Chapitre 32- Fin

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- Tu racontes quoi putain ? tu as pris du plaisir !

- Je ne voulais pas de toi, tu m'as forcée, et depuis tu me traques et tu tues tous les gens qui m'entourent, tu te rends compte de la situation ? je suis quoi pour toi mierda je ne comprends plus rien, cette histoire n'a aucun sens, je suis perdue...

Il me regardait toujours intensément, essayant de trouver une réponse, mais alors que je le fixais moi aussi dans les yeux j'ai compris une chose, il n'en savait rien putain.

Je ne pouvais obtenir de réponses de sa part puisque lui-même n'avait aucune idée de comment cette histoire allait finir.

- Ecoute hermosa,

- Rita.

- Rita, je sais que je t'ai fait énormément souffrir, mais j'ai réalisé que je t'aimais... et je suis un homme tu vois ?... j'ai des pulsions... alors lo siento pour la relation.. sexuelle.

- Le viol.

- Oui.. lo siento.

- C'est tout ?

- Je viens de te dire que je t'aimais, tu me demandes si c'est tout ?

Je pris une grande respiration avant de lui dire :

- Tu te rends comptes que tu m'as torturée tant physiquement que psychologiquement ?

- Un peu violenté, tout au plus..

- Que tu m'as traquée à travers tout le pays ?

- Oui, c'était par amour.

- Que tu voulais me tuer ?

- Jamais Rita je ne l'aurais fait ! je t'aime !

- J'ai dû me cacher, être sur le qui-vive, vivre plusieurs vies, ne pas révéler ma véritable identité, quitter ma ville, mon amie, tu m'as privé d'amour, de sommeil, de bonheur et d'épanouissement pendant tout ce temps, pour quoi ? parce-que tu m'aimes, c'est ça si je résume ?

- oui.

J'étais en train de me lever, je voulais quitter cette putain de chambre, plus rien n'avait de sens, l'homme que j'avais face à moi était un putain de psychopathe !

- Tu vas où ? ne me quittes pas por favor !

- Loin de toi, et si tu as l'intention de me faire suivre, crois-moi quand je te dis ça, je me tuerais, tu entends ? je me donnerais la mort, car a cotée de ce que j'ai vécu depuis que je t'ai rencontré, je préfère milles fois la mort, je préfère la mort à toi tu m'entends cabron ? je préfère crever que rester dans cette pièce une seule seconde de plus avec toi.

J'avais quitté la demeure, sans même me retourner une seule fois, j'avais pris un billet d'avion et je m'étais envolé vers New-York, la destination qui me faisait le plus envie.

Cela faisait près de 6 mois que j'étais installé dans un penthouse en plein cœur de Manhattan.
Vous y croyez ? j'étais devenue aisée.

Comment ? j'avais amené mon concept de « los amantes » aux gringos, et ils en raffolaient, j'avais plusieurs bars dans New York et les affaires étaient plus que prospères.

J'avais fait venir Ani et Térésa qui désormais, vivaient avec moi.

Je n'avais plus entendu parler de Gustavo, et je me sentais... bien, vraiment.

J'étais heureuse, épanouie et je vivais ma vie comme jamais je n'aurais pensé la vivre.

La vie défilait paisiblement, jusqu'à ce fameux jours.

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