Wonderful Memories | NaguSuzu

[H] 05 | Maladie

Hiver

Chapitre n°5 : « Quand la maladie te tient... »

Fuusuke l'avait deviné. Oui il l'avait deviné le soir-même, après la bataille de boules de neige et cette journée dehors, qu'il serait malade. Au mieux, il avait espéré un petit rhume et au pire, il se serait retrouvé avec une grippe. Seulement c'est toute autre chose... Heureusement, Haruya est là pour veiller sur lui. Mais le pauvre roux est un peu perdu. Et oui, c'est difficile de se retrouver seul face à tous alors que l'on a l'habitude d'être deux ! En plus de cela, Prominence le boude. Oui, ses anciens coéquipiers le boudent car ils trouvent qu'il passe beaucoup trop de temps avec l'albinos. Ah ! Comment réussir à tout concilier ? (Chapitre encore et toujours basé sur le duo Burn/Gazel, mais un peu de Prominence ne ferait pas de mal, n'est-ce pas ? Pour changer.)

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Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis la fameuse bataille de boules de neige. Et, depuis ce fameux jour, le duo si connu du Sun Garden s'était de plus en plus rapproché – même s'ils étaient déjà proches avant, on aurait pu croire que cela avait considérablement renforcé le lien étroit qui les unissait – bien qu'ils continuaient toujours de se chercher et de s'envoyer des boutades plus ou moins vulgaires. Cette journée les avait si bien rapproché que l'un veillait maintenant sur l'autre cloué au lit pour cause de maladie...

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Une rasade de toussotement s'entendaient depuis le rez-de-chaussée et Hitomiko s'était amusée à préparer toutes sortes d'infusions et autres soupes pour aider le pauvre malade à avoir un minimum de nourriture dans son estomac. L'ami du malade, qui restait la plupart du temps à son chevet, se retrouvait complètement perdu sans lui. Perdu car les deux garçons, depuis la chute de l'Aliea Gakuen, étaient pratiquement toujours restés ensemble. Si bien que même son ancienne équipe le lui reprochait. Après tout, leur ancien capitaine les avait pratiquement lâché du jour au lendemain. Et ça, Prominence ne le laisserait pas passer. Car, oui, le pauvre malade était Fuusuke et le pauvre perdu de la vie était Haruya qui essayait, au mieux, de prendre soin de l'autre. Même si, maintenant, Prominence appréciait plus Fuusuke qu'avant, celui-ci leur avait quand même volé un capitaine et ami. Alors, ils allaient lui rendre la monnaie de sa pièce et ils récupèreraient Haruya.

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L'albinos l'avait deviné. Oui, il l'avait deviné le soir-même de la bataille de boules de neige et de leur journée dehors qu'il tomberait malade. Au mieux, il avait espéré un petit rhume. Au pire, ce serait une grippe. Mais il n'aurait jamais pensé se retrouver avec une rhinopharyngite, plus forte que le rhume normal mais moins forte que la grippe. Aussi, le pauvre Fuusuke se retrouvait brûlant mais il mourait de froid, il avait de la température qui montait bien jusqu'à trente-neuf degrés, et il toussait à s'en exploser les poumons. Son nez coulait et était bouché, chose complètement contradictoire, mais c'était bien là les symptômes de cette chère rhino.

Après avoir toussé trois nouvelles fois, le jeune homme laissa sa tête retomber sur ses trois couches d'oreillers. Vraiment, Haruya avait pris soin de bien s'occuper de son meilleur ami si bien qu'il ne le quittait plus. Et Fuusuke se sentait un peu fautif même si ce n'était pas réellement de sa faute, mais le roux pouvait très bien le laisser tranquille et aller jouer avec ses autres amis. Au lieu de cela, il restait bien tranquillement assis à même le sol et la tête dans ses bras qu'il avait posés sur le lit de l'albinos, et il dormait. Le pauvre n'arrivait plus à dormir depuis quelques jours tant le blanc toussait. Il lui était impossible de fermer l'œil car il avait mal pour l'autre. Alors, la journée, il était épuisé mais ça, il ne l'avouerait à personne. Des cernes étaient apparues sous les yeux du roux et tout le monde l'avait remarqué. Hitomiko lui avait même proposé de dormir dans une autre chambre mais Haruya avait refusé, ne voulant pas laisser son ami tout seul. Il voulait être là et... le protéger ? Il ne fallait pas demander pourquoi il se sentait si impliqué pour son ami, c'était sûrement instinctif, mais même lui ne pouvait l'expliquer. Alors il restait là et, dès que Fuusuke avait besoin de quelque chose, il était là pour lui donner ce qu'il voulait. Il pouvait même faire un nombre incalculable d'aller-retour entre sa chambre et le rez-de-chaussée, cela ne le dérangerait aucunement.