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Point de vu de John

Je suis rentré à deux heures du matin environ, j'ai donc décidé d'attendre le réveil de Sherlock pour lui montrer la photo. D'ailleurs il ne devrai pas tarder, son horloge numérique sonne. Si il n'a pas changé, dès la troisième sonnerie il sort de sa chambre drapé de sa couverture.

" Sherlock tu n'a jamais entendu parler de pyjamas ?

- Sans intérêt, autre chose ?

- Ça ..."

Je lui tend l'appareil affichant la photo. Il l'observe et sourit.

" Parfait !

- Pardon ?! Elle est définitivement complice de ton pire ennemi et tu trouve ça parfait ? Je ne te suis plus Sherlock.

- Il la menace, c'est un maître chanteur et si il y a un type de personne qui nous livre tout ce sont les victimes. On va pouvoir en savoir plus sur lui !

- Et tu comprend ça en observant une photo basse qualité les montrant l'un dans les bras de l'autre...

- Observe John, comme ses épaules sont crispées, elle déteste ça, et sa tête, elle ne le regarde pas dans les yeux mais au sol pour ne pas montrer sa peur. Même son corps se déporte sur la gauche, elle s'éloigne un maximum du sien.

- Tu m'énerve ... "

Son sourire ne le quitte pas ses lèvres, il prépare quelque chose mais savoir quoi c'est une autre histoire.
Une fois ses remarques faites, ça saute aux yeux, vraiment remarquable... Mais ça reste un problème !

"Le jeu continu" ses paroles me reviennent sans cesse, oui mais jusque quand va t-il continuer ?

Point de vu de Lucy

" Je te l'ai dit James, j'ai pris ma décision. J'accepte ton chantage... comme si j'avais le choix de toute façon.

-Bien vu... tu n'a jamais pensé à m'appeler papa une fois dans ta vie ?

- J'aimerai te voir mort, papa."

Pour la première fois dans ma vie j'avais l'impression de lui faire de la peine, et contrairement à ce que j'avais toujours cru ça ne me fais pas me sentir mieux...

Sans le regarder je sais qu'il se lève, j'entends ses pas, il s'éloigne. Je me détend, l'air entre plus facilement dans mes poumons. Je suis fatiguée, comme si il me vidait de toute mon énergie. Venir percer mon unique zone de confort, c'est bien son style, je suis presque étonnée que ça n'arrive que maintenant...

Je me sent mal pour Sherlock il est comme un frère et je lui ment... Je commence à ressembler à mon père contre ma volonté. Me voilà à simuler cette relation malsaine pour le petit bonheur de "papa".

Deux ans de séparation mêlés à deux ans de mensonges et bientôt la fin.Pourvu que Sherlock ai compris.

Je retrouverai ma vie, Sean, mon Sean contre Sherlock. Mon fiancé contre un détective...

La Femme MirageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant