Quelques heures après :
j'entendis une voiture venir vers moi, je ne savais pas depuis combien de temps j'étais sous terre, j'avais perdue la notion du temps, c'était peut être encore la nuit ? je savais même pas si je m'étais évanouie, mon corps entier me démangeait, je sentais que je transpirais, je sentais toujours ces foutus vers sur tout mon corps, j'avais perdue presque toute énergie à me battre pour maintenir un diamètre suffisant de la paille afin de respirer, je priais pour que cette voiture ne m'écrase pas, mais elle s'arrêta.
- Rita ? Rita ???
Vu la situation il m'était impossible de répondre à cette personne dont la voix ne m'était pas familière.
- Maldita hombre! (putain de mec) ne t'inquiète pas j'arrive Rita.
Je sentais des mains qui creusait au niveau de mon visage, dieu merci la paille devait être tout de même visible de l'extérieur, sans le vouloir cette personne me griffait le visage en enlevant la terre, ça me brulait au contact de la terre mais le principal était que je sorte enfin de ce trou.
Il m'enleva la paille, je pris pour la première fois depuis ce qui me semblait être de longues heures, de profondes respirations, j'avais oubliée ce que ça faisait de pouvoir respirer sans obstacle, mes lèvres me faisaient très mal, je sentais qu'elles étaient gonflés à force de les maintenir dans la position de la paille.
Je me sentais chaude, l'inconnu m'enlevait la terre sur le reste de mon corps, et aussi les vers qui restait sur ma peau, puis me détacha les jambes, il m'aida à me maintenir debout mais en vain, je n'avais plus de force, il me prit donc dans ses bras pour m'amener à la voiture, je n'avais plus la force de lui parler ou lui même lui demander qui il était, et presque comme si il était dans ma tête il me dit :
- Je suis Esteban, je suis euh.. l'ami de Gustavo dit-il presque embarrassé.
D'une voix faible je lui dis : qui.. est...stavo à bout de force.
- Il ne t'as pas dit ? putain..c'est celui qui t'as fais ça... écoute, je suis désolée qu'il t'ai fait ça.. je pensais pas qu'il irai jusqu'à faire...ça, excuse-le, je suis venu dès qu'il m'a dit ce qu'il s'était passé, une chance que j'ai croisé son chemin sinon tu serais encore dans ce... trou.. Dios...
Encore une fois je m'étais évanouie de fatigue, je ne voyais plus rien et je n'entendais plus rien, cela commençait à être une sale habitude. Je n'avais rien demandé à personne, jusqu'à présent je vivais ma vie tranquillement et il fallait que ça tombe sur moi, combien de probabilité pour que ce fou furieux s'en prenne à moi, il avait quel problème ce putain de cabrón !
Je sais toujours pas quel est son problème avec moi, mais j'en ai marre de supporter toutes ces conneries, dès que je serais sur pied il faudra que je lui parle.
Esteban me réveilla quelques heures après m'avoir ramenée :
- Tu vas bien Rita ? tu te sens bien?
- où sommes-nous ? à l'hôpital ? j'émergeais doucement.
- Non je n'ai pas voulu t'emmener là bas, ils allaient posés beaucoup trop de question auxquelles il ne vaut mieux pas leur répondre, tu comprends ?
- Oui je comprends, enfin... j'ai surtout pas tellement le choix, est-ce que je peux avoir à boire?
- Oui tiens, et je te laisse te reposer, j'ai désinfecté tes plaies aux visages excuse-moi de t'avoir griffé ce n'était pas volontaire, je voulais juste t'enlever le plus de terre possible de ton visage.
Prends une douche quand tu auras finis, j'ai voulu te le laver moi-même mais je me suis dis qu'à ton réveil tu n'aurais pas appréciée, donc quand tu vas te doucher dis-moi et je changerais les draps.
- c'est étonnamment prévenant de ta part, merci, dis-moi.. est-ce que je peux repartir de chez toi quand je le souhaite ? je ne suis pas enfermée ou quelque chose dans le genre ?
j'étais gênée de lui poser la question mais je devais savoir ce qui allait se passer pour la suite, je ne voulais plus les recroiser ni lui ni son pote de cabrón, j'avais prévue de m'installer chez Ani, ainsi il ne me retrouverait plus.
- Hay! non bien sur tu peux partir quand tu veux ne t'en fais pas.
- Je peux te poser une question ? dis-je hésitante.
- Tout dépend de la question.
- Pourquoi tu prends soin de moi alors que ton ami est un vrai ... enfoiré ?
Il rigola un moment puis il était sur le point de me répondre quand la sonnerie de sa porte d'entrée se fit entendre.
- Mauvais timing me dit-il en souriant, va te doucher on en parle après.
Je m'attendais à une douche, or face à moi j'avais une « espèce de douche » qui envoie des jets d'eau puis qui fait des projections de lumières enfin bref quelque chose de tellement futuriste qu'à chaque fois que j'appuyais sur un nouveau bouton, un jet d'eau me surprenait par derrière.
J'ai quand même réussi à dompter la bête au bout de 3minutes de réflexion intense et j'utilisais le seul produit de la douche, masculin : un produit qui fait shampoing et gel douche en même temps, quelle invention extraordinaire pensais-je, alors que pour nous les femmes on à le gel douche, la crème de douche, le lait pour le corps, l'avant shampoing, l'après shampooing le masque hydratant, le masque réparateur, l'huile pour les cheveux...
Je fus surprise dans mes pensées lorsque j'entendis qu'Esteban criait mon nom dans la chambre :
- Rita, descends quand tu as finis s'il te plait.
Je me demandais ce qu'il allait encore m'arrivée, était-il revenu ? voulait-il finir ce qu'il avait entreprit ? il suffisait de descendre ses escaliers pour le savoir.
Et je ne comptais pas me défiler cette fois-ci, bien que l'idée de m'échapper par son balcon m'avait traversée l'esprit quelques secondes..
VOUS LISEZ
RITA
Storie d'amoreRita vivant au quotidien les guerres entre cartel, va devoir prendre les choses en main pour ramener de l'humanité là où il n'y a que chaos. ////// DATE D'ECRITURE - 2021 ESSAI 2