Chapitre 21

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Je sais que l'on n'est pas lundi mais j'ai bientôt finit d'écrire les derniers chapitres donc je suis contente. Et ma joie se transmet par cette sortie de chapitre inattendue.

Benoît

20 janvier
Lemon

Je regarde Florian dormir pendant que je suis posé devant mon ordinateur sur le canapé. Il doit être environ une heure du matin, la journée à été chargée. Même si nous n'avons pas été au Queens ce soir, nous avons passé la journée chez un avocat pour discuter de l'affaire du père de mon amant. Et cela semble compliqué, même si il y a toutes les preuves, l'affaire risque de s'envenimer et de devenir publique. Florian a très peur des représailles de son géniteur, et je me tiens prêt à répondre au moindre problème.

Je soupire légèrement en portant mon regard sur mon écran d'accueil. Une photo prise lors de l'anniversaire d'Inaya. Ces jours en famille c'était très bien passé, Florian s'était très bien intégré et avait visé juste pour tous les cadeaux. J'avais reçu un coffret de parfum et en rentrant chez nous il m'avait offert un fouet à mon nom. Pour le remercier nous n'avons pas attendu pour l'essayer. S'en était suivi une nuit à réveiller le voisinage. Et il avait eu, comme il me l'avait demandé, mon initial sur sa fesse droite. Je le surprends de temps en temps à passer ses doigts dessus quand il prend sa douche. J'ai pu remarquer qu'il a un besoin de reconnaissance, d'affection et de se sentir important. Ce que j'aime lui donner, lui montrer qu'il m'est important, qu'il est mien.

D'ailleurs je lui avais bien fait comprendre quand nous étions sortis en famille pour la pleine lune. Mes parents et ma sœur s'étaient transformés en premier. Je les avaient vite rejoints et c'est très timidement que Florian était arrivé. J'avais déjà pu voir son loup, beaucoup plus petit que le mien dû à sa nature d'oméga. Il s'approchait très lentement de moi quand ma sœur vient jouer avec lui en lui sautant dessus, et lui mordillant la patte. Et je n'aimais pas ça, pas le fait qu'il joue mais que je ne sois pas le premier vers qui il se tourne avec le ventre et l'échine ouverte. Je m'étais avancé et avait poussé ma sœur afin de pouvoir marquer mon oméga de mon odeur. Mon loup léchait son cou et le mordait, il avait enfoui son museau dans son pelage et nous étions partis tous ensemble chasser un peu. Il avait même réussi à attraper un lapin qu'il était gentiment venu m'offrir. J'ai apprécié ce moment avec lui. Il est rare que nous nous transformions. Il faut dire que je m'éloigne le plus possible du monde surnaturel quand je ne suis pas en famille. Même là, nous ne nous décrivons pas par cette "particularité physique". Et je ne le répéterai jamais assez, mais ce monde-là, surtout les meutes, n'apporte que des problèmes.
Le reste du séjour s'est merveilleusement bien passé. En repartant nous étions tout même heureux de rentrer au calme.
Enfin c'était pour une courte durée car il fallait rouvrir le Queen's. Nous avons fait notre petite fête de Noël en privé comme chaque année histoire de s'amuser un peu. Florian était très heureux et il avait visiblement adoré danser avec moi. Car il n'avait pas arrêté de m'en parler, c'était très facile de lui faire plaisir. J'aime le fait qu'il se contente de choses simples. Nous avions également choisi et envoyé un cadeau à Tristan qui était au Canada pour son anniversaire.

Je ferme mon écran d'ordinateur portable pour me glisser sous mes draps. Je commence à m'endormir quand j'entend des gémissements venant de mon copain. Ça me fait encore un peu bizarre de me dire qu'après des années de célibats je me suis mis en couple. Mais là il pleure sans que je n'y sois pour quelque chose, il parle en demandant à quelqu'un d'arrêter. Ses pleurs et cris s'intensifient alors je me place à côté de lui en caressant doucement son épaule. Mon geste ne paraît pas le rassurer car au contact de ma main il crie puis se réveille trempé de sueur. Son visage est livide et blanchâtre.

« Ça va ? »

Il me fait juste un signe de tête avant de frotter son visage avec ses mains. Je lui apporte un verre d'eau frais qu'il accepte volontiers. Je remarque que son corps tremble et son front est bouillant, il doit certainement avoir de la fièvre. Je lui retire son t-shirt après qu'il ait fini son eau. Je prends une petite serviette que j'humidifie pour lui passer sur le corps. Il ne dit rien et se laisse faire.
Je viens ensuite le prendre dans mes bras et le glisser dans mon lit. Ses yeux s'écarquillent et il essaye d'en sortir. Je l'attrape contre moi et lui dit calmement:

One night to Play - BenoîtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant