Screams and Dreams

⁴

Différent. Ce rêve ci était différent. Il était sur un banc, il y avait une aire de jeu devant lui, le petit toboggan bleu de son enfance, les cris d'enfants, les parents parlant calmement, ceux qui se moquent, ceux qui jugent. Ils se lèvent tous d'un coup,et s'approche de lui. Ils parlent, encore et encore, l'intensité de leur voix lui donne mal a la tête, il ne sait plus ce qui se passe, il se lève et essaye de fuir. On l'attrape. Tadashi Yamaguchi. Il est là, devant lui, il ne peut presque pas le reconnaître, tout est différent en lui. Il lui manque son antenne, son sourire d'ange, ses yeux brillants, ses tâches de rousseurs. Il le tient si fort que Tsukishima ne peut plus fuir, il a une force au-dessus de la normale, c'est étrange, déroutant. Le garçon inconnu le regarde, lui sourit avant de le pousser. Il n'y a rien derrière lui, il tombe, le sol n'arrive toujours pas. Il tourne la tête et le voit. Il est là, son atroce visage, l'horreur de ses paroles, son assourdissante voix. Tout le dégoûte, il le dégoûte, il se dégoûte. Son cou se sert, comme si deux grandes mains l'entouraient et appuyaient avec force sur celui-ci. Il sait que c'est lui, il veut sa mort. Il veut mourir.

Il se réveille, silencieux. Il tousse bruyamment, cherchant de l'air. Il n'y a personne, à part lui et le silence pesant de la pièce. Il se lève, la musique s'est éteinte, des médicaments sont posés à coté de sa tête, des antidouleurs. Tsukishima se dit qu'ils seront certainement inutile à ses cauchemars mais si cela peut faire plaisir à sa mère, alors pourquoi pas. Il s'étire longuement avant d'ouvrir ses stores, laissant ainsi passer les doux rayons du soleil. Il baillait longuement avant de passer une main dans ces cheveux, essayant vaguement de les remettre en place. Il se dirige calmement vers la salle de bain, salue avec son air fatigue son père avant d'entrer dans la salle de bain. Il se lave rapidement le visage, se brosse les dents avant de descendre prends son petit-déjeuner. Sa tête est empli de questionnement qu'il souhaite au mieux repoussé. Il dit bonjour à sa mère avant de s'asseoir devant la tasse fumante de chocolat. Sa mère lui sourit avant de lui ébouriffer les cheveux, suivi d'un grognement peu plaisant.

《 - J'ai fait des recherches pour tes cauchemars. Il faut voir un thérapeute, il y a des thérapies par image et quelques médicaments. Je n'ai pris aucun rendez vous et je ne compte pas en prendre, réponds elle avec un petit rire en voyant son visage. 》

Il n'avait pas envie d'aller voir un médecin pour une simple histoire de mauvais rêves, bien qu'ils ne lui causaient que du tort. Il secoue doucement la tête avant de la remercier. Son père débarque soudainement avant de se tourner vers Kei puis vers sa femme. Il soupire longuement avant de boire un peu de son café.

《 - Mais que s'est il donc passé pour que mon petit Kei remercie sa mère. Depuis quand êtes-vous devenus si proche ? Ne me laissez pas à l'écart pff...》

La Tsukishima rit allègrement avant d'embrasser tendrement son mari. Kei se lève brusquement en faisant une mine dégoûté. Il monte rapidement dans sa chambre pour aller de changer, prendre son sac et enfin sortir de chez lui. Il pose son casque sur sa tête, le positionne correctement sur ses oreilles et active. La musique résonne au fond de ces oreilles. Il marche doucement. Il ne l'attendra pas aujourd'hui, cela lui fait mal au coeur d'y penser alors il augmente le son. Il avance, doucement, seul la musique l'entoure, le son du piano fait s'avancer ses pieds, la voix douce de la chanteuse l'enjole, elle lui permets d'oublier ce monde cruel.

Il s'assoit à sa place. On se tourne lorsqu'il arrive, il sait. Ils étaient toujours ensemble, ils n'avaient jamais été longtemps séparés, lorsque l'un d'eux était malade, l'autre ne venait pas en cours pour s'occuper du patient, ça avait toujours été comme ça. Alors pourquoi aujourd'hui ? On se posait des questions mais on n'avait jamais de vrai réponses, Kei n'aimait pas ça. Il garde les écouteurs sur ses oreilles bien qu'il n'y ai désormais plus de musique qui passe à travers celui-ci. Il sort ses affaires avant que la porte se rouvre. Il sait que c'est lui, il ne sait pas comment mais il le sait. Peut-être était ce l'habitude d'entendre ces pas, sa manière d'ouvrir la porte, de saluer ses camarades. Kei ne savait pas, il n'aimait pas ça. On pose brusquement ses mains sur son bureau. Il lève la tête pour croiser des yeux noirs ainsi que des yeux orangés, enfin c'était dur à dire étant donné qu'ils se bousculaient. Ils s'arrêtèrent pour se mettre d'accord et Hinata s'écria brusquement.