C'était un matin de novembre, il était encore tôt.
Mei Li écoutait la radio en mangeant son petit-déjeuner.
Cette nuit là, il avait neigé dans le sud ouest.
On avait aperçu un renard dans un bar de la capitale et 3 personnes avaient été sauvées de la noyade par deux adolescentes championnes de natation dans le nord.
A la fin du journal, Mei Li apprit que c'était aujourd'hui la remise du prix Goncourt, le fameux prix de littérature.
Elle avait une trentaine d'années maintenant, était mariée à une femme du même âge qu'elle avait rencontrée lors d'un vernissage, Flora, et elles avaient eu ensemble 2 enfants, deux petites filles, jumelles, qu'elles avaient prénommées Gabrielle et Juliette.
Elle ferma le pot de confiture de prunes et rangea la bouilloire.
Elle posa sa vaisselle dans l'évier.
Elle fit couler l'eau sur son bol en se saisissant de l'éponge.
"Nous recevons ce matin le président du prix Goncourt, Bonjour Monsieur Smith. Chers auditeurs, chères auditrices, Monsieur Smith va nous faire aujourd'hui, à notre antenne, le plaisir d' annoncer qui est l'heureux ou l'heureuse lauréate du prix Goncourt cette année.
-Bonjour Helena. Alors je ne vais pas tourner autour du pot comme on dit, il eut un rire, le livre qui, à l'unanimité nous a touché'e's et touchera sans doute vos auditeurs et tous les autres, c'est Les choses ont passé, de Justine Berry-Brown.
- Sachez, chers auditeurs, chères auditrices, reprit la journaliste, que nous avons, par liaison téléphonique, la merveilleuse Justine Berry Brown, qui a su toucher nombre d'entre nous avec son roman. Bonjour Justine! "
Mei Li lâcha son bol dans l'évier. Il tinta bruyamment. Elle essuya ses mains sur sa jupe et s'assit sur la chaise en bois derrière elle.
Certes, la Justine qu'elle avait connu s'appelait seulement Berry, mais il ne faisait aucun doute du fait qu'elle s'était simplement mariée. De plus, elle reconnut la voix, lorsque, émue, Justine commença:
"Bonjour Helena, bonjour monsieur le président du prix Goncourt"
Un immense sourire envahit les lèvres de Mei Li.
"Maman Mei Li? Tu pleures? " demanda la petite Suzanne, dont les cheveux bruns encadrait sa belle peau mate. "Ca va maman Mei Li?"
Mei Li prit son enfant dans ses bras et lui dit, d'une voix émue.
"Tout va bien mon ange, c'est seulement des flocons fondus"
Sa fille la regarda avec étonnement. Elles étaient à l'intérieur, ça na pouvait pas être des flocons de neige!
Mais Mei Li s'était comprise.
Elles avaient toutes les deux suivit leur route.
Elle était photographe, Justine avait publié des livres qui était récompensé par un grand prix de littérature.
Tout était parfait.
Et elle en était plus qu'heureuse.
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Pour quelques instants entre ses bras
RomantizmMei Li est timide. Elle aime en secret une fille qu'elle pense ne pas intéresser Mais cette fille lui donne des ailes, alors, avant la fin du lycée, elle décide de lui parler...