m'aimes-tu?

32

Je sursaute face au claquement de la porte, je me retourne et je vois la silhouette de Billie sur le pas de sa porte de chambre.

- Bil' putain qu'est-ce que tu fous ? Tu m'as fait peur ! Dis-je en l'éclairent avec la lumière de mon téléphone.
- BOUUUH ! Dis Billie en explosant de rire.
- oh mon Dieu, j'y crois pas, tu es bourrée à mort là. dis-je en me recouchent.

Billie explose de rire en s'approchent de moi.

- putain, je t'ai fait peur au moins ?
- Billie ? Tu es bête ? Tu as claqué la porte à fond, tu as mis un temps fou à rentrer dans la chambre, j'ai eu le temps de te voir arriver, et tu crois m'avoir fait peur ?

On explose de rire ensemble.

- putain, je suis vraiment morte là.

Billie se couche sur moi, et s'endort à moitié.

- non Billie putain, bouge de là, va t'enfiler un pyjama et couche-toi bien là, j'ai aucune place pour dormir !
... Billie ! BILLIE EILISH !

Elle sursaute et se réveille, elle me regarde dans les yeux et se recoucher.
J'explose de rire et elle rigole en même temps.

- Billie putain, quand tu es bourré, c'est un truc quand même. Dis je en me levant et en l'attrapent.
... Billie je sais que tu fais exprès de dormir là.

Elle sourit, mais ne se lève pas pour autant, alors je m'approche d'elle et lui dépose un bisou sur ses lèvres pulpeuses. Elle ouvre ses yeux et s'assoit dans le lit.

- voilà, tu es réveillée, lève-toi et enfile un truc là. j'attrape un truc sur son bureau. Tiens ça, par exemple. Je lui jette un haut qui trainait, elle ne l'attrape pas.
- je rêve ou tu m'as embrassé là ? Dis Billie en montrent du doigt sa bouche et en restant figée.
- moi ? Je n'aurais jamais fait ça, tu as dû rêver.
Dis-je en me remettant de le lit.

Billie sourie et se met à califourchon sur moi et me dépose quelques bisous dans le cou, sa respiration chaude tape sur mon cou, ce qui me fait fermer les yeux automatiquement, mes mains se dépose sur ces cuisses et notre respiration commence à se faire entendre, la chaleur commence à monter.

Ma main passe sous son teeshirt et lui caresse son dos nue. Je m'amuse avec ces bretelles de soutiens gorges, tandis qu'elle pose une main sur ma joue et viens m'embrasser langoureusement, je ne l'ai jamais embrassé avec une telle envie, cela me le fait comprendre quand des papillons viennent prendre envolent dans le bas de mon ventre. j'enroule mes bras autour de sa nuque et j'accentue le baiser.

- Billie... non, tu es bourré, c'est... Pas le moment de faire ça.

Je le repousse et m'assoie au bord du lit prête à repartir.

- comment ça ? Lara, tu stop tout comme ça là ?
- Billie t'es bourré, je ne vois pas l'utilité de faire ça maintenant.
- à ouais, c'est vrai, tu préfères coucher avec une nana que tu connais même pas à ta soirée, mais moi, j'ai toujours le droit d'aller me faire foutre.
- Billie, arrête de parler de ça. passes à autre chose putain, t'es bourrée tu te souviendras plus de rien demain en plus.
- je te laisse mon lit, je vais dormir ailleurs. Me dit Billie contrarier.

Je suis assise au bord du lit et je la vois partir de la chambre, sans savoir où elle aller.

Je me remets sous les draps chauds, et m'endors jusqu'au lever du soleil.

J'enfile mes vêtements qui son au bout du lit, je vais dans la salle en bordel à cause de la soirée d'hier, je cherche Mia dans toute la pièce pour lui dire qu'on y va, pour qu'on puisse partir ensemble.

Elle n'est pas dans la salle, elle n'est pas dans la salle de bain, n'y dans la cuisine.
J'ouvre une porte de chambre, en pensant la retrouver là.

Je reste bloquer, ma main sur la poignet  de la porte grande ouverte, deux femmes à plat ventre, nue dans un grand lit, les draps remonter jusqu'à leur bas de dos, une des deux a une jambe repliée sur les draps, ces mains servent d'appuis sous sa tête, ces cheveux blonds cachés une partie de son jolie visage, que je connaissais, c'était elle, avec une autre fille que moi.

Je reste figer pendant quelques secondes, mon regard était porté sur elle et sur la fille qu'elle cacher derrière, mes yeux se remplissent de larmes, et des crampes commencent à s'installer dans mon ventre, ma gorge était serrée et je commence à trembler de nerf, je claque la porte un grand coup derrière moi, ce qui a dû les faire sursauter.