L'instruction étant le respect des ainés. C'est dans cela que certains aînés à cause de la satisfaction personnelle se comporte comme des enfants.
Ils brisent eux-même le respect qu'on a deux. Je compris la réaction de Issa de s'énerver contre cette vieille femme qui n'a aucune morale.
Vouloir passer à l'acte avec les garçons du même âge que son fils.
Si les hommes fréquentent des petites filles c'est un peu beau que de voir des vieilles dames s'adonner à tel acte. Aucune pudeur, cela donne envie de vomir. Si j'avais su dès le début, j'allais crier sur la femme et l'injurer également (après tout çe me fait rire).
Le deuxième appel était de notre dame de philosophie. Je voulais l'appeler quand j'ai reçu un message de sa part: <<Bonsoir déléguée, informes tes camarades de classe que demain vous n'aurez pas cours de philosophie, je voyage pour Maradi>>.
Ah Maradi! Madame partait pour Maradi (la ville économique du Niger) et j'ai aussitôt deviner la raison. La région de Maradi acceuillait la lutte traditionnelle du Niger.
La lutte traditionnelle se faisait chaque année au Niger, elle est le sport phare du Niger. Comme son nom l'indiquait c'est une lutte traditionnelle où chaque région présentait dix lutteurs. C'est une compétition qui dure dix jours et c'est un véritable facteur de cohésion.
Le côté mystique d'Afrique se révèlait, des sportifs bien gras se présentaient, des professeurs de Sport étaient sollicités, des journalistes étaient au rendez-vous pour rapporter tout sur la chaine nationale (Télé sahel).
La lutte aujourd'hui a plus de valeur que les chefs de gouvernement s'y rendaient. Le chef d'État la suivait à la télé, le premier ministre rendait le sabre (le sabre est offert pour le vainqueur qui est sur son cheval, déguisé avec du turban).
En effet, madame partait soutenir son mari qui est parmi les lutteurs. Qui l'aurai-cru?
C'était une femme toujours propre, qui une fois en classe nous demandait de nettoyer plus de deux fois la table et la chaise. Elle avait du mal à tenir la craie par peur de se salir. Elle nous conseillait chaque fois sur l'hygiène, dans son sac à main, elle avait toujours son goûté, elle ne mangeait jamais chez les vendeuses de nouritures.
Si une personne est mal habillée, mal coiffée, elle ne la laisser pas suivre son cours.
C'est cette femme qui partait soutenir son mari lutteur. Les lutteurs qu'on apercevait à la télévision sont un peu...
J'avais su car j'étais la déléguée et souvent, je prenais les affaires de madame, son portable s'allumait et sur le profil avait sa fille, son mari et elle.
J'admirais la dame et je voyais le tord de l'ex-copain de Faouzia.
Faouzia au début était une fille bien, elle était amoureuse d'un certain Abdoul Rachid. Ils s'aimaient tous les deux. Cadeau-anniversaire surprise-sortie de couple tout y était.
La raison de leur rupture est que Faouzia était accrochée aux modes. Elle aimait défiler avec sa taille tout lui convenait. Elle avait l'encouragement de ses parents. Son copain, par peur de la perdre, par peur de la voir se hisser haut s'opposait à ce mode de vie.
Si il l'avait soutenu, si il était là pour elle, les choses auraient été différentes. Un couple à la base est de se soutenir dans nos différences. C'est que Abdoul Rachid n'avait pas compri cette idéologie et il perdit ainsi une magnifique fille.
Madame était partie ainsi soutenir son mari mais elle devrait rentrer si tôt.
Après son cours, on avait EPS pour terminer la journée, c'était un Vendredi.
Tôt le matin, papa nous fît signe de faire vite pour qu'il nous dépose.
On n'avait pas cours et je ne faisais pas EPS mais je voulais aller à la rencontre de Issa pour lui exposer le cas Mohamed.
Tante Bintou était malade et papa voulait aller l'amener à l'hôpital d'autant que son mari était en voyage.
Nous vîmes et papa dit à Mohamed de nous déposer à l'école et de venir les retrouver au clinique.
Ce qui était dit, fût fait. Mohamed nous déposa à l'école, les jumeaux sont rentrés dans la cours, Mohamed de même (Il était parti saluer le directeur et quelques enseignants, je supposais, car il était ancien élève de l'établissement).
J'avais eu le temps de causer avec Issa qui était arrêté dehors.
Moi:
- Issa, tu ne rentres pas en classe?- si, mais cela ne servirait à rien car de toute la nuit, j'ai manqué de sommeil. Des pensées de toi, de quoi tu pouvais me dire m'effrayait. Je pensais trop à toi et à notre avenir.
- oui Issa fais moi confiance si il ne s'agit que de moi, si mon choix de vie n'appartenait qu'à moi, je te choisirai.
- tu veux me dire qu'on t'impose un autre homme? Ça sera un coup dure pour moi sans doute.
- Oui Issa c'est cela et je ne l'aime pas. Je n'aime que toi, je ne veux que toi, le reste n'est plus important.
- c'est tout en quoi je t'ai préparé. Qu'à un moment, il faut savoir faire un choix. Mais fais un choix qui ira au sens contraire que tes parents, je te le déconseille vivement. Tu pourras voir une tante ou un ami que ton papa écoute pour essayer de le faire changer d'avis. Mais saches juste que je t'abandonnerai jamais à la merci d'un autre homme.
- Issa j'ai peur, j'ai trop peur de m'être arraché à toi.
- sois confiante, ensemble nous traversions tout, ce que je craind est que tu cesses de m'aimer.
- ça n'arriverait jamais gros bébé.
Mohamed surgit subitement, et il nous interrompt.
- Vous n'avez donc pas cours Anissa, c'est pour voir cette chose que tu as menti à tes parents?
- Monsieur, repond Issa, tu ne vois pas qu'on cause?
- Et alors? Mohamed pointa du doigt Issa.
- Mohamed, dis-je, un peu de respect pour moi. Je ne suis pas une chienne qu'on t'a donné à redresser et que je dois suivre ta cadence. Laisses-moi vivre en paix.
- Oui je te laisserai, je mettrai ton papa au parfum de tout ceci. Ma future femme qui se vend moins chère. J'avais tout faux sur toi.
Il rentra dans leur voiture, démarra tout en trainant la poussière sur nos visages, nos habillements.
Si il dit à papa je serai morte. Issa et Mohamed rentra en collision.
Une heure après, je reçois un appel de papa:
- papa: Allô Ani, rentres à la maison dans l'immédiat avec tes frères.
À suivre!
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voile tombé
RomanceGrandir dans un milieu où la religion est primée. J'étais couverte de la tête au cheville. Mon père, un homme politique avait toujours temps de nous priver de tous loisirs qui peut nous amener à dévier le droit chemin. Toute cette armure dont j'étai...