Chapitre 17

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Coucou,

Voici la suite, vous allez le voir, on sort de la partie, Carnet pour une partie un peu plus histoire, un peu plus racontée, et j'espère que ce que j'ai imaginé va vous plaire.

Bonne Lecture

Hélène laissa son carnet en plan avant de se diriger vers sa salle de bain, elle se regarda dans le miroir elle ne ressemblait plus à rien et son visage était dévasté par le chagrin. De rage elle détacha sa tresse avant de presque arracher sa robe, de toute façon elle ne voulait plus jamais la remettre et puis elle était bonne pour la poubelle... Elle serra le meuble, elle avait terriblement mal et la pièce autour d'elle tournait, elle n'avait pas mangé depuis longtemps, ni dormi d'ailleurs, mais les deux étaient bien loin de ses pensées. Elle finit tout de même par entrer sous la douche et laissa l'eau chaude couler sur sa peau, essayant de se détendre un petit peu. Là elle pleura longuement, elle était seule et il fallait qu'elle se vide.

Elle finit par sortir de la douche et enfila un t-shirt et un jean avant de faire son habituelle queue de cheval. Elle fit ensuite un sac, quelques vêtements, son arme de service, son chargeur de portable et tout ce qu'elle estima qui allait lui être utile, puis elle appela un taxi pour retourner à l'hôpital.

Quand elle arriva devant la chambre de Balthazar, mise sous surveillance policière après qu'elle n'est absolument pas laisser le choix, il était relié à un tas de machines et elle se dit que si il était là il lui ferai un interminable discours sur la fonction de chaque une d'entre elle. A cette pensée une larme solitaire roula sur sa joue avant de s'écraser à la commissure de ses lèvres.

Elle entra et tomba sur les deux jeunes légistes, dont un Eddy complètement dévasté, et toujours alcoolisé, et une Fatim très confuse qui cachait tant bien que mal sa tristesse pour essayer de soutenir son collègue et ami. Hélène lâcha son sac sur le sol et s'avança vers eux, ouvrant grand les bras et les deux jeunes légistes n'hésitaient pas longtemps avant de venir s'y loger, la serrant très fort. Ils n'étaient plus que tous les trois et ils allaient devoir être fort.

L'étreinte dura longtemps, très longtemps, et après cela ils discutèrent un moment, et Hélène fit bien comprendre qu'elle allait confronter Maya, certes, elle était bien trop impliquée émotionnellement mais elle ne la laisserait pas s'en sortir sans passer sur le grill avec elle. Eddy et Fatim voulaient être là et elle ne pouvait pas leur refuser, elle les aimait bien en plus, Tic et Tac, et puis elle savait que Balthazar comptait énormément pour eux, et surtout ils lui avaient expliqué qu'ils avaient fait un dossier, ce qui avait permis à Hélène de comprendre que oui c'était grâce à eux qu'il avait compris.

Une fois les deux partis, parce qu'ils avaient besoin de dormir, Hélène s'approcha du lit et posa ses lèvres au coin de celle de Raphaël avant de lui prendre la main et de la serrer fort. Elle lui parla longuement, disant des banalités, au travers de ses larmes et de ses "tu ne peux pas m'abandonner", de temps en temps elle murmurait même des "mon amour" espérant le faire se raccrocher à la vie, à elle, parce que la vérité c'est qu'elle avait bien trop besoin de lui. Elle finit par s'endormir dans le fauteuil, serrant sa main.

Le lendemain elle alla voir Delgado dont l'état s'améliorait un peu, elle lui parla pour tout lui raconter, lui dire qu'elle était désolée et qu'il ne pouvait pas l'abandonner parce qu'elle avait besoin de son meilleur ami. Et durant quinze jours, Hélène continua ce petit manège ne quittant pas l'hôpital malgré le fait que les infirmières essayaient de la pousser à rentrer chez elle... Elles avaient lâché au bout de trois jours, mais avaient tout de même décidé dans un accord silencieux de veiller sur elle et de prendre soin de la belle blonde qui naviguait entre ses deux hommes dans le coma. C'est comme cela que parfois, Hélène se réveillait avec une couverture ou qu'elle trouvait un café avec de quoi manger.

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