Chapitre 14

268 11 0
                                    


Je leur avait donnés mon test, et ce même homme après 5 minutes était venu me redonner ma fiche, il n'y avait aucune erreur, tout était parfait.

- Tu parles déjà anglais ?

- Yes Miss Rita, i speak fluent english.

- C'est bien ! je suis contente pour toi alors, je pensais donner des cours à des personnes qui n'avait jamais pratiqués, j'aurais du corser les choses alors.

- non, tu as bien fait, je suis le seul qui le parle couramment ici, passes une bonne fin de journée Rita, on se revoit bientôt.

Et il quitta la pièce sur ces paroles.

« On se revoit bientôt », comment ça ? je compte pas fricoter avec un membre d'un gang, une fois ça suffit merci.

Le reste de l'heure se déroula sans incident, ils avaient vraiment besoin d'aide, mais la plupart savaient aligner deux ou trois phrases sans faire d'erreur alors c'étais déjà un bon début.

Aniel me raccompagnait jusqu'à chez moi, la nuit commençait à tomber, et je n'avais pas refusée son offre, même si cuba est une ville plutôt sûre, on sait jamais.

- Dis-moi Aniel, tu connais la personne qui a finit le test en premier ?

- Oh lui? non je sais pas qui c'est, tu sais tu as donnée cours à des « nouveaux », on est les derniers recrutement du gang donc on ne connait pas encore tout le monde, pourquoi ? tu veux que je t'arrange quelque chose avec lui? hein ?

Dios! non merci, j'étais juste curieuse.

- Tu le trouves comment ? c'est ton style de mec ?

- Dios Aniel! je vais certainement pas parler de ça avec toi, tu as quel âge, 15 ans à peine ?

- Non!

- Tu as quel âge ?

- 16 ans, et ne me traite pas comme un enfant, j'ai vu et fait plus de chose que n'importe qui à mon âge.

- Tu as raison, excuse-moi, je n'ai pas de style de mec Aniel, je cherche pas de mec en fait, je veux juste faire ma vie tranquillement sans problème.

- Donc tu es pas intéressée par lui ?

- Qui lui ?

- Le mec qui à rendu son test en premier, à la fin de l'heure juste avant qu'on parte, il est venu me voir en me demandant de te raccompagner chez toi.

D'un coup mon coeur s'arrêta.
Je feins l'indifférence devant Aniel, mais mon coeur accélérait de plus belle, pleins de questions me venaient en tête, était-il seulement galant ? difficile à croire pour un membre d'un gang, voulait-il savoir où j'habite ? beaucoup plus probable, mais pour quelle raison ? c'était la réponse à un million, celle qui me manquait, la plus importante.

Il fallait que j'agisse et vite.

- C'est bon Aniel, on est arrivés, c'est chez moi ici.

- Dejà ? Ok! à la prochaine alors Rita, bonne soirée.

- Merci de m'avoir raccompagnée.

Il fallait juste que j'attende qu'il parte de la rue, et puis je continuerai ma route jusqu'à mon véritable chez moi.
Je voulais pas qu'il sache où j'habite, simple mesure de précaution, on est jamais trop prudent.
La nuit commençait à tomber, il fallait que je me dépêche.
J'allais commencer à marcher lorsque je vis une silhouette au coin de la rue.

Aniel ? c'est toi ? pas de réponse.

Cette personne était clairement en train de me regarder, il n'était pas discret, il voulait que je le vois, est-ce un avertissement ? aucune idée.
J'étais partagée, dois-je rentrer en faisant croire qu'il s'agissait de mon immeuble ou bien continuer ma route jusqu'à mon véritable chez moi et être en sécurité ?
une fois de plus la question à un million.

J'étais fatiguée, je sentais que je n'avais pas la force de me battre, donc j'allais rentrer dans cette immeuble et attendre qu'il parte.
J'ouvris la porte, face à moi un hall tout ce qu'il y à de plus banal.
De là où j'étais je pouvais voir la rue, il était toujours là, à regarder dans ma direction.

Mon coeur commençait à s'accélérer, j'attire tous les malades mentaux ? mierda! il avançait dans ma direction, il fallait que je me cache, mais où ?

Sous les escaliers! c'était la seule solution plausible, risqué mais possible.

Il y avait une porte que j'avais ouverte quelques secondes plus tôt qui donnait sur le local à rangement du gardien, ce serait trop facile si je m'étais cachée là il m'aurait trouvée.
Les escaliers était en bois, en colimaçon, je pouvais facilement me cacher dessous, il ne penserait pas à venir voir à cet endroit.
A peine j'eu le temps de me cacher, que j'entendais la porte d'entrée s'ouvrir, puis se refermer dans un grand bruit.

Il ne voulait pas être discret, il voulait me faire savoir qu'il était là, c'était un jeu pour lui, un putain de jeu et rien d'autre.

J'entendais des pas qui s'avançait vers moi, puis plus rien.

Ma respiration était de plus en plus saccadée, je transpirais de plus en plus, j'étais terrorisée, qui était-il ? Gustavo ? impossible! il m'aurait tiré une balle entre les deux yeux avant même que je rentre dans ce foutu immeuble.

Soudainement une porte s'ouvrit, la porte où était le rangement du gardien de l'immeuble, je savais très bien que si je me cachais ici j'étais foutu, dieu merci j'ai écoutée mon intuition.

La porte se referma.

Le silence régnait, il fallait que j'arrête de respirer, j'étais sûre qu'il allait m'entendre respirer, il n'y avait aucun autre bruit à part ma respiration, à croire que tout Cuba s'était arrêté de vivre puta!.

Il s'avançait, je l'entendais, il marqua un arrêt devant l'escalier.

C'est finit pour moi, c'est foutu, j'aurai du partir de cuba depuis déjà deux jours, je n'avais pas respectée mes propres règles, et j'allais en payer le prix.

Et puis ce bruit, le bruit si singulier d'une arme qu'on recharge.
Une arme prête à tuer, à ôtée la vie aussi simplement.

J'étais à présent tétanisée, je n'arrivais plus à bouger.

Puis le bruit, un bruit qui me fit de nouveau couper ma respiration..

RITAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant