut l'air de plaire à la foule car elle se mit à scander mon nom. Bande de vendu, si Chris n'avait pas dit qu'il me soutenait jamais ils n'auraient su comment je m'appelais.

Je les ignorais, allais me changer, prit mon argent et me dirigeais vers la moto. Chris me rejoint quelques minutes plus tard.

- Je n'avais pas le choix, je devais faire le combat, dis-je quand il arrivait près de moi.

- Je le sais. Je n'ai pas eu le choix aussi.

- Si, toi tu l'avais ! Le bracelet n'était pas obligatoire, m'énervais-je.

- Monte sur la moto, je ne veux pas avoir cette discussion ici.

Je du reconnaître qu'il n'avait pas tord. on était toujours sur le parking à porter d'oreille de n'importe qui. Je montais derrière lui et nous rentrâmes chez moi. Je descendis en même temps que Chris. Une fois mon casque enlever je me tournais vers lui.

- Je veux rester seule ce soir.

- C'est à cause de ce qui c'est passé ?

- Non, j'ai juste envie d'être seule, Chris c'est tout.

Il s'approcha de moi et m'embrassa rapidement avant de remonter sur sa moto et de partir.

Je montais chez moi, pris une douche et je me couchais. Sauf que le sommeil ne vint pas. Mon esprit divaguait, ce posant tout un tas de questions. Pourquoi personne ne m'avait encore appelé ? Qu'est ce que j'aurais pu faire de mieux ? Je n'avais fais que des K.O depuis le début, j'aurais du au moins me faire remarquer par un des sbires de l'Oeil. Alors pourquoi je n'ai toujours pas de nouvelle ? Je ne vois pas ce que je peux faire de plus, à part continuer les combats en priant. Je vais récupérer ce collier, c'est une certitude.

Le lendemain, je me dis qu'il fallait que j'aille à la fac. après avoir loupé un certain nombre de cours, je n'allais peut être pas pouvoir passer mon année et ça non plus ça ne devait pas arriver si je voulais m'éloigner de ma mère.

J'allais donc à tout mes cours de la matinée mais je n'avait pas la tête à les suivre. Mes pensées étaient toute tournées vers mes combats et ce fichu téléphone qui refusait de sonner. Les même questions que la nuit dernière mes revenaient sans cèsse. Nora me parla durant tout les inter-cours mais je n'arrivais pas à me concentrer sur ce qu'elle disait. Je me contentais de hocher la tête et de faire des petits "hum".

Une fois la matinée passée, je rejoignis Nora et Andrew à la cafèt'. Je n'avais pas vraiment faim mais si je n'y allais pas j'aurais le droit à un véritable interrogatoire de la part de Nora. Je n'avais vraiment pas envie de subir ça et je ne le souhaitais à personne.

Je me suis donc forcée à prendre un plateau et à aller m'asseoir à la table avec mes amis. Andrew nous parla de ses nouveaux muscles gagné à force de sueur. Nora paraissait complètement sous le charme. Elle buvait ses paroles tout en jetant de rapide coup d'oeil vers son torse dont il nous détaillait les avancée. Il allait bien falloir qu'à un moment donné il se l'avoue, tout les deux.

- Alixe, tu as l'air complètement ailleurs. Tu as le regard fixe depuis au moins dix minutes, c'est flippant.

- Excuse moi, je n'ai pas très bien dormi cette nuit. Je marche au ralenti.

- Tu sais que si tu as des ennuies tu peux nous en parler, me dit Andrew.

- Oui, merci. Je sais que vous êtes là. Je n'en doute absolument pas mais j'ai simplement du mal à dormir.

- Admettons. Pourquoi on n'a pas vu Chris depuis un bout de temps ? demanda Nora.

- Je ne sais pas. Il était avec moi hier mais je ne suis pas sa mère, il fait se qu'il veut.

- Je ne l'ai pas croisé de la journée, il est peut être malade. Tu devrais aller le voir Alixe.

Non, il n'était sûrement pas malade étant donné que je l'ai vu pas plus tard qu'hier et il allait très bien. Je penses qu'il a préféré ne pas me croiser aujourd'hui. Je ne voulais vraiment pas me fâcher avec lui mais hier j'étais à bout de nerf et il était la cible parfaite. Alors j'ai préféré être seule mais je ne voudrais vraiment pas qu'on arrête de ce voir pour ça.

- J'irais le voir à la fin des cours, leur dis-je.

- Serais-tu en train de nous dire que toi Alixe, veut aller de son plein gré, je précise, dans l'appartement d'un homme ? rigola Nora.

- Oui, tu m'as parfaitement bien entendu, moi j'ai au moins un homme chez qui aller, rétorquais-je en lui tirant la langue.

Elle prit un faux aire outré, puis éclata de rire, suivie par Andrew et moi. Ca me faisait du bien de rire avec eux. La semaine que je venais de passer n'était pas très joyeuse. Certains moments de relâche me permettaient de souffler un peu.

Après notre moment de fou rire, Nora nous parla de ses nouvelles aptitudes à la cuisine, qu'elle venait de se trouver. Avec Andrew on avait échangé un regard d'horreur en priant pour ne pas être les prochains cobayes. Apparemment ses parents avaient été les premières victimes.

- Je ne comprend pas pourquoi, ils n'ont pas digéré. J'avais pourtant bien suivi toute la recette. C'est injuste.

- Il y a certaine chose pour les quelles tu n'es pas fait, voila tout. Mais heureusement elle ne sont pas nombreuses, la consola Andrew.

Elle lui fit son plus beau sourire quand mon téléphone sonna. Je regardais l'écran et tombais sur un numéro privé et je compris instantanément de qui il pouvait s'agir.

Rencontre avec le badboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant