m'aimes-tu?

14

Je m'abaisse à sa hauteur, car elle était assise au bord de mon lit

- fais voir ta main.

/PDV BILLIE/

Je lui tends ma main, je la vois froncer les sourcils avec sa bouche entre ouverte, elle était super concentrer, l'eau de ces cheveux goûter sur ces épaules, elle était super canon comme ça.

Elle avait ma main dans la sienne pour sûrement regarder si un bout de verre n'étais pas coincé, j'étais en train de la fixer

- Billie ? Je te parle, me dit-elle. T'es sourde ou quoi ?
- euh... tu... qu'est-ce que tu m'as dit ?
- est-ce que tu veux un pansement ? Me dit-elle en regardant ma main.

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive à ce moment-là, mais je ne pouvais pas répondre, j'étais comme emprisonner par ses yeux et rien d'autre m'intéresser.

Elle me regarda, car je ne répondais pas.

Mon regard est plongé dans le sien et le sien dans le mien, cela dure pour moi une éternité alors que ça doit faire que quelques secondes que nous nous regardons, nos visage se rapprochent petit à petit, je dépose ma main délicatement sur sa joue.

Nos lèvres sont à quelques centimètres l'une de l'autre, son regard bascule de ma bouche à mes yeux et inversement.

- non désolé je ne peux pas. Me dit-elle en repartant dans la salle de bain.

Je reste immobile, je ne sais pas ce qui me choque le plus, le fait qu'elle est parti alors qu'on était à quelques centimètres de s'embrasser ou justement la faite que j'allais embrasser la fille qui me détestait depuis le début.

Elle revient quelques minutes après en jetant une boite de pansement de sa porte de chambre. mais me dit rien et me regarde même pas

elle part aussitôt dans la salle de bain, la porte était ouverte, je me mets à l'entré de la porte en m'appuyant sur le côté et je la contemple entrain de se brosser les cheveux.

Elle m'avait remarqué, mais ne me dis rien.

Au bout de quelques minutes elle me jette un regard pour savoir ce que je voulais

- pourquoi tu t'es reculer ? Tu as quelqu'un dans ta vie ? Lui demandais-je.
- non. Je ne veux pas, c'est tout.
- je vois. Dis-je.
- c'est pas du tout contre toi.

J'étais choquer qu'elle s'excuse limite, je reste devant la porte et j'essaie de creuser un peu plus, car je sais qu'il y a une vraie raison

- c'est contre qui alors ?
- je n'ai juste pas envie de retomber amoureuse. me dit-elle,

je comprends vite que cette jeune fille de 2 ans de moins que moi avait vécu une peine de cœur.

- et pourquoi ? C'est beau de tomber amoureuse, non ?

Elle était en jogging et en soutien-gorge, elle était beaucoup trop jolie.

Dès que je prononce cette phrase, elle se met dos au lavabo en appuyant ses mains sur celui-ci, c'est à ce moment-là que je compris qu'elle allait se confier à moi.

- non, tomber amoureuse, c'est nul, c'est moche, et c'est-
- pourquoi ? Lui dis-je en la coupant. Qu'est-ce qu'il t'a arrivé pour que tu dise ça ?

Je la vois me regarder, elle savait très bien que je savais qu'elle avait étais blesser, alors elle ne pouvait rien me cacher et se lança

- il y a deux ans, j'étais amoureuse d'une fille, elle était vraiment super belle, gentille, mais un peu égoïste, car elle voulait que tout revienne à elle, c'était un amour très toxique, il y avait trop de jalousie et trop d'embrouilles, mais à coter de tout ça l'amour est plus fort et ... et moi je l'aimais par-dessus tout au monde, je lui aurais décroché la lune... sauf qu'elle m'a laissé tomber pour quelqu'un d'autre en me disant quel été meilleure que moi et beaucoup plus belle et intéressante.
Aujourd'hui si je suis comme ça, c'est à cause d'elle, car je me déteste maintenant, je déteste la fille que je suis devenue, à avoir cru en elle et aux promesses qu'elle m'avait faites, je m'en veux d'avoir pas était assez pour elle...
Maintenant l'amour ça me dégoûte, et j'ai peur de retomber amoureuse de quelqu'un, je couche juste avec mes potes ou des gens que je connais même pas et le pire, c'est que ça me fait rien, je m'en tape complètement.
J'en ai plus rien à foutre des gens maintenant et de leurs sentiments, si quelqu'un parvient à me dire « je t'aime » c'est cool, ça me fait rien, je m'en tape.

Elle à enchaîner tout sa en quelques secondes, ces yeux fixer un point, son histoire me met limite les larmes aux yeux.

- c'est pour ça que tu te fais du mal comme ça ? lui dis-je, inquiète.
- ouais.

Elle était bien à ce moment-là, elle me donna même un petit sourire pour me dire de pas m'inquiéter, j'étais si contente qu'elle, c'était enfin confier à moi, mais j'étais très embarrassé que moi, j'avais toujours quelque chose à lui dire