Chapitre 4

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Après le dîner chez les Damsters j'étais rentrée chez moi. A peine une semaine plus tard Sylvia m'envoya un texto pour m'annoncer que Thomas voulait me voir pour me donner mon premier cour de boxe. J'étais impatiente, le début de mon plan ce mettait en marche. J'allais faire le premier pas dans mon processus de reconstruction. J'allais allée à cette leçon et j'allais tout donner, être une parfaite élève.

Le mardi soir de ma première leçon, je me préparais et enfilais toutes ma tenu de sport. C'était la première fois que j'allais faire du sport, quelque chose que je n'avais jamais pensé à faire, à l'époque je n'en voyais pas l'utilité. Maintenant je commençais à comprendre. Le sport pouvais procurer au gens l'esperance. Une chose éssenciel pour chacun. Et je venais de découvrir que pour moi aussi.

Je pris la voiture que ma grand mère n'utilisait jamais et allais à l'adresse envoyée par Sylvia. Je me retrouvais sur le parking d'un gymnase de campagne ou apparemment il n'y avait pas grand monde. Il était vieillit, délabré, je me demandais comment il pouvait encore tenir. Thomas avait choisi un gymnase abandonné, la tranquillité était de mise.

Je descendis de voiture et m'approchais de l'entrée, la porte s'ouvre sur Thomas.

- Bonjour ma petite soeur, prête pour ta première séance de torture ? rigola-t-il.

- Plus que prête ! Lui répondis-je surexitée.

Nous rentrâmes. La séance dura trois heures et je compris le vrai sens du mot torture. Pour mes premières heures de sport, Thomas n'a pas pris compte, du tout, mon manque total d'entrainement. Il m'a fait enchaîner série d'abdos, de pompes et de gainage tellement de fois que je n'ai pu les compter. Nous nous sommes aussi combattu, il m'apprit à me placer, puis à monter ma garde, ensuite il m'apprit toutes les bases, comme savoir bien fermer les poings en mettant le pousse replié sur mes autres doigts face intérieur, à positionner mes jambes a fin d'être toujours en mouvement ou encore à donner les coups de pieds avec mes tibias. Pendant trois heures pas une seule fois il me laissa me reposer. Je peux dire que j'ai sué sang et eau.

Une fois la séance terminée, je filais sous la douche pour m'enlever toute cette sueur. Quand je ressorti, Thomas m'attendait près de la porte d'entrée.

- Tu t'es très bien débrouillée Alixe. Je dois dire que je suis impressionné, tu retiens très bien ce qu'on t'apprend. C'est une qualité très précieuse pour ce genre de sport.

- Merci, ce cour était super. Demain je ne suis pas sur de pouvoir marcher, ni même de pouvoir bouger d'ailleurs.

- Bois beaucoup et ne t'inquiète pas au bout d'un moment on s'y habitus, me dit-il avec un clin d'oeil.

Je pouffais de rire.

- Bon si ça t'a plus c'est super parce que l'on ce revoit jeudi et vendredi à la même heure et au même endroit.

- Tu veux me tuer ! rigolais-je.

- Peut être bien, mais rappel toi que tu as accepté.

- Ça je ne risque pas de l'oublier, et puis tu sera pour me le rappeler je suppose.

- Tu suppose très bien.

Nous rigolâmes tout les deux avant de partir chacun de son coté. J'aimais vraiment le fais que ce soit lui qui m'entraine. Il est dure mais je sais que je peux lui faire confiance, c'est pour mon bien. Trois séances de sport par semaine ça allait être dur mais cela ne me faisait pas peur, j'y arriverais et je deviendrais très douée, j'en avais besoin.

Une fois rentrée chez moi, j'allais directement m'écrouler dans mon lit. J'étais léssivée, mon corps n'avait plus aucune force, mais aussi bizarre que cela soit j'aimais ça. Je me sentais bien, comme si j'avais consommé de la drogue ou bu de l'alcool. J'avais une sensation de plénitude, tellement bon que j'avais peur d'en devenir dépendante. Il est facile de ce laisser aller à cette sensation. 

Rencontre avec le badboyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant