Chapitre 8

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Coucou, voilà un petit chapitre.
J'aimerais savoir si vous appréciez les pov alterner. Ou si vous aviez préféré un mélange d'un peu tout dans Zaccaria.
Voilà, bonne lecture !

Florian...

Dimanche 17 octobre
Lemon

Juste après ma libération, Benoît se retire sans avoir jouis. Je suis encore un peu dans les vapes quand je réalise qu'il me porte pour aller dans la salle de bains.

Benoît déposa son fardeau dans le bac de douche et alluma l'eau, une fois celle-ci chaude il l'arrosa. Sa main vient doucement frotter son corps. Après un soupir, Ben retira ses chaussures, laissa son pantalon sur le carrelage mais garda son caleçon et sa chemise pour entrer dans la douche. Il porta Florian d'un bras pour le garder debout près de son corps. L'eau chaude coulait sur leurs deux corps et Benoît demanda : «  Ça a été ? »

Sa voix parvient à mes oreilles et j'ouvre les yeux pour le regarder. Merde...! Son regard vert descend sur ma nouvelle érection. Je l'entend rire et sans m'y attendre je prends une fessée. Mon cri de plaisir raisonne dans la petite cabine embuée et renforce mon érection.Je me fait plaquer contre le carlage froid, mon érection bloquée entre mon ventre et le mur. Mes cheveux sont tirés en arrière par la poigne du barman qui me fait gémir.  Benoît claque une nouvelle fois ma peau de porcelaine qui rougit immédiatement. Prenant une lame de rasoir à portée de main, il marque en surface la fesses gauche d'une croix. Dans un élan d'excitation, il me pénètre pour mon plus grand plaisir.

Heureusement pour Florian qu'il venait d'être touché sinon il aurait eu très mal. Le sang coulait le long de sa jambe se mélangeant à sa sueur et l'eau qui caressait leurs corps.  Une nouvelle morsure sur son épaule, ses bras maintenu au- dessus de sa tête par une main, corps cambrés et sa hanche meurtrie par la force du plus vieux . Râles d'excitation mêlée aux cris de plaisir ne faisait plus qu'un son uniforme. Quelques-uns vas et  viens, plus les mots langoureux que Benoît chuchotait suffirent pour faire venir Florian dans un cri portant le prénom de son bourreau. Puis celui-ci se laissa également aller dans son entre, en se retirant il laissa sa semence couler le long de sa jambe, gardant le directeur de vente contre lui, lui évitant une chute imminente. Quand il reprendrait pleinement conscience de ses deux orgasmes il allait se rendre compte qu'il avait doublement perdu son pari. Ce qui faisait le bonheur de celui qui était en train de le laver. Une fois propre et séché il fut mis au lit, Benoît se rhabilla et se contenta de partir avec une chemise complètement trempée.

Au petit matin, il se réveilla seul. C'est en se redressant qu'il se rendit compte qu'il avait perdu, un mal de dos très désagréable et une fesse entaillée. " Putain..." le problème n'était pas forcément cette partie de jambe en l'aire tout bonnement délicieuse mais le fait que cet abruti ait réussi à gagner. Il l'avait pris au dépourvu, c'était forcément ça. Il avait profité d'un instant de faiblesse. Non, Florian se mentait, il avait juste aimé être sous l'influence de ce connard arrogant. Et cette petite victoire n'allait pas l'aider à arranger son cas désespéré.

Je me lève du lit et jure une nouvelle fois avant de partir nettoyer la jouissance de Benoît, qui avait continué de couler dans la nuit. Une fois fait, je marche quelques instants en frottant mon bas dos. J'ai perdu... Peut-être que si je lui demande gentiment, non, il n'y a aucune chance qu'il accepte. Je retrouve mes affaires et les ranges rapidement avant de quitter cet endroit maudit.  Une fois dans ma voiture je pose ma tête sur mon volant et jure une nouvelle fois contre l'univers.   Après en avoir eu assez de maudire la terre entière je décide simplement de rentrer chez moi. Une fois dans mon appartement, tout de même plus grand que celui dans lequel j'ai dû vivre une semaine, je me sers un verre de rosé. Au diable les heures pour boire de l'alcool.

One night to Play - BenoîtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant