Chapitre 25

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Une fois devant le restaurant je n'eu aucune hésitation. Ce qui devait être fait allait être fait. Je poussais les deux portes battantes puis entrais.

Je ne mis pas longtemps à le localiser, cet homme devait au moins mesurer deux mètres et son style ne passait pas inaperçu, on aurait dit Will Smith dans Men In Black, la classe en moins. Ils auraient pu m'éviter les clichés du gros mafioso mais rien ne me serait épargner apparemment.

Je me dirigeais donc vers la table tout en lançant des regards noires autour de moi pour dissuader les éventuelles mains baladeuses. Une fois arrivée à la table, je ne pu m'empêcher de râler tout en m'asseyant.

- Vous auriez quand même pu choisir un meilleur lieu.

- A quoi bon ? Nous sommes là pour cinq minutes, le temps de signer ces papiers.

Tout en parlant il avait sortie tout une liasse de feuille, qu'il déposa devant moi. Puis il me tendit un stylo.

- Ça va vite avec vous, ronchonnais-je.

Je n'allais même pas pouvoir manger à l'Oeil. Je me trouve très drôle par moment.

- Vous n'imaginez pas à quel point. Maintenant veuillez signer, que l'on puisse retourner chacun à nos affaires.

Je ne sais pas du tout ce que pouvait signifier sa première phrase et décidais tout bonnement de l'ignorer.

Je pris les feuilles et lu en diagonal ce qu'elles contenaient. Je fus surprise de voir certaines mesure être prise pour ma santé.

- J'aurais le droit à un kinésithérapeute ? lui demandais-je surprise.

- Oui, bien sur. Cassée vous nous serrez d'aucune utilité, répondit-il clairement.

Oui, tout s'explique. Je finis de lire vaguement le reste du contrat. Je savais qu'avec ce contrat je ne partirais jamais gagnante. Je m'engageais à être exclusivement à eux, sauf en ce qui concernait Thomas mais c'était la seule exception. Ils avaient tout prévu pour que je ne parle à personne de notre accord. Toutes blessures fait pendant un combat devait être soignée par mes propres moyens avant le suivant. Charmant. Il devait vraiment ce faire beaucoup d'amis ces gens là. Consciente de me faire entuber dans les grandes largeurs, je signais le contrat.

Le stylo eut à peine le temps de quitter la feuille que déjà le parrain me les enlevait.

- Pour ce qui est de la close concernant votre entraîneur, nous vous autorisons à prendre Thomas Damster.

- Je sais, c'est stipulé dans le contrat.

- Parfait. Bonne fin de journée.

Sa phrase fini, il était debout, il remit sa veste et sortie. Tout c'était finalement passé très vite. Je m'attendais à plus de menace ou de démonstration de force pour s'assurer de mon silence. Mais je pensais que la menace qui pesait sur mes amis était suffisante. Ils en connaissaient pas mal sur ma vie. J'avais raison, mes proches n'étaient pas à l'abris. Je ne devais faire aucun faux pas avant le moment fatidique et même à se moment il faudrait que je m'arrange pour que personne soit en danger. Je sentais la migraine poindre de nouveau.

Une fois Will Smith parti, je pris le même chemin et rentrais chez moi.

Arrivée dans mon hall, je pris les escaliers et montais les trois étages pour atteindre mon appartement. Mais en arrivant sur mon palier je vis quelqu'un qui attendait près de ma porte. Mon cœur accéléra. Ça ne pouvait pas être un membre du cercle, je venais à peine de signer.

Sans m'en rendre compte je mettais arrêtée. Je me forçais à repartir dans sa direction. Je ne pouvais allé nul part d'autre de toute manière. Et puis merde, c'est chez moi, je ne vais pas repartir la queue entre les jambes.

En m'approchant l'homme avait du m'entendre car il tourna son visage vers moi et je le reconnu. Toute la tension s'évapora d'un seul coup.

- Salut Thomas, qu'est-ce qui t'amène ? lui demandais-je encore un peu essoufflée par l'adrénaline.

- Je t'attendais, comme tu ne m'as pas rappelé, je voulais savoir comment tu allais. Tu te comporte de manière très étrange en ce moment, je m'inquiétais.

- Tu t'inquiète pour rien. Aller entre, on sera mieux à l'intérieur, dis-je en ouvrant la porte pour le laisser passer.

Il entra et je fermais la porte derrière lui.

- Tu veux quelque chose à boire ? demandais-je.

- Si tu as une bière, je ne suis pas contre.

- Bien sur, je connais mes priorités, rigolais-je.

J'allais dans la cuisine et ramenais les deux bières dans le salon. Thomas était assis dans le canapé et il avait allumé la télé sur un match de foot. Le foot était se deuxième plus grande passion. Personnellement je n'y avais jamais rien compris et je n'avais pas vraiment envie de comprendre.

Je m'assis à coté de lui et lui donnais sa bière. Il l'a prit et me fixa.

- Alors, qu'est-ce qui ce passe ? Tu vas me dire ce qu'il t'arrive ? me demanda-t-il.

Je détournais les yeux et fixais la télé en lui répondant:

- J'ai eu des problèmes avec Chris. On ne se parle plus, donc il ne m'entraînera plus.

- Et tu voudrais que je reprennes ton entraînement ?

Je savais qu'il ne me parlerait pas de Chris, il ne s'immiscerait pas dans ma vie privée, à moins que je lui en parle.

- Tu es quand même le meilleur entraîneur que je connaisse. Tes techniques sont parfaites chère Thomas, le flattais-je.

- Tu sais que tu m'auras par la flatterie, sourit-il. C'est d'accord, je ne peux rien te refuser de toute façon, tu es la meilleure élève que j'ai eu. Et les autres vont être impatients de pouvoir de nouveau boxer avec toi.

- Oui, ils ne vont pas me louper.

Thomas rit doucement. En revenant parmi eux je m'exposais à une séance de boxe très musclée. Ils voudront tous me montrer qu'ils se sont améliorés depuis que je les ais tous battu. Et ça risquait d'être corsé.

- Et au fait, papa et maman mon demandé de te dire de venir manger à la maison demain. Ça fait longtemps qu'ils n'ont pas eu de tes nouvelles non plus.

- Tu leur dira que je serais là demain.

- Parfait. Je vais devoir te laisser, j'ai des cours à donner. On se voit demain.

Sur cette bonne nouvelle, il se leva me fit une bise sur le front et sorti en refermant la porte derrière lui. Il était passé en coup de vent mais le revoir, même aussi peu de temps, me fit du bien.

Rencontre avec le badboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant