Rencontre avec le badboy

Chapitre 11

Chris venait de passer me chercher. Nous étions en route pour la soirée clandestine où Chris allait se battre. Il n'avait aucune idée que pendant qu'il serait consentré, j'irai fouiner un peu du coté des personnes présentes. Ce qu'il ne sait pas ne peut pas lui faire de mal.

On arrivait au sous sol d'un gymnase, Chris avait garé sa moto et on était tout les deux descendu. Tout était dans le noir. Encore plus glauque que la première où je suis allée. Il y avait des gens un peu partout dès qu'on entrait sous la surface. Des gros dûrs au bras énormes avec pleins de filles qui apparemment n'avaient pas comprit le concept de porter quelque chose en dessous de la ceinture. Ça m'enervait de les voir détruire tout ce que d'autres femmes se sont battues pour construire. Je ne suis pas une féministe mais il y a quand même des limites à la connerie.

Quand Chris était passé toutes les filles s'étaient mises à se trémousser, à s'arranger les cheveux ou à prendre la pose. Chris les ignorait une par une mais l'une d'entre elles était beaucoup plus entreprenante. Elle se plaça devant lui et posa ses mains sur son torse. Son geste nous fit nous arrêter net. Chris la regardait avec un mélange d'énervement et d'agacement.

- Qu'est ce que tu fais ? Lui demanda Chris.

La fille essaya de passer ses mains sous son tee-shirt tout en le caressant. Je bouillais intérieurement de rage.

- Tu veux passer un peu de temps avec moi ? Je serais faire ce dont tu as besoin, lui dit-elle tout en essayant de passer ses mains dans son pantalon.

Le vue de cette scène m'enerva à un tel point que pour ne pas faire d'histoire je du serrer les poings tellement fort que mes ongles s'enfoncèrent dans mes paumes. Pour qui ce prenait-elle ? Comment osait-elle le toucher ainsi en toute impunité ? Je ne comprend pas pourquoi elles ont un tel besoin de jouer les salopes pour se sentir exister. Elles voient très bien qu'il est avec une fille mais c'est plus fort qu'elles, il faut qu'elles sautent sur lui. Ça me dégoûtais surtout que si elles voulaient du sexe, il y avait pleins d'autres mecs présents et qui n'étaient pas accompagné.

A la surprise général, je vis Chris attraper les poignets de la femme et les jeter violemment sur le coté.

- Ne me touche pas.

Il avait dit ces quelques mots sur un ton si froid qu'il m'a fait réculer un peu. Même si je savais qu'il ne s'adressait pas à moi. Il avait le corps qui tremblait et les poings serrés. Mais son regard était tourné vers moi. Quand je le regardais dans les yeux je vis l'énervement mais aussi une pointe d'appréhension mais je n'aurais pas pu le jurer. 

- Viens Alixe, on y va, me dit-il tout en me tendant une main.

Je mis un instant avant de la prendre. Les filles qui étaient quelques minutes plus tôt en train de ce pousser pour être vu de Chris, étaient tout un coup beaucoup moins confiantes. Elles avaient toutes reculé sauf celle qui Chris avait rejeté. Elle n'avait pas bouger et continuait de nous regarder incrédule, comme si ça ne lui était jamais arrivé de ce prendre un râteau. Nous avons donc du la contourner pour poursuivre notre chemin.

D'un commun accord nous n'avons pas reparlé de ce qui venait de ce passer mais je savais que quelque chose était bizarre. Pourquoi Chris qui d'habitude n'hésitait jamais à avoir une relation facile, venait-il de rejeter cette fille aussi violemment ? Je n'en avais aucune idée et vue comme il était énervé je ne comptais pas lui demander.

Arrivé dans une sorte de vestiaire improvisé, Chris se changea et enfila un calçon de boxe. Celui-ci faisait ressortir à merveille ses jambes parfaitement muscler. De quoi vous faire baver en un rien de temps.

- Tu aime ce que tu vois ? me lança-t-il les yeux river sur ses poings pour les bander.

- J'ai vu pire, répondis-je incapable de lui avouer l'effet qu'il me faisait.

Il rigola et finit de mettre ses bandes. On entendit une voix l'appeler pour monter sur le ring.

- Prête ? Que les jeux commencent.

- C'est partie. 

Nous nous dirrigeâmes vers le ring et avant qu'il ne monte dessus il se retourna.

- Tu ne bouge pas d'ici, avant que j'ai fini. Tu es en première loge, régale toi.

Puis sans rien me laisser ajouter il monta sur le ring. Je l'observais quelque instant après que le combat est commencé, admirant la définition de son corps, sa souplesse, son buste si virile. Je dus me donner littéralement une claque pour reprendre mes esprits et commençer ce que j'avais prévu.

J'avais repéré un coin où pleins de monde se rassemblaient. J'avais plus de chance de le retrouver dans ce coin, du moins je l'espérais.

En avançant, j'avais le regard baissé au niveau des bras des personnes qui passaient et j'apperçus de l'encre. Sans réfléchir je le suivis. J'avais retrouvé l'homme de tout mes problèmes. J'allais enfin retrouvé mon collier. Il suffisait juste que j'arrive à garder le rythme et que je le suive.

Je fixais le bras et ne le lâchais pas un seul instant des yeux. Il ne m'échapperais pas, pas cette fois.

Quand je réussis à l'attraper il se retourna vers moi et je pu voir son tatouage de près.

Ce n'était pas lui...

Et merde ! J'avais vraiment espéré. Le tatouage était presque le même à peu de chose près mais ça faisait toute la différence. En un instant mes espoirs c'était évanouis. Encore une chance de perdu. Ça commeçait à faire beaucoup.

En regardant autour de moi pour voir où en était le combat je me suis rendu compte que je mettais perdu dans cette foule de corps. Je ne voyais pas le ring, de là où j'étais. Déjà que je n'étais pas grande alors quand pleins de gros bras s'entacaient, je n'avais aucune chance.

J'esseyais de me frayer un chemin vers là où je pensais être le ring mais quand je regardais encore une fois autour de moi, je constatais que je n'étais pas arrivée à l'endroit voulu. J'étais complètement perdu avec tout ce monde.

Je commençais à vraiment m'inquiéter quand je sentis une main s'abattre sur ma bouche. L'agresseur me tira en arrière , sans lui laisser le temps de me traîner plus loin, je lui donnais un coup de talon sur le pied, un coup de tête et un coup de coude dans l'estomac. M'ayant lâché je me retournais et lui mis un direct de toute mes forces. Il n'eu pas un seul instant pour pouvoir répliquer et il finit au sol en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.

Les gens autour de nous n'avaient pas de tout réagi, trop occupé par le K.O ambiant. Si j'avais été une femme sans défense, personne ne serait venu m'aider. Quelle solidarité, ça faisait chaud au coeur.

Reprenant peu à peu mes esprits après cette agréssion. J'esseyais d'aller vers un mur de la salle. Au moins je pourrais le longer pour atteindre une sortie. Ça serait beaucoup plus sur que de vouloir traverser la  pièce à l'aveugle.

Je n'avais pas fais trois pas que deux mains se posèrent sur mes hanches. Je sentis mon sang se glacer et je ne pu retenir un crie d'hystérie.

Le monde jouait beaucoup trop avec mes nerfs.