Je me sentais bien, je me sentais paisible, en paix avec moi même, j'aurais voulu rester comme cela pour l'éternité.
Hélas, le destin n'est jamais comme on voudrait qu'il soit, et la vie nous réserve une multitudes de surprises.
Je me sentais mouillée, comme si je venais de prendre une douche, mais une douche habillée, je sentais mon tee-shirt se coller à ma peau, je sentais mes cheveux bouclées se rabaissait sur mon crâne, et j'avais l'impression de m'être mit la tête dans un sceau d'eau.
- oye preciosidad (ma belle, réveille-toi)
J'entendais une voix au loin, je ne comprenait pas ce qu'elle disait.
- écoute, c'est soit tu te réveilles maintenant, soit je te colle une balle entre les deux yeux et là tu auras une bonne raison de continuer de dormir.
Bizarrement là j'avais entendu.
J'ouvris un oeil, puis deux, le spectacle face à moi était emprunt d'un mélange de beauté et d'une peur inégalable.
De beauté, car j'était allongé sur ce qui semblait être un lit et au dessus de mon visage, un homme me regardait avec des yeux rieurs, il avait des cheveux noirs bouclés qui retombait un peu sur son front et il avait des yeux de la même couleur que ses cheveux, soit noir. Je n'avais jamais vu un si bel homme de toute ma vie, il était d'une beauté à couper le souffle.
De peur, car à l'instant même ou je vis ses yeux noir, je compris que je n'étais finalement pas morte, mais que le pire serait à venir, cette homme était la cause de mon état, je pensais que cet homme m'avait tué.
J'espérais intérieurement qu'il m'avait prévu un dessein plus agréable que la mort.
Je regardais son regard qui dévia de mes yeux pour se poser sur ma poitrine, je suivis son regard et là je vis un autre genre de spectacle, mon tee- shirt blanc était trempée et, de ce fait, on distinguait aisément mon soutient-gorge dessous, pas n'importe quel genre de soutient-gorge comme n'importe quelle femme non, moi j'avais un soutient gorge à l'effigie d'une enfant connue : Palpita, issu d'un dessin animé célébre au Mexique, c'était bien le jour à porter ça.
- Alors comme ça on est fan de Palpita, Muchacha ? (fille) dit l'homme avec un sourire moqueur.
Immédiatement je mis mes mains en forme de croix sur ma poitrine, prête à l'insulter de tout les noms d'animaux, mais in extremis je me ravisa, je savais où j'étais et c'était déjà effrayant, mais je ne savais pas qui j'avais sous les yeux et là il fallait que je fasse d'autant plus attention à mes paroles, un mot de travers et c'était la mort assurée, je ne voulais pas laisser passer ma chance de vivre.
A l'heure actuelle j'estimais ma chance de survie à 30%, si j'étais encore en vie c'était pour une « bonne » raison.
On était dans une sorte de bureau plutôt spacieux mais pas décoré de manière excessive donc ce mec devait être quelqu'un d'important peut être un dirigeant d'une section du gang, mais pas quelqu'un de très connu dans le milieu peut être.
Sa voix me coupa une nouvelle fois dans mes pensées.
- Tu as appréciée ta douche ?
- C'est vous qui m'avez mouillée? répondis-je sur une voix plus peureuse que je l'aurai voulu.
- Oui Palpita, j'en avais assez de te voir dormir, lève toi et assis-toi sur cette chaise, c'est l'heure de l'interrogatoire.
Je m'exécuta sans poser de question, j'avais peur, très peur et même de plus en plus peur. Ce mec devait faire 1m90, moi à cotée 1m75 pourtant j'étais plus grande que la moyenne mais lui battait tous les records.
Il me désigna une chaise et se dirigea de l'autre cotée de son bureau.
A ce moment présent, j'estimais mes chances de survies à 25%.
- âge, nom, prénom, lieu d'habitation.
C'est quoi ce bordel ?
- euh vale, j'ai 23 ans, Lopez Rita, et j'habite dans le quartier N°4.
- Amies, Mec ?
- Oui j'ai une amie, et non pour le reste.
Il fit un sourire furtif puis dit doucement sans que j'entende :
incluso si fuera el caso no me ayudaré (même si c'était le cas, ça ne m'aurait pas empêché).- Famille ?
- Comment-ça ? osais-je lui demander
- Tu as de la famille quelque part?
- euh.. Oui! oui! j'ai de la famille.
Il leva la tête en faisant un rictus, et dit un mot, un mot qui aller considérablement réduire mes chances de survies à : 1%
- Mentirosa.. (menteuse).
Chance de survie : 0%.
- Dime Rita, Tu sais ce que je leur fait aux menteurs ?
je secoua négativement la tête.
- je les donne vivants à mes chiens.
Il ne me laissa pas le temps de réagir et enchaina d'un ton de plus en plus sanglant :
- Mais tu sais ce que je fais aux menteuses ?
- ... Non.. dis-je tremblante de peur
- Je les donne vivantes à mes hommes, mais tu sais comment elles sont après avoir servies?
Je secoue de nouveau la tête négativement, naïvement je me dis, comment ça "servies"?
- Elles sont mortes, mais pas morte par une arme, non, ce serait bien trop simple, elles sont morte d'avoir été passées par tous les corps de mes hommes Rita.
- C'est ce que tu veux qu'il t'arrive, tu as envie de ça Rita ? je sens que tu as envie de ça, aller viens avec moi dit-il en se levant et en m'agrippant le bras de force pour m'amener hors de son bureau, je vais te faire rencontrer TOUS mes hommes Rita, ils vont bien s'amuser avec toi.
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RITA
RomanceRita vivant au quotidien les guerres entre cartel, va devoir prendre les choses en main pour ramener de l'humanité là où il n'y a que chaos. ////// DATE D'ECRITURE - 2021 ESSAI 2