4. mes vacances

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Très souvent dans les vacances, on part en voyage avec mes parents. On a visité l'europe, l'afrique du sud. Jamais, on n'a mis pied en Asie. Mais le papa et la maman si, ils étaient partis à la mecque, en amoureux ou pas? Ils étaient deux en tout, ils formaient un magnifique couple malgré que c'est un mariage arrangé, au fil du temps leur amour apportait de l'harmonie à la maison.

Ils étaient partis à la Mecque pour le Hadj (pélérinage) quand papa était encore maire de la commue 5, en ce moment nous vivions à Harobanda (quartier de niamey où le fleuve niger longe), j'étais encore enfant, on m'avait confié à une de mes tantes Bintou.

Bintou était une femme courageuse qui aimait tant sa famille que sa propre personne. Son bon humeur, elle le fait toujours sentir malgré des hauts et des bas. Elle était mariée à un homme de Dieu, un grand homme des média qui projectait une belle image au dehors mais dedans est un animal féroce, une bestiole qui pouvait te piquer et disparaitre après sans trace d'elle. Parfois, je suis couchée dans la chambre, le cri du mari me réveillait et m'empêchait de dormir. Jamais, je n'ai entendu Bintou broncher ou contester son mari. Peut être c'est dû à la soumission imposée par la religion ou il se pouvait que la femme avait peur que tout ce qu'elle dira, on n'allais pas croire. Rester patiente et encaisser, c'est ce que vis la plupart des femmes au Niger et partout en Afrique. La coutume aussi avait un poid, qui empêchait la femme de hausser le ton, car depuis tout petit, la jeune fille a grandit et a vu comment sa mère était soumise à son père, donc elle était obligée de copier et appliquer.

Bintou n'a jamais montré de tristesse sur son visage, elle me souriait. Elle ne m'a jamais laissé dans le besoin jusqu'à l'arrivée de mes parents.

- Ne dis rien de ce que tu as vu à ton père; me disait-elle en me caressant la tête. Ton père a été toujours protecteur et un bon grand frère.

- les jeuness ne se mêlent pas des affaires des grandes personnes.

Ce que l'homme nigérien n'a pas compri, certe la femme doit se soumettre mais que cette soumission ne soit pas un moyen de torture.

Ce que la femme n'a pas compris qu'on n'épouse pas un homme pour son titre, car le titre n'incarne pas la personne avec qui tu vas vivre le foyer.

Toute cette pression me donnait des idées de révolte mais je n'ai pas la force, je n'ai pas de poid. Ma mère est ainsi avec mon père c'est ainsi ma vie, c'est comme cela on m'a éduquée.

Pour ces vacances, j'avais le choix de désigner notre destination, et j'ai opté pour le Maroc.

Après 3h30 de vol, on est venu à l'aéroport de Cassablanca, papa, maman et mes deux frères.

Après on a pris le taxi pour l'hôtel. Nous nous installâmes, c'était un hôtel 5 étoiles comparé à ceux qu'on a au Niger. C'était immense, je me demandais comment papa faisait pour payer notre séjour, mais il était dans le gouvernement cette question ne devrais pas se poser.

Être un enfant d'un homme d'Etat c'est bien, c'est très beau surtout quand beaucoup de portes s'ouvraient à toi, quand tes vacances sont belles et pleines de couleurs. Tu ne manques de rien.

Cependant, la frustation et la haine font surface quand tu entends des propos des personnes que tu pouvais nourir toute leur vie insulter tes parents comme voleur, malhonnête et autres propos dénigratoires.

Un enfant nanti est aussi bien éduqué, on apprend à contrôler nos émotions car l'Etat est ce qu'il est, tout compte fait ils feront pire si ils étaient à cette place.

Le lendemain matin, on est sorti pour le restaurant, des petits arabes nous servaient, avec eux, il y a également des petits noirs.

Ces noirs sont des étudiants qui venaient étudier au Maroc. Quand ils sont en France, au Canada et dans les pays maghrébiens, ils cherchaient du travail pour subvenir à leurs besoins ainsi les parents pourront se reposer avec certaines dépenses.

C'est d'ailleurs, le cas de mon cousin, Mohamed.

Mohamed est le fils de ma tante Bintou avec lui, on s'entendais très bien. Il arrivait des fois qu'il se confie à moi pour ses problèmes de couple, mais j'étais étrangère à ces situations. Il m'a promis par le téléphone de maman, qu'il allait venir me voir, j'ai hâte de le voir.

Je me plaisais bien en Maroc, là bas j'avais pas trop de complexe. Les femmes étaient bien voilées, tu ne les voyois pas sortir souvent si ce n'est les touristes Françaises.

Maroc est un pays attractive, Marrakech est une merveille et surtout avec les stars hollywoodiennes qui venaient prester dans les clubs.

Je pensais à comment dire à papa de me laisser venir étudier ici mais il n'acceptera jamais de me laisser seul au milieu de nul part.

Entre temps Mohamed était venu, on est assi au salon après les salutations. Il me donna les nouvelles de Maroc comme tout étudiant qui aime impressionner

- Maroc, me dit il, est un beau pays islamisé. Enfin c'est ce que j'ai cru jusqu'à ce que j'ai compri le circuit. Les femmes sont voilées mais sont des êtres humains. Ils font des bêtises elles aussi. Tu penses qu'elles sont toutes vierges?

-Oui, je repondis avec celui là il faut s'attendre à tout.

-Oui, elles le sont. Mais elles font pire.

- Mohamed!!! Vous êtes toujours là à juger les gens. Elles font quoi de pire alors?

- tu vois la virginité est sacrée ici et une fois que la femme la perd c'est fini. Donc elle donnait leur postérieures aux hommes, c'est ce qui se passe dans la plupart des pays arabes. Le cadre dans lesquels on les imagine n'est pas réel. Tu verras des jeunes filles arabes qui nous demandaient de leur envoyer nos photo pour voir la taille de nos...justes les comparer à ceux de chez elles, ou verifier les histoires racontées par les colons que le sexe de l'homme est noir est à comparé à celui d'un cheval....

-shut papa est de l'autre côté, je lui dis en mettant mon doigt sur ma bouche.

- si tu ne me crois pas, allons-y et tu verras.

- Pappa n'acceptera jamais.

- crois moi je vais le convaincre...

À suivre

voile tombéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant