Chapitre 3

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... Benoit  ( dimanche 00:00)

Dimanche 20 octobre

Il est en retard... C'est pas possible ! Déjà que c'est un oméga pourri gâté il se permet en plus de me faire attendre ! Il va me le payer et je sais déjà comment !

Ce qui calmait un peu Benoît face au manque de ponctualité était le fait qu'il allait pouvoir se faire plaisir. Et ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas amusé. Surtout que son jouet n'était autre que l'homme qui lui apportait des problèmes. Florian Dumain. Il ne lui avait pas déplu c'est vrai.

Comment avait-il fait pour obtenir le fait que Florian revienne le voir ? Et bien simplement car Zaccaria était un démon, dans le sens figuré du terme. Il avait tout organisé pour que Benoît ait une occasion de proposer à Florian un contrat. Depuis qu'il s'avait ce qui leurs posaient problème la solution aux yeux du pdg était évidente ! Ils voulaient et devaient , selon lui, qu'ils couchent ensemble. Et voilà que le loup attendait de pouvoir commencer à appliquer son contrat. Il avait prévu une durée d'un mois, mais celui-ci fut catégoriquement refusé par le directeur de vente, qui ne lui accordait qu'une semaine. Mais ils n'allaient pas faire un essaie BDSM juste pour le plaisir. Non, le deal était très simple. Si Benoît n'arrivait pas à faire jouir Florian pendant que celui-ci gémissait son nom il lui vendrait son immeuble. Mais si il y arrivait, il devait le laisser tranquille et se faire pardonner.

Alors que Benoit était dans son bureau à s'impatienter, Florian arriva enfin accompagné de Mag qui repartit aussitôt après avoir fait son petit numéro de charme habituel à son patron.

" Vingt-deux minutes de retard...J'ai failli attendre.

- Heureusement que ce n'est pas le cas. "

Insolent... Je m'approche de lui et le dévisage longuement. Je sens son souffle plus rapide qu'il ne devrait, je peux sentir son poul battre dans ses veines, ses mains moites qu'il frottent entre elles. Il est stressé. J'aime le voir déchanter ainsi, qu'il perde cette confiance hautaine.

" Assied-toi, et en silence, nous allons revenir sur quelques termes du contrat.

- Je pensais que tout était clair ! On ne peut pas éviter de me faire perdre mon temps.

- Florian, ton cul sur cette chaise ! "

Il me défie du regard puis s'assoit en face de mon bureau, après un léger soupir je m'assois à mon tour et ouvre la contrat déjà signé par nos deux mains. Je le feuillette quelques secondes en silence.

" Alors, à partir d'aujourd'hui tu viendras tous les soirs ici. Tu as apporté une valise comme je te l'ai demandé ?

- Oui.

- Cette semaine commence dans dix minutes, à minuit pile et se termine dimanche à vingt trois heures et cinquante neuf minutes.

- Je le sais tout ça...! "

Il m'énerve à me couper la parole, je me contente de l'ignorer en continuant de redire les grandes lignes du contrat.

" A partir du moment où tu entre ici, la seule personne à qui tu as le droit de parler est moi. Tu peux t'adresser à Mag seulement si je ne suis pas là où si je te l'autorise. Tu dois me vouvoyer, me doit le respect, l'obéissance et m'appeler Monsieur ou Maître. Nous n'échangerons aucun baiser. Ton safe code est rouge pour tout arrêté et jaune si tu veux que je ralentisse. Il n'est pas possible pour toi de dire jaune durant une punition, seul le safe code rouge est autorisé. Je vais te donner un bracelet que tu auras interdiction de retirer. Je te rappelle les clauses ; à la fin de la semaine si je n'ai pas réussi ma mission je te vend mon immeuble et accepte de payer pour ton promoteur. A l'inverse si je réussis à te faire hurler mon nom tu dégage toi et ton entreprise de ma vie. Tout est bien clair ? Si tu veux y renoncer c'est maintenant où jamais.

One night to Play - BenoîtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant